Quand la maison de la grève défonce chicanes et cabanes.
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Category: Local
Themes: Contrôle socialD281RépressionZad
Places: ZAD
Ce qu’on a pu voire suite à ce putsh, ce sont de prétendus insurectionnalistes prendre un malin plaisir revanchard, à visage découvert, à détuire les chicanes et les cabanes de la D281.
On a pu les voire dès le lundi matin (clin d’oeil probablement), visage lumineux, à détruire toutes le chicanes. Certains semblaient même tirer beaucoup de joie (ils aiment ça la “joie”, en bon marchand de rêves heu d’imaginaire) à s’attaquer aux restes de Bison Futé. La matinée passée, ils revinrent jouer les gros bras côte à côte avec la confédération paysanne 44 (*), pour imposer la destruction de la cabane du sabot, malgrès l’engagement collectif arraché le matin même à laisser les habitant.e.s de la zone de l’Est la démonter proprement le lendemain. Il a fallu batailler pour que cet engagement soit tenu.
Après cette journée il ne restait plus grand chose, hormis la cabane de lama faché. Le ministère de l’intérieur avait accepté qu’elle reste mais voyant de son hélicoptère l’oportunité d’acctentuer les divisions au sein du mouvement, il a finalement imposé sa destruction. Bien sûr selon les dires des chefs (sur la ZAD on appelle ça “composantes”), il ne s’agit toujours pas de négociation avec les autorités. Ça c’est plus tard. Il s’agit en fait d’appliquer leur décision (aux autorités et aux chefs).
Alors dès jeudi matin on a pu voire la maison de la grève, mobilisée, bâtons dans le coffre, se pointer soutenir certains de leurs potes de la ZAD pour détruire cette dernière cabane.
Toujours mode gros bras et sans aucun respect pour les gens pour qui elle était un lieu chargé d’histoires. Comme pour la destruction de la cabane du sabot, une bande de spectateurices des comités de soutiens à l’ACIPA étaient là. Le comité de la maison de la grêve et leur potos de la ZAD furent à la pointe de ce sinistre moment en grimpant sur la cabane et en commençant à la “démonter” avec acharnement. Sans elleux, pas dit que cette entreprise de destruction ait été si facile.
Salutations et respects aux habitant.e.s de la route et de se abords, pour le calme et le sang froid dont ils et elles ont fait preuve. Il aura quand même fallu hausser le ton pour que les agents du parti de l’ordre imaginaire se cassent et laissent encore une fois (comme pour la cabane du sabot) les habitant.e.s de la route s’occuper de la démonter proprement.
On pourrait parler de monde à l’envers si à force de les cotoyer dans cette lutte et ailleurs ça n’est même plus une surprise pour grand monde. Mais tout de même, ramper devant la préfecture et en être à ce point le bras armé, il semble qu’avec la victoire les masques tombent. Comptez sur nous pour que ça ne se passe pas sans bruit, ni pertes et fracas. Il fallait que ça se sache.
Marche au pas à l’école
Marche au pas à l’armée
Marche ou pas sur la ZAD
(*) dont la réputation n’est tellement plus à faire qu’elle en a perdu la chambre d’agriculture et veut donc faire son beurre électoral sur le dos de la ZAD pour la regagner. Le choix des alliances dévoile la moisissure qui vient.
Refusé sur expansive.info au motif que la MG n’a pas communiqué officiellement la dessus (evidemment).
Excuses d’avance aux modos si cete article provoque une avalanche de trolls. Il fallait dénoncer certains agissements.
https://youtu.be/Nh85yLT3qxg
En gros vous leur reprochez d’avoir aidé à démonter des cabanes dont il était prévu qu elles le soient mais d’avoir donné l’impression de prendre du plaisir à le faire alors que d’autres trouvaient ça triste ?
Et ouais, on leur reproche ça. D’avoir participé à appliquer une décision prise par une minorité décidante et en plus d’avoir pris du plaisir à le faire. Parce que y a deux types de flics ; ceux qui font ce qu’ils font parce qu’ils pensent qu’il faut le faire mais que ce n’est pas de gaité de cœur et ceux qui kiffent ça et qui sont de réels salauds. On sait à quelle catégorie appartiennent nos “camarades” de la MG.
chère indymedia,
Nous constatons que cet article proposé à 12h07 a été validé moins de deux heures plus tard, sans donc qu’il semble devoir justifier a minima une mise en débat entre les modos.
La “maison de la grève” n’est pas venue défoncer quoi que ce soit sur la zad en ce début d’année 2018. La maison de la grève est un lieu et un groupe politique, qui prend parfois des positions sur tel ou tel sujet. Ce n’est pas le cas du nettoyage de la D281.
Peut-être bien que nous approuvons et soutenons le fait qu’une décision très largement collective soit appliquée. Peut-être bien que nous regrettons la disparition d’un symbole de la lutte.
Peut-être, mais ni les auteurs de l’article, ni indymedia ne peuvent rien en savoir, pour la bonne est simple raison que nous n’avons pris aucune position sur cette question.
Le propos de cet article est donc à tout le moins malhonnête, et nous pensons même qu’il est malveillant. Il peut s’agir de régler des comptes politiques avec nous, comptes qui n’ont rien à voir avec la zad. Il peut s’agir aussi de chercher à faire croire aux lecteurs et lectrices d’indymedia que la décision de nettoyer la route n’émane que d’un groupuscule (ce que toute personne qui a participé aux AG du mouvement sait être un pur et simple mensonge). Le motif importe peu : ce texte est malveillant.
