Bonjour à toutes et tous,

En réaction aux expulsions de février dernier des habitant-e-s du bois Lejuc et en attendant la grande journée de mobilisation du 16 juin à Bar-le-Duc, nous vous invitons à rejoindre l’action du vendredi 18 mai 2018 à Paris. Nous avons besoin, pour cette action, de toutes les forces disponibles pour que l’appel des chouettes hiboux de Bure puisse résonner bien au-delà de la Meuse et la Haute-Marne.

Cette action … késako ?

En juin 2016, une forêt (le bois Lejuc) est libérée de l’emprise (illégale et surtout illégitime) de l’Agence Nationale pour la gestion des Déchets RAdioactifs (ANDRA). Un long mur de béton est alors abattu par les opposant-es. Les “hiboux”, résistant-es qui vivaient avec les arbres, sont violemment expulsé-es le 22 février dernier. Le territoire est actuellement sous occupation militaire : brutalités et surveillance policières permanentes à l’encontre des habitant-es, perquisitions à grand spectacle, condamnations pénales de nombreux-ses opposant-es …

C’est le moment d’étendre la lutte, de reprendre un peu de force et de visibilité et de (ré)affirmer la solidarité entre tou-tes les opposant-es. Un appel à une journée décentralisée d’actions synchronisées circule et propose pour cela de monter une ou plusieurs cabanes dans les arbres, dans un maximum de villes. Cette action doit nous permettre de communiquer sur l’expulsion illégale de février dernier, ainsi que sur les multiples procès passés et en cours qui caractérisent la répression que subissent les opposant-es au projet de poubelle nucléaire Cigéo.

Pour soutenir cette installation de cabane, tracter et échanger avec les passant-e-s, faire entendre nos slogans avec joie et détermination, nous vous donnons rendez-vous le vendredi 18 mai à 15h30 à la station St Michel sur le quai de la ligne 4 direction Porte de Clignancourt, pour un départ collectif vers le lieu de l’action.

Pour plus d’infos : contacter cabaneidf18mai(at)riseup.net – se renseigner sur vmc.camp

PS : même si cette ballade s’annonce plutôt tranquille, rappelons-nous que titiller l’État nucléaire et ses complices (même sans pelle à tarte), c’est s’exposer à de grandes chances de répression.