“M. le procureur vous êtes un incendiaire, vous avez allumé un incendie qui ne s’éteindra jamais »

Parole anonyme criée à l’audience du 19 mars, après le délibéré de 3 mois de prison ferme et 5 de sursis, assortis de 2 ans d’interdiction de Meuse et Haute-Marne, prononcé contre un occupant du Bois Lejuc interpellé lors de l’expulsion du 22 février

On le pressentait, mais l’audience du 19 mars à Bar-le-Duc a dépassé toutes les appréhensions en terme de spectacle. On a atteint un point d’orgue et de non-retour dans l’interaction très singulière qui s’est nouée au cours des deux dernières années entre la cour, les inculpé.e.s de « la lutte de Bure », les avocat.e.s et les soutiens de l’assistance.

La une de l’Est Républicain de ce mercredi 21 mars, « Bure : la dérive des ultras » [1], étale en long, large et travers les exactions d’une « frange d’activistes radicalisée » des opposant.e.s au projet Cigéo, qui aurait débordé les historiques et serait même aujourd’hui installée dans la Maison de Résistance. Buste de Marianne brisé, inscriptions sur les murs du tribunal, affiches arrachées, chaises et bancs renversés, insultes aux magistrats, perturbation et interruptions houleuses des audiences, etc. On tente d’offusquer dans les chaumières : liberté de la presse bafouée et sacro-saintes institutions écornées suffisent à décrire un repaire de dangereux anarchistes « enkystés » dans un coin de Meuse et qui, las de terroriser les abords d’un bois perdu, se retournent contre tout ce qui bougerait alentours.

Comme souvent, l’amour-propre du journalisme prime sur l’objectivité de sa plume et, rageusement, il venge l’affront en fouettant du torchon. Resituons un peu le contexte : notre journaliste de l’Est arrive avec l’intention ostensible de photographier à bout portant une foule massée devant les marches du tribunal et excédée d’y attendre depuis des semaines le bon vouloir des policiers qui font la régulation arbitraire des entrées et sorties. Des opposant.e.s lui demandent de ranger son appareil, le ton monte, il refuse, d’autres personnes lui conseillent de repartir, l’incident est clos. À noter que monsieur N.F. est un habitué des manifestations et événements autour de la lutte de Bure qui lui ont permis de signer quelques papiers qui défraient les chroniques estivales de la Meuse, et ce sans être importuné dans le bon exercice de son devoir d’information. Et c’est sans compter le temps considérable accordé par certaines personnes de la lutte à répondre et accompagner des journalistes, et notamment notre ingrat outragé, ou son rédac’ chef qui signe la tribune du jour. L’outré repart outragé tandis que sa collègue de l’AFP arrivée plus tôt, assiste sereinement à l’audience de bout en bout et pond même une dépêche depuis la salle, entre deux audiences [2]. Comme quoi, le blocus du « groupuscule » hostile aux journalistes qui fait régner la terreur à Bure, et décrit dans l’ER, n’était peut-être pas si tangible.

L’épouvantail

Dans cette foire d’empoigne on en oublierait presque l’acteur et auteur principal de la farce publique : notre ami le procureur de Bar-le-Duc. A-t-on déjà vu quelqu’un être à la fois le supérieur des forces de police dans leur mission de maintien de l’ordre, le superviseur des auditions et maintiens en détention des personnes interpellées par ces mêmes forces de police, l’instructeur des dossiers qui en découleront, puis, au final, le procureur qui plaidera à charge à l’audience et requerra les peines à leur encontre ? Et lorsque plusieurs avocats s’étonnent à répétition de la légèreté et la vacuité des dossiers qui amènent les inculpé.e.s à des audiences devant le TGI de Bar-le-Duc (au point qu’ils en arrivent même à interroger la partialité du procureur dans leur présentation de nullités sur un procès récent), celui-ci, qui tient visiblement à siéger personnellement sur chaque dossier impliquant des opposant.e.s de la lutte à Bure, se défausse d’un revers de main en justifiant qu’au contraire du reste de la cour, à l’image des avocat.e.s, il n’a aucune astreinte à l’impartialité étant donné qu’il lui revient de plaider à charge et aucunement à décharge.

