Pierre tevanian un philosophe au service de l’extrême droite et de la religion (2)
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Themes: Antifascisme
Lors d’une conférence sur la liberté d’expression intitulée ” Est-il permis de débattre avec Dieudonné ? “, Souhail Chichah prof exclu de l’ULB et comparse de Pierre Tevanian s’exprimait en ces termes aux côté du dieudonniste Olivier Mukuna :
“Moi, la question du négationnisme, elle ne m’intéresse pas. D’ailleurs, je n’ai pas d’avis puisqu’il est interdit d’avoir un avis dessus donc en tant que légaliste, je m’en tiens à la vérité officielle.”
Sans commentaire !
Nordine Saïdi le compagnon de route du Parti des Indigènes de la République et exclu du MRAX, et Jean Bricmont le compagnon de route de l’extrême droite pro TRUMP étaient présents dans le public.
Souhail Chichah avait été par ailleurs épinglé pour ses attaques ad hominem dont une sur Viviane Teitelbaum. Citation :
“une vieille juive riche à pognon mais moche comme un rat mort ! heu pardon pour les rats je les aime bien…”
On vous laisse méditer sur l’assimilation du “juif” à la richesse et la comparaison avec les rats ainsi que la nature aphrodiste et agiste de son propos.
Souhail Chichah a réitéré sa collaboration avec le Cercle des Volontaires défini comme média d’extrême droite par La Horde antifa : https://donotlink.it/NnpM
Pierre Tevanian a donc bien collaboré avec l’extrême droite.
NO PASARAN !
On est habitués aux attaques contre Pierre Tevanian des Fiametta Venner, Caroline Fourest, Antoine Sfeir, Mohamed Sifaoui, Ornella Guyet, Isabelle Kersimon, Philippe Val : des références incontournables de la désinformation au service de la pensée unique.
Ce genre d’attaques et de calomnies ne sont pas nouvelles, on les retrouve régulièrement sur Conspiracy Watch, Causeur, Mondialisme.org, LDJ, Riposte laïque, Français de souche….. Le but est de détourner le regard des véritables fascistes avec des ennemis de substitution.
On veut nous faire croire que l’ennemi numéro 1 de notre belle république est Pierre Tevanian. Les indynautes que les trolls prennent pour des débiles ont pourtant les moyens de se rendre compte de qui sont les vrais fachos et qui sont les vrais antifascistes, qui est Pierre Tevanian et ce qu’il écrit.
http://www.ujfp.org/spip.php?article5607
http://www.ujfp.org/spip.php?article5510
http://www.ujfp.org/spip.php?article5577
https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/180912/caroline-fourest-lincendiaire-qui-crie-au-feu
http://lmsi.net/Une-revolution-conservatrice-dans
http://lmsi.net/Un-racisme-post-colonial
http://lmsi.net/La-mecanique-raciste
http://www.revue-interrogations.org/Pierre-Tevanian-et-Sylvie-Tissot
http://lmsi.net/Je-suis-tombe-par-terre-c-est-la
http://lmsi.net/Vous-avez-dit-violence
http://www.acrimed.org/Le-voile-mediatique-La-parole-confisquee
http://lmsi.net/La-lepenisation-des-esprits
http://www.acrimed.org/Jeudi-d-Acrimed-L-Islam-et-le-voile-mediatiques
https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/blog/301017/la-mecanique-raciste-entretien-avec-pierre-tevanian
https://blogs.mediapart.fr/quelques-blanc-he-s/blog/230418/nos-ami-es-blanc-hes
http://www.acrimed.org/Fourest-et-Venner-dans-Charlie-Hebdo
http://lmsi.net/Les-nouveaux-souchiens-de-garde
http://www.editionslibertalia.com/catalogue/hors-collection/Les-mots-sont-importants
http://www.alternativelibertaire.org/?Pierre-Tevanian-On-est-passe-d-un
https://www.contretemps.eu/extrait-mecanique-raciste-tevanian/
https://www.contretemps.eu/a-propos-de-devoilements-du-hijab-a-la-burqa-entretien-avec-pierre-tevanian/
http://www.revue-interrogations.org/Pierre-Tevanian-et-Sylvie-Tissot
http://www.reperes-antiracistes.org/article-les-nouveaux-souchiens-de-garde-pierre-tevanian-112257359.html
Tous des rouges bruns ?
