La détention administrative de salah hamouri est renouvelée ! la france est humiliée mais le combat continue
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Cette absence de résolution de notre pays, malgré les paroles, aboutit à cette situation où elle n’a pas permis de garantir que l’injustice ne se répète pas et que Salah soit libéré le 28 février comme nous n’avons cessé de le demander avec force.
Tout cela est politique. Et côté israélien et côté français. La justice, le droit ne sont, dans cette relation entre nos deux pays, que des variables d’ajustements et non, côté français, des principes intangibles et universels à défendre farouchement en tout lieu et en tout temps.
Puisque les responsabilités de cette situation sont ainsi clairement établies, que nous savons tous que l’Etat d’Israël piétine sans la moindre réaction le droit et fait de l’arbitraire un principe, nous appelons à manifester vers la présidence française notre mécontentement légitime et notre volonté d’action à la hauteur de l’enjeu : il en va du destin d’un homme, du droit mais aussi de celui de notre pays.
Nous demandons, dans cette situation extrême, que le Président de la République reçoive enfin sa femme Elsa Lefort dans les plus brefs délais afin de lui faire part de ses intentions.
L’arbitraire continue. Notre action continuera en conséquence. Plus déterminée et résolue que jamais. Ceux qui croient que nous nous lasseront se trompent. Nous puisons des forces nouvelles dans cette décision.
Nous militant-e-s, avocat-e-s journalistes, chercheur-e-s, citoyen-ne-s, artistes considérons que l’arrestation de Salah Hamouri nous exhorte tous à agir contre l’arbitraire israélien, et à se mobiliser pour la libération de notre concitoyen.
Les 150 premiers soutiens : Achcar Gilbert, professeur des universités ; Adenot Dominique, Maire de Champigny ; Aissaoui Nadia Leila, sociologue, féministe ; Altman Sylvie, Maire de Villeneuve-Saint-Georges ; Amiable Marie-Hélène, Maire de Bagneux ; Amrani Farida, conseillère municipale à Evry ; Autain Clémentine, députée ; Avran Isabelle, journaliste ; Balibar Etienne, philosophe ; Balme René, Maire honoraire de Grigny ; Barbancey Pierre, grand reporter ; Baud Françoise, Maire de Valenton ; Beaudeau Marie-Claude, sénatrice honoraire ; Maxime Benatouil, co-président UJFP ; Bernalicis Ugo, député ; Besancenot Olivier ; Boniface Pascal, géopolitologue ; Bontemps Véronique, chercheuse au CNRS ; Boumedienne Alima, avocate ; Bouyssou Philippe, Maire d’Ivry-sur-Seine ; Bové José, député européen ; Brauman Rony, médecin ; Braouzec Patrick, député honoraire ; Breuiller Daniel, ancien maire d’Arcueil ; Brossat Ian, Maire-adjoint de Paris ; Bruneel Alain, député ; Bucchini Dominique, ancien président de l’Assemblée de Corse ; Buffet Marie-George, députée ; Burgat François, politiste ; Cerisier Ben-Guiga Monique, sénatrice honoraire ; Chagnollaud Jean-Paul, politologue ; Chassaigne André, député ; Chemillier-Gendreau Monique, professeur émérite de droit international ; Christofol Hervé, secrétaire général SNESSUP ; Cohen Laurence, sénatrice ; Combes Francis, poète ; Compagnie Jolie Môme ; Coquerel Eric, député ; Corbière Alexis, député ; Coudrais Geneviève, avocate ; Cososn Monique, conseillère régionale ; Cours-SallesPierre, professeur émérite des universités ; Dakhli Leyla, chercheuse ; Daumin Stéphanie, Maire de Chevilly-Larue ; DavisseDaniel, Maire honoraire de Choisy ; Dayan-Herzbrun Sonia, professeur émérite ; De Cock Laurence, historienne ; Deswaef Alexis, avocat, président de la LDH Belgique ; Dharreville Pierre, député ; Dion Jacques, journaliste ; Dot-Pouillard Nicolas, chercheur sciences-po ; Douet Patrick, Maire de Bonneuil-sur-Marne ; Dufrègne Jean-Paul, député ; Durand Pascal, député européen ; Falk Richard, ancien rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits de l’homme ; Faucillon Elsa, députée ; Favier Christian, président de Conseil départemental ; Fiat caroline, députée ; Fort José, journaliste ; Pierre Galand, sénateur, président de l’ABP Belgique ; Garrigue Daniel, Maire de Bergerac ; Gautrais Jean-Philippe, Maire de Fontenay-sous-Bois ; Gay Fabien, sénateur ; Giacomo Jean-Toussaint, avocat ; Gleizes Jérôme, conseiller de Paris ; CarlaGoffi, Mouvement chrétien pour la paix Belgique ; Gresh Alain, journaliste ;Grossvak Serge, UJRE; Guillaume Didier, Maire de Choisy-le-Roi ; Groisson Bernadette, secrétaire générale FSU ; Hadadi Kaddour, chanteur ; Hessel Christiane ;Heilbronn Bertrand, président de l’AFPS ; Houdoin Gilles, conseiller régional ; Horn Robert, ancien attaché culturel près du Consulat général de Jérusalem ; Jabarin Shawan, secrétaire général de la FIDH ; Joxe Pierre, ancien ministre, avocat ; Jumel Sébastien, député ; Kaldor François, avocat ; Kennedy Jean-Claude, Maire de Vitry-sur-Seine ; Lachaud Bastien, député ; Laïdoumi-Denis Myriam, conseillère régionale ; Larive Michel, député ; Laurent Pierre, sénateur ; Latour Patricia, journaliste ; Latte Stéphanie, chercheure CNRS, Le HyaricPatrick, député européen ; Leclerc Patrice, Maire de Gennevilliers ; Lecoq Jean-Paul, député ; Lederer Pascal, Une autre voix juive ; Lefort Jean-Claude, député honoraire ; Le Mignot Renée, Mrap ; Léostic Claude, présidente de la plateforme des ONG pour la Palestine ; Luc Hélène, sénatrice honoraire ; Magnon Nadège, avocate ; Marchand Maryse, LDH ; Marchand Romain, secrétaire général de l’ANECR, Maire adjoint Ivry-sur-Seine ; Marche Emilie, conseillère régionale ; Mardam-Bey Farouk, éditeur ; Mélenchon Jean-Luc, député ; Mermier Franck, directeur de recherche CNRS ; Messaoudène Madjid, Maire-adjoint de Saint-Denis ; Morel-Darleux Corinne, conseillère régionale ; Dominique Natasson, co-président UJFP, Obono Danièle, députée ; Olff-Rastegar Perrine, collectif judéo-arabe ; Panot Mathilde, députée ; Parret Fatima, conseillère régionale ; Peu Stéphane, député ; Pouillot Eric, « Sortir du colonialisme » ; Poutou Philippe ; Prud’homme Loïc, député ; Quatennens Adrien, député ; Ratenon Jean-Hugues, député ; Ressiguier Muriel, députée ; Rochebloine François, député honoraire ; Roger Gilbert, sénateur ; Roussel Fabien, député ; Rubin Sabine, députée ; Ruffin François, député ; Russier Laurent, Maire de Saint-Denis ; Salingue Julien, docteur en science politique ; Sanbar Elias, écrivain ; Shahid Leila, ancienne ambassadrice de Palestine en France ; Taïbi Azzèdine, Maire de Stains ; Tahani Taoufiq, président d’honneur de l’AFPS ; Tardi Jacques, dessinateur ; Taurine Bénédicte, députée ; Thibault Bernard ; Tordjman Patricia, Maire de Gentilly ; Tourné Bérenger, avocat ; Tubiana Michel, président d’honneur de la LDH ; Vergiat Marie-Christine, députée européenne ; Vidal Dominique, journaliste et historien ; Viegas Miguel, député européen du Portugal ; Warshawski Dror, CNRS ; Warshawski Michel, journaliste ; Voguet Daniel, avocat ; Wulfranc Michel, député ; Wurtz Francis, député européen honoraire ; Ziegler Jean, vice-président du comité consultatif du Conseil des droits de l’homme des Nations unies ; Zloty Serge,avocat ; Zoughebi- Gaillard Delphine, avocate.
http://libertepoursalah.fr
Les élu-e-s de cette liste de pétition sont iels ici à leur place ?
Indymedia, contrairement à ce qui peut être propagé, n’est pas un site uniquement pour les anarchistes. Du coup si la question concerne le statut d’élu, non ce n’est pas un probleme tant qu’il n’y a pas de prosélytisme ou de campagne electorale, comme l’indique la charte : https://nantes.indymedia.org/pages/charte
Visiblement y’en a qui n’ont pas compris (ou fait semblant de ne pas comprendre) qu’une pétition, par définition, n’est pas réservée à la famille et les proches, ni même à sa famille politique, mais à un ensemble de personnes dont on ne demande pas une caution idéologique pour manifester leur solidarité.
En fait, c’est la solidarité avec Salah Hamouri qui dérange, on comprend pourquoi.
https://iaata.info/Pourquoi-les-anti-racialisateurs-et-aussi-celleux-qui-les-soutiennent-font-1688.html
Vous connaissez la situation qui est faite à Salah Hamouri, malgré le peu d’écho que la presse main stream accorde au cas extravagant d’un militant palestinien enfermé par une lettre de cachet. Eh bien, au terme de aux mois de détention, il vient d’être condamné à six mois, et ce indéfiniment. Que fait la “France”, c’est-à-dire E. Macron pourtant proche de Netanyahu?
Je me suis engagé à soutenir avec de faibles moyens, assez dérisoires il est vrai, mon neveu Salah Hamouri détenu sans procès et sans communication des éléments du dossier de ce qui qui est reproché depuis six mois. Sur ordre du ministre de la Défense israélienne, Avigdor Libermann, qu’il n’est pas excessif de qualifier de politicien démagogique d’êxtrême-droite, ayant la haute main sur les services secrets de l’armée (désinformation, manipulation, crimes, etc.), il vient d’être re-condamné à six mois. Tel est le système de la dite “détention administrative”: vous pouvez être arrêté, emprisonné sans pouvoir vous défendre lors d’un procès contradictoire, et sans avoir à le justifier, vous pouvez être reconduit dans une prison.