C’est sans doute ce qui lui permet de s’autoriser des appréciations et stigmatisations répétitives des opposant.e.s à Bure avec des formules comme « propre à ce genre de prévenus », « ce type de comportements de groupe chez les opposants », “la convocation de X est la suite logique de la suite systématique de comportements de ce type de personnalités”, « le profil de X n’est pas très étonnant », « dans ce genre d’audiences », “inscription dans les gènes de la haine du gendarme”, “comportement systématique de ces individus de refuser tout”. Depuis bientôt 1 an, le procureur a arrêté de juger des individus mais s’est consacré à mener et construire le procès d’un ensemble flou d’individus contre lesquels il nourrit un mépris manifeste. Il y a plusieurs mois on l’entendait murmurer à une collègue avant l’audience « qu’est-ce qu’ils sont sales » ou déclarer lors d’une autre audience « ces hiboux ne sont en vérité qu’une volée de moineaux ». À cela s’ajoutent les sourires sardoniques et satisfaits de notre épouvantail, lorsque des explosions de colère, de rage, de détresse se manifestent aussi bien au tribunal que sur le terrain. Beaucoup se souviennent en effet de son air satisfait et triomphant lors des deux irruptions policières à la Maison de Résistance.

« L’impartialité dans l’exercice de fonctions juridictionnelles ne s’entend pas seulement d’une absence apparente de préjugés, mais aussi, plus fondamentalement, de l’absence réelle de parti pris. Elle exige que le magistrat, quelles que soient ses opinions, soit libre d’accueillir et de prendre en compte tous les points de vue débattus devant lui »
(…)
« Dans leurs activités judiciaires, notamment aux abords des salles d’audience, les juges et procureurs doivent être soucieux de l’image d’impartialité qu’ils offrent et ne pas apparaître, aux yeux de personnes non averties, dans une relation de trop grande proximité et, moins encore, de complicité. La même prudence doit être observée à l’égard des conseils des parties en cause et de l’ensemble des acteurs du procès ».

Recueil des obligations déontologiques des magistrats, Dalloz – Conseil Supérieur de la Magistrature [3]

Très ostensiblement, et quelles qu’en soient les raisons, de frustration personnelle (une autre remarque du procureur surprise en sortie de salle d’audience à l’égard de l’avocate de l’Andra : « de toute façon, ce n’est ni vous ni moi qui décidons ici »), d’amour propre (un sentiment de remise en cause systématique de son autorité lors des audiences peut-être) ou encore de convictions et préjugés sous-jacents, l’impartialité préconisée par le Conseil Supérieur de la Magistrature a depuis longtemps quitté la salle d’audience de Bar-le-Duc. Outre une familiarité évidente et affichée avec les policiers et le paternalisme récurrent à l’intention d’un avocat de la défense, M. le procureur rechigne et tarde à communiquer à répétition certaines pièces de dossiers, n’instruit pas les plaintes déposées par les opposant.e.s contre l’Andra et admet ouvertement sélectionner les dossiers qu’il décide de poursuivre ou non à l’encontre des opposant.e.s. Ainsi, l’insolite « procès de la pelle à tarte » [4], où l’inculpé était poursuivi pour « transport d’armes » après avoir été contrôlé sur la route en possession de deux opinels, une section rigide de câble électrique et une pelle à tarte. Pour ce procès, le procureur avait spécialement mandaté un huissier pour signifier sa convocation à l’intéressé, il déclarera pourtant à l’audience « On va perdre 2 heures pour 3 couteaux et un câble ».