Merci donc aux modérateurs de le supprimer, sans quoi nous devrons considérer qu’indymedia choisit sciemment de nuire à un groupe politique qui ne lui a rien demandé.
la maison de la grève
Appelle à la censure par la maison de la grève.Super !!!
Au fait c’est qui la maison de la grève à Rennes ?
Moi j’ai connu la Maison de la Grève à Rennes qui était une sorte de B17 à Nantes donc une certaine diversité .Puis est arrivé un groupe qui a pratiqué la domination et l’exclusion selon les pratiques appélistes.
La maison de la grève est désormais une boutique appéliste .
Les appélistes appelant à la censure ,ça n’a rien d’étonnant !Leur site lundi “machin” ne leur suffit pas .
Les staliniens sont de retour avec leur sympathiques méthodes pour imposer un autre monde plein de “bienveillance” et de “fraternité”
Alors les modos avec ou contre ?
Parce que si vous n’êtes pas avec les Appélistes ,vous êtes contre et par conséquent vous êtes des ennemis.
Bas les masques et enfilez vos gilets pare balles!
Indymedia a toujours servi de déversoir aux embrouilles de milieu, j’vois pas en quoi ce texte plus qu’un autre mériterait d’être supprimé.
Peut-être qu’il est mal écrit.
Peut-être aussi que (comme chacun.e qui assiste aux AG et aux événements actuels le constate) quand bien même la décision de nettoyage n’est pas le fait d’un groupuscule, mais pas non plus de l’ensemble du mouvement.
à la MG :
Considérez donc ce que vous voulez les p’tits chatons, quand bien même nous n’avez pas écrit de texte officiel donnant votre avis sur la question de la route des chicanes, fallait tenir vos ptits soldats le jour J (bah oui, vous êtes quand même des personnes qui s’organisent ensemble et qui tiennent des positions collectives “officielles”, faut pas s’étonner qu’on s’imagine que vous pensez tou.tes la même chose!), parce que du mépris de la part de ces personnes-là, y’en a un paquet qui en ont ressenti. En plus, si “vous” considérez que la décision de déblayer la route des chicanes était collective et consensuelle en AG, bah ça en dit quand même long sur ce que vous pensez, position officielle ou pas. Alors, vous méritez bien d’être taclé.es, faut pas se foutre de la gueule du monde ! (Ah pardon, c’est déjà fait…!)
Chère maison de la grêve,
Si cet article n’est pas passé par la case “en débat”, c’est parce que nous en avons parlé collectivement.
Il semble que de votre côté vous êtes également plutôt rapides pour écrire collectivement ce commentaire.
Il est tout à fait possible de répondre à cet article soit en commentaire soit en faisant un autre article. Vous aurez alors toute possibilité de nier les faits décrits au milieu de ce récit subjectif, comme par exemple en affirmant votre absence lors de ces journées si tel est le cas. Quant à la question de la décision “collective” de l’AG, les derniers echos que l’on peut lire ici et ailleurs semblent indiquer que cette façon de voir n’est vraiment pas partagée au sein du mouvement.
Vous savez en outre, sans doute, que nous ne “retirons” pas les articles, mais les rangeons éventuellement dans la rubrique refusé. Mais ici, nous n’avons pas trouvé de motif justifiant ce refus selon la charte ( https://nantes.indymedia.org/pages/charte ).
La modération de cet article n’a en tout cas pas vocation à rentrer dans le jeu du “pour ou contre”.
Chers amis zadistes,
J’étais ce matin même en compagnie de mes amis Nicolas, Emmanuel, et Gérard, et nous nous poilions conjointement à la lecture de cet article (et de bien d’autres !). Nous sommes heureux de constater que notre stratégie porte ses fruits, et que face à la vermine, il suffit parfois d’un peu de patience pour la voir mourir seule.
Nous ne pourrons pas assister à votre suicide collectif ce samedi mais saurons amener notre regard indiscret constater l’ampleur de votre bêtise.
Nous vous exprimons à cet égard l’expression de nos sentiments les plus divers.
Cordialement,
Bon, d’accord sur le fond! Mais là on donne nos “potes” sur internet, qui est visible par toutes tous!? C’est quoi c’bordel!? Vous ne vous rendez pas compte des conséquences à long terme. nous savons que ça ne vous fait pas plaisir ces dires. Nous savons aussi que certain-e-s on besoin de dire, de parler, d’exploser, besoin d’oxygène. Mais la folie personne n’en reviens indemme.
https://www.youtube.com/watch?v=LZvOK3FYe64&index=11&list=PLfeFiqqWWbJsdgz7TD9B8U0pK83OPqyIG
Parce que nous ne pouvons laisser faire:
DÉLATION: Dénonciation, généralement secrète, dictée par des motifs vils et méprisables. Surprendre des confidences, c’est se rendre coupable d’espionnage; les publier, c’est se rendre coupable de délation (Jouy, Hermite,t. 5, 1814, p. 294):
“Quelques-uns s’étaient fait prendre par imprudence; mais la plupart furent les victimes de cette manie de délation qui régnait sur l’Allemagne à un degré impossible à décrire. Voisins jaloux, rivales éconduites, parents même venaient-ils à connaître quelque intrigue, vite une lettre partait pour la Gestapo.” Ambrière, Les Grandes vacances,1946, p. 204.