Pourquoi la « mécanique raciste » ?
Le mot mécanique dit d’abord le caractère artificiel du racisme, en opposition avec une idée reçue que je prends le temps de récuser dans le livre : l’idée qu’au fond le racisme procéderait d’une peur de l’autre ou de l’inconnu, inhérente à la nature humaine. Je montre que cette idée est absolument fausse, d’une part, et fautive d’autre part sur le plan éthique dans la mesure où elle débouche sur une complaisance avec la violence raciste : si celle-ci procède d’un penchant naturel, on peut la contrôler, mais on ne peut pas l’éradiquer, et il ne faut pas être pressé dans ses demandes d’égalité de traitement. A l’opposé de cette approche « naturaliste » je souligné la dimension culturelle du racisme, sa dimension historique, sociale, politique…
Ce n’est donc pas la différence, ou l’inconnu, qui produisent en tant que tel de la peur et du rejet ?
Non, puisque ce n’est pas n’importe quel inconnu. C’est toujours une catégorie bien précise d’inconnus, par exemple l’arabe plus que le Scandinave, ou le musulman plus que le bouddhiste. Si la différence et l’inconnu inspiraient naturellement et univoquement la peur et le rejet, ces catégorisations et ces hiérarchies n’existeraient pas. Et si les phobies étaient vraiment naturelles, elles iraient « sans dire » : il n’y aurait pas besoin de les professer dans d’interminables paroles et écrits. Ce sont toujours des productions discursives, des discours d’autorité (le discours savant ou pseudo-savant, le discours journalistique qui prétend lui aussi dire le vrai, le discours professoral, la parole parentale, mais aussi le Droit, les lois et circulaires) qui désignent un groupe comme inférieur (et donc à maintenir sous tutelle) ou menaçant (et donc à mâter par une guerre préventive). Encore une fois, si les catégorisations, les hiérarchies et les rapports d’hostilité étaient naturels, ils ne se cristalliseraient pas dans une telle prolifération de discours.
Vous allez même jusqu’à dire que le racisme n’est pas la peur de l’inconnu mais du « bien connu »…
Oui, au sens où un inconnu qui n’est qu’inconnu pourra provoquer tout une gamme d’affects extrêmement diversifiée, allant de la méfiance à l’émerveillement (la fameuse admiration dont parle Descartes dans son Traité des passions) en passant par l’amusement. La peur unilatérale, extrême, phobique, suppose au contraire la certitude d’avoir affaire à un être absolument mauvais et menaçant, ce qui suppose un savoir ou un pseudo-savoir. Dans le cas du racisme il s’agit bien sûr d’un pseudo-savoir, ce que dit le mot préjugé, mais on n’est pas dans une simple ignorance. L’énoncé raciste fondamental est d’ailleurs « Je les connais ». Je les connais donc je sais qu’ils sont mauvais, dangereux, donc qu’il faut les mater. Ou bien je les connais donc je sais qu’ils sont objectivement inférieurs et incapables d’autonomie, donc qu’il est légitime et même nécessaire de les dominer.
Ce qui vous amène à un autre énoncé paradoxal : ce n’est pas la différence qui produit le racisme, mais le racisme qui construit la différence…
Oui, puisque, on l’a vu, la différence à elle seule n’engendre pas le racisme. La différence, à la base, est une donnée tout à fait banale de l’existence humaine, au même titre que l’identité ou la ressemblance : nous sommes tous et toutes semblables en mille points et différents en mille autres points. Mais dans cette prolifération de ressemblances et de différences, qui fait de nous des singularités quelconques, pour parler comme Giorgio Agamben, le racisme vient extraire une différence particulière, qui sera nommée raciale, ou ethnique, ou culturelle, ou religieuse, qu’il va re-signifier en lui donnant un rôle particulier. Et c’est cette focalisation sur une différence unique que j’appelle la construction de la différence. La différence existerait bien sûr sans ce processus de cristallisation raciste, mais elle serait noyée au milieu de mille autres différences et n’aurait donc pas la même existence. […]
https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/blog/301017/la-mecanique-raciste-entretien-avec-pierre-tevanian
comme pour cet article : https://nantes.indymedia.org/articles/41366
mise en débat et passage des commentaires en modération à priori,parce qu plusieurs articles de suite sur le sujet et pas vraiment le temps en ce moment. Priorité au contribution locale.