La rupture

Il est devenu évident, au fil des mois, que la colère s’est cristallisée dans le tribunal de Bar-le-Duc à l’encontre d’une judiciarisation à outrance de la lutte de Bure et plus largement à l’encontre de la justice et la police qui arment le bras de l’État. Sous couvert de concertation ou de dialogue, celui-ci piétine et méprise le territoire dans lequel Cigéo est imposé par la force, en catimini, à grands renforts de corruption et d’intimidations. Le sentiment d’injustice et de frustration auquel s’ajoute un quadrillage policier qui ne fait pas le distinguo entre opposant.e.s et population locale, s’est personnifié, pour un certain nombre d’opposant.e.s poussé.e.s à bout, dans la figure d’un commandant d’escadron de gendarmerie omniprésent, d’une préfète va-t-en-guerre [5], d’un sinistre maître chanteur et exécuteur de basses œuvres à l’Andra [6] ou encore dans un procureur à la verve bien pendue. Une triste galerie qui déchaîne les passions furieuses.

Il y a quarante ans, des avocats du FLN théorisaient le procès de rupture [7] pour des inculpé.e.s pré-jugé.e.s pour leurs idées politiques, par les magistrats partiaux qui leur faisaient face. Bien avant eux, des anarchistes de la fin du 19e siècle [8], face à des cours qui les condamnaient invariablement au bagne ou à la mort, opposaient mutisme et déclarations politiques d’éclat. Encore aujourd’hui, basques et corses lèvent le poing à l’audience, lisent leur refus de se soumettre à la justice d’un État qu’ils ne reconnaissent pas et qui ne les reconnaît pas et se soustraient à leur propre procès. Durant 20 années, entre 63 et 81, les militant.e.s dit.e.s « politiques » ont fait face à la Cour de Sûreté de l’État [9], un tribunal d’exception qui embastillait à la pelle les militant.e.s de tous bords accusé.e.s de porter atteinte à la sûreté de l’état. Récemment, Nicolas Sarkozy, avant de se retrouver en garde à vue, dans une surenchère politicienne sécuritaire autour des mobilisations de la Loi travail, suggérait la restauration de cette cour d’exception. Il savait que la « délinquance financière » ne l’y conduirait jamais …

Lundi, deux personnes ont opposé le silence aux questions du juge et lu un texte [10] qui affirme un refus de reconnaître au tribunal sa légitimité à juger. La rupture est consommée, après des mois de harcèlement et d’humiliation policière, le mépris répété du procureur au tribunal est une goutte d’essence versée sur les braises de la rage que ressentent des personnes qui luttent non seulement contre un projet monstrueux de poubelle nucléaire, mais surtout contre un autoritarisme déguisé de l’État. Un État qui se cache derrière des établissements publics, des commissions de débat public bidon, des arguments de tranquillité publique pour pousser à accepter l’inacceptable des populations désillusionnées et résignées, et ce dans tous les domaines de la vie sociale. L’étendue du ravage social que projette le gouvernement Macron est telle que nous sommes tels des animaux domestiqués, tétanisés par les phares du véhicule qui fonce sur nous. Et si un certain nombre d’entre nous tente d’esquisser avec une rage et une détermination violente un pas de côté avant le choc, l’imminence de la catastrophe donne à nos actions et nos ébats les allures de frénésie dérisoire et désespérée à ne pas se laisser écraser sous la botte orwellienne [11].

Il vit sa vie par procuration…

Suite à l’audience du 19 mars, le procureur demande le huis clos des prochains procès en invoquant la sérénité des débats. Pourtant n’est-ce pas lui qui a déterminé cette audience spéciale du lundi après-midi jusqu’à 22h ? Lui encore qui, pour « ne pas se dissiper », regroupe en audience le 23 mai 5 et 7 personnes qu’il poursuit pour attroupement suite à leurs arrestations groupées les 4 et 14 mars. Lui qui, au final, sur la base de faits réels de sabotage, instruit des dossiers à charge aussi vides et transparents que ses motivations sont opaques ? Lui aussi qui décide de faire comparaître devant lui le 16 mars six personnes, retenant à nouveau inculpés, soutiens et personnels du tribunal durant 7 heures, jusqu’à 22h. Lui encore qui tente d’atomiser et de déraciner les opposant.e.s en sollicitant des interdictions de territoire même lorsqu’elles ne sont légalement pas possible (en cas de rébellion notamment). Le Monde Diplomatique titrait il y a peu « Bure, une fabrique du consentement » [12], mais le procureur et la préfète tendent chaque jour à confirmer que Bure est devenu en quelques mois aussi une fabrique de la tension, dans une stratégie qui semble délibérée de la part des autorités à amorcer la poudrière pour justifier le coup de bâton suivant. Chaque audience au tribunal voit ainsi un bataillon de CRS et gendarmes se déployer dans les ruelles attenantes, rejoint même par la préfète lors d’une comparution immédiate intervenue le 6 mars, tandis que chaque maison à 10 km autour de Bure où réside un.e opposant.e à Cigéo voit stationner ou passer un camion de gendarmes mobiles, caméra au poing toutes les heures de la journée et de la nuit. De quoi créer une viscérale phobie du bleu chez la plus patiente des personnes.

