Affaire benalla: des masques tombent;résistons ensemble n° 1175, sep/oct 2018
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Global
Thèmes : Anti-répressionAntifascismeContrôle socialLogement/squatQuartiers populairesRacismeRépressionResistancesRésistons ensemble
Bonjour,
Voici en pdf, le No 175, septembre/octobre 2018, du petit journal mobile recto-verso A4
“RESISTONS ENSEMBLE” du réseau contre les violences policières et sécuritaires.
Il est destiné à être photocopié et à être diffusé localement, si le journal
vous plaît. Vous êtes invitEes à participer à son élaboration, à sa rédaction,
à se joindre à l’équipe de rédaction. Nous attendons vos contributions,
propositions, critiques …
à bientôt.
L’équipe de rédaction
Bulletin numéro 175, septembre/octobre 2018, du réseau Résistons Ensemble. Formé en 2002, Résistons Ensemble a pour but d’informer, de briser l’isolement des victimes des violences policières et sécuritaires et de contribuer à leur auto organisation.
Le bulletin no 175, septembre/octobre 2018 du petit journal mobile recto-verso A4 du réseau Résistons ensemble contre les violences policières et sécuritaires est sorti. Pour lire l’intégralité et télécharger ce bulletin mis en page au format pdf : http://resistons.lautre.net/spip.php?article585
Affaire Benalla : des masques tombent
« L’État est le plus froid de tous les monstres froids (qui) ment froidement » voilà ce que constatait le philosophe Nietzsche il y plus 100 ans. Mais il y a des moments de crises où le rideau de fumée qui cache les mensonges se dissipe momentanément.
C’est ce qui est arrivé avec l’« affaire Benalla ». La violence du gorille de l’Élysée n’est pourtant rien à côté de la violence quotidienne « autorisée » et « officielle » de la police : des yeux crevés, des morts, des AVC, des paralysés… Mais le grain de sable Benalla a déclenché un tel vent de panique que des responsables qui ne parlent jamais ont lâché des infos habituellement dissimulées.
En vrac : le préfet de police dénonce les « copinages malsains » à la Préfecture ; le chef des syndicats des commissaires affirme qu’à l’Élysée on voulait recruter des agents secrets « vacataires », des anciens de l’armée, des ex-SDECE ; le directeur général de la gendarmerie explique que Benalla est passé soudainement, à 26 ans, de simple brigadier au grade de lieutenant-colonel de réserve spécialiste car la réorganisation des services de sécurité de l’Élysée devait se faire entre officiers supérieurs ; le port d’arme de Benalla refusé par Colomb a été en revanche accordé par la préfecture de police ; un syndicat de police porte plainte contre Benalla, car les flics officiels veulent garder le monopole de la violence…
Ce serait ça la « République irréprochable » promise par Macron ? Oui et c’est logique. L’État est un outil à sauvegarder les libertés des possédants. Aujourd’hui une fraction de son appareil considère sous l’impulsion de Macron que des temps difficiles risquent d’arriver où la police officielle, « républicaine » sera incapable, seule, de faire le boulot de répression. En prévision de ces résistances à venir, dont on ne connaît encore ni l’ampleur, ni la forme, ni la date, que Macron s’arme avec son réseau de « barbouzes » publics et privés. C’est de ce projet que le lieutenant-colonel de réserve Benalla, venant de l’extérieur de l’appareil d’État « classique », était la charnière.
Soyons vigilants, les fascistes s’organisent et agissent (voir notamment RE 174), mais la « République exemplaire » se prépare à les accueillir dans son lit.
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au sommaire
> Affaire Benalla : des masques tombent
> En été, la police ne prend pas de vacances
Nous n’oublierons pas ceux qui sont morts
Pas non plus les blessés
> chronique de l’arbitraire
Feu aux CRA
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La lutte continue pour Fatouma et sa famille
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Mais que se passe-t-il à la frontière franco-italienne ?
Justice et vérité pour Angelo Garand !
Soutenir Thomas Porte
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