Pourquoi Salah gêne-t-il les autorités israéliennes à ce point d’acharnement? Il est Français (par sa mère), citoyen de Jérusalem (où il est né, son père étant Palestinien) et veut être reconnu Palestinien et être Franco-Palestinien. Il est opposé à l’occupation illégale, aux colonisations illégales, il dénonce l’oppression quotidienne que l’État israélien fait peser sur les populations palestiniennes, le racisme de l’armée et de l’administration. Dans des conduirons très difficiles il a fait, abec succès, des études d’avocat, il veut mettre ses compétences au service des gens qui subissent la pire situation coloniale depuis la fin des colonies européennes. Il lutte pour une Palestine libre, souveraine, laïque, démocratique. Avant d’être arrêté et jeté en prison il expliquait en dehors de son pays les conditions de vie et de lutte des Palestiniens. Voilà ce qui lui est reproché. Le reste, les “accusations” non étayées et relayées par les propagandistes français d’Israël, est de la diversion. On sait qu’il suffit d’arriver au nouveau point Godwin, “terroriste”, pour faire taire toute contestation.
Je ne parle pas de la situation de sa fille et de leur petit garçon empêchés, sans raison, sans éléments de dossier, de rentrer en Israël/Palestine. Je laisse imaginer leur détresse et leur inquiétude. Cela n’empêche pas sa femme de se battre courageusement en France pour briser le mur du silence dressé autour de la détention de Salah et rassembler les soutiens pour faire pression sur les autorités françaises.
Précisément, comme on peut s’en rendre compte en lisant le communiqué diffusé hier 27 février par le MAE dans le cadre de Question écrite (voir à la suite), la France “espère” sa libération. Il faut s’indigner que la seule réaction soit celle de cet “espoir” ou de cette “espérance”. Les mots “protester”, “exiger”, sont des mots de la langue française et même de la langue diplomatique. Certes, ce ne sont que des mots, mais les mots en politique sont des signaux qui appellent des actes (pressions, menaces, dénonciations, etc.; personne ne nous fera croire que l’État français, ses services n’ont aucune “carte” à jouer pour contraindre à la libération de Salah et au retour de sa femme auprès de lui dans son pays). Alors quoi?
Pourquoi le président Macron se montre-t-il si timoré? Franchement, je ne le sais pas, j’ai bien des hypothèses, mais elles n’intéressent personne. Sauf peut-être celle-ci: Macron a invité à deux reprises Benjamin Netanyahu en France, la première visite dans le cadre du souvenir de la rafle du Veld’hiv. C’était, comme certains l’ont dit ici même, un geste de profonde erreur politique, c’était donner au premier ministre israélien un statut extravagant de leader des Juifs du monde entier. C’était surtout, et telle mon hypothèse, donner à l’État israélien, à ses gouvernements, un statut extra-ordinaire. Plus exactement cela revenait à reconnaître ce que l’ONU a affirmé plusieurs fois, que l’État israélien se mettant en dehors de la légalité internationale, du “doits des gens”, s’attribue une place extra-ordinaire et, en allant plus loin, cela revenait à l’approuver: on ne touche pas à la politique de l’État israélien! Ceux qui osent critiquer la colonisation et l’occupation se voient renvoyer au point Godwin déjà signalé: le terrorisme. Préconiser le moyen d’action BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) est à la limite de la légalité; discuter le sionisme revient à être antisémite, etc. Macron a décidé de s’inscrire dans une bienveillance sans nuage à l’égard du gouvernement actuel et de son leader. Il est possible que Netanyahu ne soit pas opposé à la libération de Salah; en tout cas il peut le dire, cela ne mange pas de pain. L’ennui est que ce personnage est dans l’œil de la justice dans son pays et que sa position au sein de son gouvernement devient précaire, quelle que soit son habilité et ses habituelles marges de manœuvre (distribuer des ministères, suborner des députés, encourager les colons insatiables). Et si Netanyahu était un interlocuteur devenu trop faible pour aider Macron à sortir un compatriote de geôle? Et si c’était Libermann l”homme sur lequel il faut compter? Mais alors il faudra tout reprendre avec lui, le faire venir à Paris, dérouler les tapis de la République. Mais notre président se sera enfermé dans une gestion irresponsable des relations avec Israël, puisque cet État n’hésite pas à traiter la France par le mépris et à garder en prison un Français innocent de ce qu’on lui reproche et qu’on garde secret.
https://blogs.mediapart.fr/jean-claude-bourdin/blog/280218/salah-hamouri-lacharnement-continue-la-france-espere-quil-sera-libere
une pétition sans “prosélytisme”, mais ça n’existe pas !
La vision démocrate et citoyenniste d’une inutile pétition vous échappe peut être ?
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Ouvrier : Les bureaucrates arrivent !
Ouvriers : (Les bureaucrates… Les bureaucrates…)
Voix off : Imbécile portant un sac de pétitions. Porteur de pétitions justement piétiné par les serviteurs de l’État.
(Les bureaucrates rient)