Que ce soit un ministre qui dans un premier temps vient rassurer les édiles et partisans locaux du projet Cigéo, pour ensuite faire semblant de rencontrer les opposants « légaux » alors que, dans le même temps, les forces de gendarmerie procèdent à l’expulsion médiatique du Bois Lejuc [13] ; ou que ce soit une préfète qui apparaît en tenue martiale les jours de manifestation à Bure ; ou encore un commandant d’escadron de gendarmerie trop visible et omniprésent qui lave son honneur à travers des procès ridicules intentés devant le tribunal de Bar-le-Duc, en présence de tout le gratin militaire du Grand Est [14] ; et enfin un procureur qui part en croisade personnelle contre les mécréants de Bure. On est loin des temps où gouvernement, Andra et préfecture préféraient jouer les trois singes, aveugles, sourds et muets devant les médias et sur le terrain pour avancer Cigéo loin des yeux, loin du coeur, dans l’indifférente ignorance générale. Le conflit frontal et brutal qui explose à Bure après 20 ans de non-dialogue a braqué un projecteur médiatique sur la poignée d’opposant.e.s qui parvient avec un méli-mélo chaotique et vivace d’actions, de rêves et de mots, à susciter un embryon d’imaginaire de lutte nourri par le précédent de Notre-Dame-des-Landes.

Assez vivace en tout cas pour ébranler la tranquille assurance du conglomérat institutionnel mafieux qui sous-tend Cigéo et pour l’obliger à s’afficher au grand jour. Changement de cap depuis un an : avant on faisait un chèque pour éponger discrètement les dégâts causés par les opposants et on s’abstenait scrupuleusement de commenter l’incident. Aujourd’hui on grenade tous azimuts et on crie à l’ultragauche qui trouble la quiétude du voisinage. On l’a vu avec l’équipe télé du nouveau média de la gendarmerie, l’Essor [15], qui avec dans ses rangs un ancien de BFMTV, tournait les images dédiées à alimenter le JT du soir même. L’heure est à l’ostentation et à l’action médiatico-politico-policière, à l’américaine.

Et la recette fonctionne : les voisins râlent car les opposant.e.s leur ramènent des gazs lacrymogènes dans le jardin, les journalistes en mal de sensations concurentielles se transforment en chroniqueurs policiers à la petite semaine, frustrés quand ils ne peuvent soutirer quelques miettes aux « moineaux », et pendant ce temps là les ministres cornus diabolisent l’opposition pour mieux installer le grand miroir aux alouettes, la grosse poubelle à vitrifier des milliards d’euros et rallonger de 300 km le déficit et la durée de vie d’un nucléaire dangereux et en mal de crédibilité après 70 ans d’outrageuse incurie. En Meuse en attendant, des collèges, des maternités, des EHPAD, des usines ferment et licencient : tout change, mais rien de nouveau à l’Est, c’est toujours les tranchées, et la population qui ramassera des décennies ou des millénaires de détritus logés dans des terres rendues infertiles. D’ici là, Mme la préfète, M. le commandant d’escadron, M. le procureur auront depuis longtemps trouvé une herbe plus verte pour asseoir tranquillement leur retraite, loin des yeux, loin du cœur d’une génération meusienne sacrifiée et d’une génération militante écrouée. Ça fera un bon bouquin dans 40 ans, qui viendra se ranger dans l’étagère à côté de la mémoire des sacrifiés : poilus, ouvriers des hauts-fourneaux, sous-traitants du nucléaire, même combat