Et allez pas penser que nous sommes contre vous, mais bien AVEC vous, parce que vous êtes d’autres nous! C’est ensemble que nous marchons hors des grands chemins. C’est ensemble que nous rêvons toujours plus fort que les cauchemars du gouvernement, des industriels, de l’armée, de la police, … Nous aussi nous sommes légitimes et nous nous devons de l’exprimer sans haine, ni colère, qui déservirais nos faits et gestes. Nous allons de l’avant car nous n’avons pas l’envie de nous plaindre, mais bien d’unir nos forces pour prendre de la place, là où nos “alliés-hostiles” en prennent trop, ou font du forcing pour imposer leur forme de diktat.
S’unir, s’associer, se mêler, se combiner, se solidariser, se soutenir, sans oublier tout ce qui a été fait, ce que nous faisons, et tout ce qu’il reste à faire car d’autres nous rejoindrons et nous rejoigne déjà.
Vous pourriez lire le texte en pièce jointe, ci dessous aussi, qui permet de décentrer notre pensée et nous montrer l’espoir qui émerge de nos ailleurs. D’autres mondes existent dont nous faisons parti car nous sommes soutenu par eux et qu’il ne faudrait pas les oublier toutes celles et ceux qui sont solidaires dans la lutte contre notre véritable ennemi.
https://paris-luttes.info/a-notre-dame-des-landes-comme-9525?lang=fr
Afin de dissimuler notre autoritarisme nous avons l’horizontalité des anarchistes.
Afin de de dissimuler notre faiblesse nous avons la puissance des appelistes.
De l’appelisme nous retenons la paire de air max, de l’anarchisme un certains parasitisme de l’instant mais hélas nous n’avons pas compris l’anti-autoritarisme.
eh ben moi je n’était qu’un spéctateur, un simple témoin:
– des 12 minutes et demi du premier point l’AG expeditive, qui concernait accèder à la demande de la préféte (suite au ménage autogérè de 98% de la route), qui disait ne mettre ses botes sur la route tant que Lama Faché serait sur la route ;
– de la suite en enchaînant sur ‘VOICI LA GLORIEUSE STRUCTURE DE L’ASSOCIATION LÉGALE PROVISOIRE DE LA ZAD’, vu que tous et toutes les opposant.e.s à la farce institutionnelle étaient parti.e.s de la salle (les sourires bêtes et mésquins se multipliaient);
– à la fin de l’AG, une copine a essayé de savoir quand est ce que la préfète venait et que est ce qu’on ferait, elle était ignoré et la demande rejetée;
– le matin, des uniformes north face, quechua et gilet jaune débarquent autour de Lama Faché. Le récit publié est correcte.
Au delà d’une embrouille de millieu, c’etait une opération de maintien de l’ordre, une expulsion et demolition ‘locative’ dans la zad, qui marque jusqu’au jour prèsent le mode répressif actuel de la zad:
“Soit vous préférez le maintien de l’ordre ‘par l’ensemble du mouvement’ en voie de légalisation, soit debrouillez vous avec le maintien de l’ordre à l’ancienne, on ne comprometera pas nos démarches administratives”, c’est le mot d’ordre.
Alors, pareil qu’aux chantiers de la route, je voulait juste être un spectateur de la prepotence militante des organisations paysannes, mais le coup est venu surtout des gens de l’entourage de qui beaucoup de monde a décidé de rajouter traitre au nom de leur lieu depuis 2013-2014. Ceux et celles qui confondent ses potes: ‘Ingouvernable’ c’est desormais ‘Gouverner’, et ‘non-droit’ c’est ‘chez Nous’, tu vois. Et tous et toutes les partisan.e.s sont venu.e.s un peu de partout rendre service à leur parti.
AH;
– Le lendemain, la préfète se promène, et les mêmes composantes qui ont participé aux chantiers prècédents trinquent pour l’avenir de la zad – sauf nos ami.e.s , tant que ça se sache.
wesh, la MG, franchement – dites à vos potes que le chagrin vous accompagnera, autant à la ZAD -si votre connerie à deux balles ça tient- que partout dans le monde.. et entretemps que ça ne vous passe par la tête de prendre l’elysée ou une préf un ces quatre, soit par les urnes soit par un coup d’état.. ce serait dommage l’embrouille de millieu que ça génerait.
nous on n’est pas de ceux qui destituent.
Vu la vitesse à laquelle ça commente et vu la difficulté qu’ont certain-e-s (de tous bords) à comprendre la différence entre critique de groupes / partis politiques (qu’il faut bien situer, des fois, pour comprendre les enjeux) et la délation, je passe les comentaires en modération à priori.
De toute façon y’a plus urgent que laver plus blanc, hein…
Au fait, nous ne sommes pas d’ici mais dans des ailleurs où fleurissent l’envie et le besoin de changer les rapports de forces. Nous n’habitons pas la ZAD. Mais nous habitons dans des territoires de subversion sans étiquettes politiques et chez nous c’est magique!
Nous pensions que refuser de publier un texte qui met en cause de manière malveillante un groupe était une question d’éthique. Si vous tenez à en faire un point juridique, vous auriez toujours pu considérer que cet article était “diffamtoire”, point qui figure dans votre chartre comme justifiant un “refus”.
“Quant à la question de la décision ‘collective'” de nettoyage de la route, nous maintenons, de ce que certains d’entre nous ont pu en voir aux AG, que celle-ci était “largement collective” au sein du mouvement – nous n’avons pas dit consensuelle. En revanche, il est absolument erroné d’affirmer comme le fait le chapeau de ce texte que le tout s’est fait “sans débat”.