M. le procureur pourra toujours se blanchir avec un petit encart où il racontera que le 19 mars il a retenu la main des flics qui pullulaient dans le tribunal … mais pas la sienne en envoyant trois opposant.e.s en taule et en attisant l’incendie de l’injustice et de la rage dans le cœur des 80 personnes venues les soutenir. Une rage qui ne se contentera pas de la placardisation de 3 jeunes juges qui jouent leur début de carrière avec un procureur pyromane, ni même de celle d’un commandant d’escadron, d’une préfète ou de la tête de ce même procureur. La blessure est trop profonde, à Notre-Dame-des-Landes comme à Bure, la génération qui lutte a déjà franchi sa ligne rouge et appelle de ses voeux la chute d’un système en pleine tatchérisation, dusse-t-elle, comme dans les années 70, emplir les 30 nouvelles prison actuellement en prévision. Nous ne sommes plus en 68, les rêves sont plus sombres et les hurlements qui s’écrivaient lundi sur les murs du tribunal de Bar-le-Duc sont bien plus désillusionnés et désespérés qu’alors. Enfermer le désespoir c’est le nourrir, le décupler…

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Notes

[1] Est républicain du 19 mars 2018 : https://www.estrepublicain.fr/actualite/2018/03/21/la-derive-des-anti-bure-radicalises
[2] Dépêche AFP sur Le Monde : http://abonnes.lemonde.fr/police-justice/article/2018/03/20/enfouissement-des-dechets-a-bure-deux-opposants-au-projet-condamnes_5273381_1653578.html
[3] Déontologie et obligation des magistrats chez Dalloz – CSM : http://www.conseil-superieur-magistrature.fr/sites/default/files/atoms/files/recueil_des_obligations_deontologiques_des_magistrats_fr.pdf
[4] L’absurde procès de la pelle à tarte sur le site www.vmc.camp :https://vmc.camp/2018/03/02/labsurde-proces-de-la-pelle-a-tarte-6-mars-tribunal-de-bar-le-duc/
[5] Voir photo du Fil info du 6 mars sur www.vmc.camp : https://vmc.camp/2018/03/06/fil-info-mardi-6-mars/
[6] Voir l’article « l’Andra, une mafia dans la Meuse » sur www.vmc.camp :https://vmc.camp/2017/01/25/une-mafia-dans-la-meuse/
[7] Lire la Stratégie judiciaire de Jacques Vergès
[8] Lire la déclaration d’Émile Henri à son procès entre autres, avant qu’il ne soit condamné à être guillotiné : https://fr.theanarchistlibrary.org/library/emile-henry-declaration-d-emile-henry-a-son-proces.a4.pdf
[9] Voir le travail de Vanessa Codaccioni sur la justice d’exception
[10] Voir les textes lus par Cristal et Laura sur ww.vmc.camp : https://vmc.camp/2018/03/21/ielles-nont-ete-ni-acteur-ni-actrices-retour-sur-le-proces-du-lundi-19-mars-de-3-copaines/
[11] : Georges Orwell, 1984 : « Si vous désirez une image de l’avenir, imaginez une botte piétinant un visage humain… éternellement. »
[12] Monde Diplomatique, Julien Baldassarra, janvier 2018 : https://www.monde-diplomatique.fr/2018/01/BALDASSARRA/58245
[13] Lettre ouverte à Sébastien Lecornu, ministre de la Transition écologique :http://www.sortirdunucleaire.org/Lettre-ouverte-a-M-Sebastien-Lecornu
[14] Lire l’article sur www.vmc.camp « Nouveau procès le 21 novembre, contre un camarade accusé de diffamation ! Non à l’étranglement judiciaire ! » : https://vmc.camp/2017/11/16/nouveau-proces-le-21-novembre-un-camarade-accuse-de-diffamation-non-a-letranglement-judiciaire/
[15] Lire d’article sur www.vmc.camp : « Ce que les images des flics ne montrent pas » :https://vmc.camp/2018/03/05/ce-que-les-images-des-flics-ne-montrent-pas-manif-3-mars/