Nous vous laissons là avec votre neutralité toute particulière et votre bonne ou mauvaise conscience radicale.
le secrétariat aux relations extérieures de la maison de la grève, en mandat ouvert.
si j’ai bien lu votre premier commentaire, c’est vous qui trainez l’histoire sur un terrain “juridique” en déblattérant sur le fait que la MG c’est un lieu, et pas des individus, etc… c’est une peu comme quand on dit “la police tue” et qu’on se ramasse un procès avec l’argument “meuh non, c’est juste des individus qui merdoient”.
quand à l’argument massue de la délation, les meufs qui balancent des porcs sur twitter l’ont pris dans la gueule pour les même raisons : balancer des comportements pourris, c’est pas être une balance, c’est simplement ne pas (se) laisser faire.
et aussi, tant qu’on y est, votre “largement collective” ressemble vachement à “majorité démocratique”… du coup tout dépend du groupe de base, est-ce que ce sont les gens présents à ce moment de la réu ? les gens présents aux réu en général ? les gens qui vivent sur la zad ? les gens qui vivent sur la zad depuis plus d’un an ? les gens qui se sentent concernés ? dans tous ces cas, votre décision “largement collective” n’est pas forcément soutenue de la même manière.
dans ce texte, il n’y a pas d’appel à peter la gueule des gens qui fréquentent la MG. il n’y a pas d’informations critiques que la police n’auraient pas. il n’y a rien de nouveau en fait. il a juste été écrit pour publiciser des comportements de merde. parce que les garder en “privé” sur la zad, ça joue en faveur de ceux qui ont ces pratiques merdiques. comme disaient jacqueline et mireille, “le privé, c’est politique”. dont acte, comme vous le dites si bien.
YO! J’suis pas là pour prendre parti, mais ça m’fane! J’ai pas fais Bac+5 mais j’ai pas envie de m’taire.
Bon les p’tits potes, c’est quand qu’on détruit “… ET SON MONDE”
J’vois qu’vous êtes plein d’énergie, ça fait plaisir à voir! Ah vous m’avez manqué, mes p’tits monkeys!
C’est pour les vrais, ma gueule! Pour mes singes!
Mets ce son dans tes oreilles!
Et lis moi!
https://singedesrues.bandcamp.com/
https://www.youtube.com/watch?v=X75ce-CAorU
https://www.youtube.com/watch?v=qkt_8S7uomU&list=PLLb2jYgcCvqIy3WWAhp2zzE_ZlgKDlufH&index=18
Yo, les p’tits potes, le conflit ça fait du bien! C’est une bonne chose.
Mais qui va gagner si ça dure trop longtemps? Et qui a le plus perdre, ma gueule? Surement que
le premier sera celui qui tire les ficelles que l’on nomme “Etat”, gouvernement, CAC 40, armée, police, industriel, travail …! Et le 2e, p’t’être ben qu’ça sera nous!?… Mais peut être qu’ensemble nous pourrions changer la donne. Nous serions fous de ne pas nous acharner!?…
J’parle à tout le monde, on s’aime pas mais faut qu’on s’tienne! Si on veut voir le vieux monde brûler!
Maintenant, la guerre est psychologique. C’est la guerre des nerfs. La guerre d’usure. PArce qu’en face, ils vont s’en frotter les pognes. Cependant, nous aussi nous pourrions jouer. ALors? À quel jeu pourrions nous s’amuser un peu, beaucoup, passionnément, à la folie et trouver des références adaptables à notre situation:
Plus que de simples divertissements, les deux jeux qui vont être proposés reposent sur des principes stratégiques opposés. Ils valent pour la guerre, l’économie et la vie quotidienne.
Ainsi, Go et échecs mettent en jeu des principes stratégiques divergents, qui correspondent à deux façons de concevoir le temps et la réalité : à deux visions du monde.
Un Occidental se donne un but, une projection théorique dans l’avenir –
la stratégie se ramenant pour lui à savoir comment utiliser les moyens dont il dispose pour y arriver.
Au contraire, pour un Chinois agir, consiste a profiter des opportunités que recèlent les situations, à “Surfer” en quelque sorte sur elles. C’est ainsi que fonctionne le go.
Alors qu’aux échecs le jeu consiste à s’introduire dans le camp adverse pour renverser le roi, dans le go, on essaie de conquérir le maximum d’espace. La bataille n’est plus vécue comme une confrontation unique et limitée dans le temps, dont le terme, fixé à l’avance, est l’anéantissement de l’autre, mais comme une volonté pragmatique et presque autonome d’exister à ses côtés. L’affrontement demeure, mais il est moins central, moins binaire, plus dialectique. Si le but n’est plus d’abattre son adversaire, mais d’aménager sa juste place sur un terrain commun, la progression se fera plus raisonnée, plus raisonnable. Les mouvements enveloppants auront la préséance sur les guerres de position. On essaiera d’économiser
ses forces, et non de les dépenser en une seule fois dans
un duel à mort.
Il ne faudrait pourtant pas donner dans l’angélisme d’une “sagesse ” du
go opposée à la violence des échecs. Même dans un partage réaliste de l’espace, il peut arriver un temps où la confrontation mortelle devient inévitable et où des deux protagonistes, l’un doit nécessairement aller au tapis. Mais il faut savoir quand mener cette action décisive.
Entreprise dans de mauvaises conditions, une victoire par K.-O. peut se retourner en défaite comme dans les situations que la théorie des jeux nomme “à somme non nulle”. Dans les jeux à somme nulle d’antagonisme absolu, tout gain d’un adversaire se paie d’une perte équivalente pour l’autre.
Or dans de nombreux conflits, du fait des interdépendances étroites entre
adversaires, gagner sur l’autre peut s’avérer aussi une ruine. La guerre en ex-Yougoslavie a ainsi précipité aussi bien Serbes vainqueurs que Bosniaques vaincus dans des difficultés identiques – les deux camps partageant plus d’intérêts communs que divergents, notamment économiques.
Le go permet d’agir dans un univers changeant et indécis:
La première règle de Sun Zi dans l’Art de la guerre est d’ailleurs de ne
recourir à la violence que dans les situations où l’on est quasiment sûr de gagner. Et, alors que pour Clausewitz la guerre est la poursuite de la politique par d’autres moyens, pour Sun Zi, la politique et la négociation ont pour but de retarder le conflit ouvert afin de l’aborder avec le maximum d’espérance de gains.
La stratégie “idéale” repose donc sans doute sur un croisement de ces deux attitudes. Un équilibre qui semble bien adapté à la situation actuelle.
Se comporter selon les préceptes des échecs suppose en effet, que l’on sache toujours déterminer exactement le but de son action. Or, dans un monde changeant et aux fins devenues impénétrables, c’est là une hypothèse très forte, voire irréaliste. Avancer ses pions pas à pas, pragmatiquement, représente, de ce fait, non seulement une mesure élémentaire de prudence, mais aussi la façon la plus intelligente sinon la seule, de décider dans l’indécidable. Nous, Occidentaux de la fin du XXe siècle, sommes condamnés aujourd’hui à évoluer entre échecs et go.
Chaque pion posé représente une action ou événement modeste: leur
multiplication fait un territoire. C’est un jeu qui oblige les joueurs à agir en termes de degrés de liberté, de zones d’influence, de fractionnement
des efforts, de décentralisation des structures.
Les connexions sont reliées entre elles par un plan. Il faut faire appel à l’imagination.
La démarche du Jeu de Go accorde plus d’importance au savoir et au vouloir qu’au pouvoir.
Le temps parlera pour nous si nous décidons de rallier
nos forces entre pions, même si entre nous c’est souvent
des gueules qu’on a envie de péter. Parce qu’on a pas les mêmes visions de vie, les mêmes manières d’interpréter, d’analyser des situations, et surtout qu’on à des put…s d’problèmes d’égo!!! Feu à toutes les prisons! Et n’oublions pas que c’est l’ÉTAT qui veut morceler, fragmenter, parceller nos vies, nos codes, nos chéperdises, nos passions, nos regards déter!
Si chez nous le son est crade c’est qu’y a pas d’balances!!!!!! dedicace au ZSR
Sinon, j’ai trouvé 3 belles images à ces adresses, pour l’article d’hier:
> Attentat de Boston: la bombe «cocotte minute»
mais j’préfère la version poison à long terme:
> Tuto Alambic maison – YouTube
Et encore l’essentiel, pour ma gueule c’est, manger:
> Soupe de pâtisson « Cookismo | Recettes saines, faciles et …miam
A bientôt mes p’tits monkeys, vous m’manquez déjà!!! L’esprit de Frémi Raisse par TONTON V.
Il y a une tendance actuelle qui traverse le monde. La critique n a plus l air d être entendable. Comme ce qu il se passe un peu partout ailleurs, Toutes nuances, frictions, contestations formulées au sein du mouvement révolutionnaire semblent n être perçues que comme des embrouilles de milieu, de simples rivalités entre différents courants, des outils de dénigrements. Pourtant il m a toujours semblé que la pensée et la pratique critique avançaient et s affinaient par rebonds, entrechocs , commentaires et aller-retours. De mon point de vue elles ne peuvent que s enliser et s asphyxier si nous taisons les désaccords, étouffons les débats, ramenons tout au pour ou contre (laissons cela aux plateaux TV), pacifions les luttes.
Pour exercer notre propre critique, la recevoir et y répondre nous manquerait il les mots ? Les espaces ? L intelligence ? Le cœur ?
Au sein d une lutte (comme nddl) il y a toujours des luttes et dans ces luttes d autres luttes, et dans etc… Plutôt que d être pris de vertiges devant l abîme, jetons nous dans l inconnu du commentaire infini.
On demande juste à ce que le linge sale soit lavé en “famille”, et pas sur des indymedias qu’on prendrai pour des facebook du milieu, des forums de blabla où tout pourrait se dire, ce genre d’endroit où la police aime bien fourrer son nez et introduire ses stratagèmes.
A quand un ring sur la zad? des battles de rap ou de danses? A quand des lieux où vraiment les bac+5, les EHESS, HEC, SC PO, etc. donnent des cours au CAP chaudronnerie pour partager leur réserve de connaissance? Car le savoir est une arme et que maintenir dans l’ignorance est presque un crime! Si j’ai fait des études à plus de trente ans c’est pour nourrir nos luttes.
1937 LA RÉVOLUTION a été perdue en mai… 2018 la révolution a été perdue en Février
du coup ta réponse au problème que les décisions sont prises dans des moments réservés à ceux qui arrivent à s’exprimer en public ce serait des battle de rap ?
moi, par exemple, je parle pas dans les réus, je n’y suis pas à l’aise, j’ai pas envie de raconter des conneries, j’ai peur des conséquences néfaste d’une mauvaise compréhension de mon propos, j’y vois plein de non-dits, de doubles sens et d’hypocrisie, tout ça enrobée d’une urgence, parce qu’il “faut prendre une décision”. et tu me dis, tranquille, “nan mais t’inquiète pas, t’a qu’à improviser un rap devant tout le monde”.
c’est possible de trouver des exemples parlant pour toutes tes propositions, que j’ai envie d’adjectiver “validistes”, tout le monde n’a pas les même capacités et talents, tout ne s’apprend pas, et prendre des décisions ou départager des points de vues sur un concours de bites (en réunion, sur une scène ou sur un ring, ça reste un concours de bites) c’est pas franchement radieux.
ma proposition est franchement plus simple :
arreter de jouer de l’urgence, y en a pas, si ce n’est des ultimatums de la part de l’etat mais ça n’est pas nouveau.
écouter les gens qui ont des trucs à dire et les prendre en compte
arrêter de surjouer l’unité d’un mouvement qui n’a jamais existé (il y a toujours des rapports de forces et des factions, c’est pas la peine d’insister lourdement dessus, c’est vrai, mais la comm de la zad tourne beaucoup en mode “bienvenue chez les bisounours” depuis quelques années)
et surtout, quand on autant de gens nous dit qu’on a fait des conneries et qu’on les a blessé-e-s, la moindre des choses c’est de se poser deux minutes, d’y réfléchir et de se remettre en question. c’est pas valable que dans le cadres des relations affectives.
“groupe ” , est ce que la M.G est un groupe ?
En tout cas ils (elles? je féminise pas vu que bon, le féminisme pour les appelos…) ont un “secrétariat aux relations extérieures” (comme la FA ou trucs du genre). Alors bon ça parait dur de dire que c’est pas un groupe.
des zatroces au milieu des zadistes
comités invisible ah ah pas tant que ça,
je vais le rendre lisible n’est pas julien coupat
oups
moi, c’est bernie noel et j’ai une bonne pelle
contre votre apel juste bon a foutre au poele
pretenduement spécialiste de la revolution
et la je tiens un liste qu’aura des repercutions
quand aura finis cette piste, vos cercle de masturbation
trop classiste et sexiste seront comme une damnation
a l’ecluserie d’abord en réu inter squat
ils posent un sale rapport a faire peter des ouats
pour eux nous sommes de sale punk, eux les riches etudiants,
juste des fumeurs de skunks, de simples mendiants…
en premier ils nous exposent l’idée de la voix lactée
alors on s’y oppose disant qu’il faudra l’acté.
ils nous coupent la parole, remette en question nos mots
ont dis qu’ils se pignolent en faisant leur demo.
ils nous traitent d’ignare, connaissent mieux que nous nos vie
on les laissera pas peinard diriger nos mutineries
quelques années plus tard, ils investissent une radio
faite pour les taulards que leurs paroles passe a l’audio
ces connards pretendent encore connaitre mieux qu’eux les enjeux
des incarcerations hardcorp comme si c’était un pti jeu
les potes leurs disent que c’est mort ce n’est pas le but de l’émission
leur demontrant qu’ils ont tort cela provoque une scission
les appelistes appel aux votes
qu’ils gagnent de part leur nombre
ils s’infiltrent comme des ombres mettent en danger les revoltes
3 mois plus tard rien sur les ondes
puisqu’ils n’ont plus rien a dire…
ils croient duper tout le monde pour etendre leur sale empire
en manifs ils nous exposent a la violence des flics,
ne prevenant pas ils s’imposent
vois meme pas ou est le hic
ils se font pas arrêter passant leur temps a s’entrainer a l’inssurection qui vient mais sans livres ils sont bon a rien.
aujourd’hui c’est papa qui t’achètent un pti avion
tu veux lui faire une piste au milieu des zadistes?
retourne dans ton pavillon espece de gros classiste
et o fait trostky tue le ski…
L’omerta parce que la poli-sse, peaux lisse, on connait le refrain…
Faudrait juste rien dire, même des trucs que la police sait deja, mais qui font chier la propagande quand ca sort du privé de la petite “famille” qui regle ses comptes à coups de mots savants et de coffres de voitures.
Y’a pas besoin d’aller à la fac et faire des études pour écouter ce que tes tripes te disent d’injustices de ce monde. C’est pas parce que t’as pas appris à bien parler (encore la police) que ce que tu dit de ce que tu vis a pas de valeur.
Mais y’en a qui ont jamais trop vécu ca, y’a besoin de faire des etudes. Mais c’est pas en grimpant l’echelle que tu comprend c’est quoi de vivre dans les egouts depuis tout petit. Ca te donne le savoir academique, pas celui de la vie.
Juste tout le monde vit pas la même, tout le monde est pas habitué a etre légitime à parler, encore moins a decider. C’est l’ecrasement qu’on vit la en ce moment parce qu’il faudrait se debarasser des incontrolables (c’est plus classe ingourvernable hein) pour faire ses petits deals avec les crevards de citoyennistes qui chient sur l’occupation depuis le debut. Un truc basique de classe quoi.
Y’a du savoir dans le vecu, que jamais t’apprendra a la fac.
La meilleure des polices ne porte pas l’uniforme comme on dit…
Et les gens de la MG et leurs potes de la zad ont montré de quel cote ils sont cette semaine la.
Demande à tes potes s’il connaisse l’Askatasuna? Si ça te dis qque chose, c’est qu’t’ai pas loin de connaitre mon point d’vue sur la situation. Et j’veux pas qu’la même merde arrive chez nous. Même si j’habite pas physiquement ici, j’habite nos luttes depuis bien longtemps.
Même si j’viens d’relire “l’ennemi intérieur” de Mathieu Rigouste, édition La Découverte, j’suis pas là pour peser d’un côté où d’l’autre, dire qu’un groupe est pire qu’un autres, ou que tel individu devrait s’faire jambiser, dans cette foutu guéguerre de milieu entre appelo et insu, schlagues et anti auto.
Moi j’mange à tous les rateliers et j’trouve ma place partout même si c’est pas toujours simple de parler avec des gens qui te regarde avec un air méprisant, alors qu’tu sais très bien qu’t’as fait pareil fut un temps mais que t’en rigole aujourd’hui.
Et tu sais pas la meilleure sais que quand tu dis que “tout le monde n’a pas les même capacités et talents, tout ne s’apprend pas, et prendre des décisions ou départager des points de vues sur un concours de bites”, okay, j’pourrais être d’accord avec toi pour dire que c’est pas donné à tout le monde, mais rien n’est “donné” dans la vie, faut s’bouger, c’est un acharnement quotidien, on peut pas lâcher l’affaire.
Qu’est ce tu crois que nous avons fait nous anciens junkies, ou polytox de mon genre pour s’en sortir? Allez dis moi parce que t’a l’air de savoir mieux qu’les autres! Mais ça c’est des conneries mon pote. J’courssais des mecs avec des barres de métal parce qu’il voulaient me niquer, j’avais un langage de véner, avec des blagues de cul en veux tu en voilà, on s’arrachaient la tête à l’air sec et à l’eau écarlate pour aller recouvrir les murs des villes avec les bombes de peintures qu’on avait chouré. On s’frappait entre bandes rivales. On allait éclater du faf et briser la vitrine de leur bar, …
Et pour autant, j’me suis pas ranger. J’ai écouté les meufs qui m’on demandées plus de respect et de consentement. Parce que j’ai cru en notre potentiel. J’ai arrêté de juger les mecs et les meufs avec qui j’étais ou je n’étais pas. Mais on s’ressemblait toutes et tous. C’est dans la haine, la douleur, la suffocation que j’ai vu comment nous pouvions être fort. Résister, trouver un ennemi commun, se battre comme nous pouvions, avec les armes que nous avions, et le nombre que nous étions contre la merde qui rampait dans nos crânes, que tout ça avait du sens, nos amitiés ou nos regards, nos envies d’changer ce monde, de se donner les moyens d’inverser la vapeur. De reprendre nos vies en mains, de se relever de la tête qu’on mettait tous les soirs dans le caniveau pour se vider de toute cette merde. C’était l’époque des JON ONE, O’CLOCK, TRAN, de l’haya, du popo, du tcherno, du double zéro, du speed rouge, bleu, violet,jaune, blanc avec plein d’lessive à l’intérieur, du speed ball, de la kéta raclée dans les poêles de nos camions, des teufs tekno, des blocs party, de Carlo guiliani tué par la police de Gênes, du contre sommet de Davos,
C’est p’t’être pas la meilleure solution le ring mais c’est au moins une tentative de proposer qque chose, de confronter des idées, et de ré ajuster le tir que d’rester neutre, de rester seul sur ses positions, de juger autrui sur de fausses valeurs.
Parce qu’au final les mêmes choses se passent partout ailleurs, dans d’autres lieux, d’autres squats, d’autres cliques, et que celles et ceux qui restent s’accrochent à autre chose qu’à la seule loterie qu’on leur offre: l’individualisme, la division, le contrôle, le fichage, la décomposition, le lynchage, les coups dans le dos, les dénonciations, l’angoisse, la suffocation, la colère, le meutre, l’ennui, la banque, le travail, la télévision, internet, les gueudros, une pédale d’accélérateur, l’université, les diplômes, le mérite, la marchandise, l’industrie, le nucléaire, le buisness, … la liste est trop courte de toute cette loterie. Et j’ai envie de croire en autre chose. C’est pour ça que je continue. Et tu sais ce qui m’a fait remontez à la surface: quitter la bande avec qui nous faisions les 400 coups, de la volonté, et une phrase du Black Panther Party: ” Armes toi de livres”, Car c’est dans les livres que j’ai appris tout ce qui me fait espérer, allez de l’avant, me nourrit dans le crâne. Les neurones ça s’récupèrent tu sais. Malgré les cicatrices qui s’ouvrent à nouveau parfois. Et le sport, aussi.
Alors p’t’être qu’il faut un groupe médiation qui vienne de l’extérieur pour arranger les choses entre toutes/tous? Au moins, pour que chacun-e puisse trouver un terrain d’entente.
(Même si comme toi, j’ose pas trop parler pour dire trop de conneries. C’est juste que je ne me sens pas légitime de parler alors que d’autres savent mieux le faire que moi, ils/elles ont appris à maîtriser la langue, les mots, les concepts, les idées. Mais tu sais, je crois qu’à plusieurs lorsque nous nous organisons, lorsque nous préparons les choses à l’avance, et bien nous avons le temps d’en discuter et de retourner le ou les problèmes dans tous les sens pour trouver quelque chose de plus authentique, au plus près de ce que l’on voudrais exprimer, mais que seul-e face à des personnes mieux rodées on passe notre tour. Alors que c’est dommage, on a plein de chose à dire.
J’suis d’accord avec toi quand tu dis que “la moindre des choses c’est de se poser deux minutes, d’y réfléchir et de se remettre en question”.Car quand on lave le linge en famille c’est pas toujours rigolo mais ça fait son effet et ça fait avancer sur des terrains auxquels seul nous n’aurions jamais eu la chance de pouvoir s’explorer à l’intérieur seul-e ou en groupe s. Et puis, quand on vient de l’école de la rue, faut s’accrocher et décrocher si on peut. Ouais j’ai p’t’être eu plus de facilité que d’autre, mais c’est pas pour autant que j’suis plus balaise que toi ou qu’un autre. Alors viens pas m’parler validisme ou je n’sais quelle connerie de préjugés à la con. Le pire c’est qu’t’oublie le nombre de personnes qui estime une personne comme toi ou moi, beaucoup plus qu’un flic, qu’un politicien, qu’un trader, qu’un banquier, qu’un employé du fisc, ou de l’URSSAF ou qu’un expert en urbanisme. Là tu peux parler d’ennemi. Mais entre nous soit dit, t’arrivera pas, ni toi, ni qui que ce soit à me faire changer d’avis: JE VOUS KIFFE COMME VOUS ÊTES, MÊME SI PARFOIS VOUS MÉRITER UNE BONNE BAFFE DANS LA GUEULE (Disons qu’c’est un fantasme).
JE SERAI FIDÈLE, COMME UN BON TOUTOU. FAUT JUSTE PAS ESSAYER D’ME LA FAIRE À L’ENVERS…
À bon entendeur, à très vite…
tournes en rond tu tournes en rond tu tournes en
en fait tu tournes en ridicule d’ ab et en danger dans la foulée
à tous ceux qu’ on pas les ” ” d’ aller démonter un comico mais qu’ on la ” rage ” ???… d’ aller démonter des cabanes : chez vous c’ est nulle part, du coup, logique de foutre la merde chez nous.
parce que je rappel, à ceux qui lisent trop de books et pas assez les murs : chez nous c’ est partout
vous êtes votre monde, vous n’ êtes pas LE monde
pour lui vous n’ êtes rien, et pour moi non plus
Milice, manipulations, mépris, coup d’pression.
L’action est signée pas besoin d’se questionner.
Moi, je n’ai aucun doute sur la question: c’est bien la police qui a évacuée la D281. La police des luttes, brigade spéciale non répertoriée, active sur tout le territoire. Avec formation et salaire en fin de mois. Si tu l’vois pas c’est juste que ça crève les yeux.
je vais faire une petite parenthèse sur le validisme, parce que je pense que justement, t’as pas compris mon propos. alors tu vas peut-être trouver ma question un peu agressive, mais c’est quoi la différence entre ton “faut s’bouger, c’est un acharnement quotidien, on peut pas lâcher l’affaire.” et le “quand on veut on peut” de sarkozy ?
tu peux donner tous les cours de boxes que tu veux à mon grand père de 90 ans, s’il a un conflit avec une ordure qui fait du krav maga parce qu’il ne se sent pas respecté et écouté, il va en plus de tout ça se faire casser la gueule sur un ring. même si par hasard il pete la gueule au krav magiste, il sera pas plus écouté ou respecté (ou alors on craint encore plus que je ne le crois).
le validisme, c’est un peu comme l’égalité des chances de l’ump, c’est croire que quand on veut on peut, que si tu fais assez d’efforts tu peux y arriver comme les autres, donc que quelque part, si tu y arrive pas, ben c’est un peu de ta faute. c’est oublier qu’on part pas du même point, tous, qu’on a pas le meme bagage, les memes trauma, la même quantité d’effort à faire pour dépasser tout ça…
on est incapable de créer une échelle universelle de la douleur, un truc qui dirait, “quel que soit l’humain concerné, une écharde sous l’ongle du pouce ça vaut tant de points, et une gastro tant de points” on sait même pas vraiment comment ça marche. et ben les efforts, c’est pareil. ça ne se calcule pas, c’est individuel et ça dépend de tellement de paramètres qu’on ne peut pas comprendre ce que ça veut dire pour l’autre.
alors voilà, un duel, ça part du principe qu’on est à égalité, et moi je trouve ça pourri et faux. fin de la parenthèse.
cette histoire c’est pas juste un conflit entre machin et bidule qui ont pas le même point de vue strategique. c’est un tas de personnes (groupe 1) qui a choisit d’ignorer délibérément l’avis de tout un tas d’autres gens (groupe 2) avec lesquels ils sont pourtant sensés s’organiser. donc le groupe 2 ne se sent pas pris en compte par le groupe 1, a l’impression d’être quantité négligeable, et n’a plus confiance que le groupe 1, qui a la main mise sur la communication médiatique et avec les flics, va tout faire pour que les prérogatives du groupe 2 soient respectées. si le groupe 1 ne se fout pas de ne plus avoir la confiance du groupe 2, qu’est-ce qu’il attend pour dé-escalader et regagner sa confiance ? plus les jours avancent, et plus cette confiance sera difficile à retrouver. dans tous les cas, c’est le groupe 1 qui a la responsabilité de mettre fin ou pas à la désunion.
les textes comme celui qu’on commente ne sont que l’expression de ce manque de confiance, c’est pas de l’animosité mal placée. j’ai encore envie de faire un parallèle avec une relation amoureuse, mais si jacques revend les bandes dessinées de roger sans lui demander, que roger l’écrit sur son blog de manière plutot virulente, jascques serait abusé de venir pleurer que roger est en train de casser leur couple, que c’est pas vrai, qu’il y a deux points de vue dans l’histoire et patati.
c’est un tas de ressentis qu’ils se prennent sur la gueule, alors soit ils ont envie d’en faire quelque chose, soit ils choisissent de les ignorer… et dans le deuxième cas, faudra pas la ramener s’ils se font embrouiller toutes les deux minutes.
Il n’y a pas que la maison de la grève, bon nombre de gens ont trouvé des excuses pour justifier ou cautionner le dégagement et défrichement de la D281 au mépris de l’avis des habitant-e-s de cette zone (y compris la vie sauvage !).
Lire le communiqué halucinant des naturalistes en “lutte” à ce propos et les réponses à ce communiqué ici :
https://nantes.indymedia.org/articles/40032
Dans Mille Plateaux, Gille Deleuze et Félix Guattari introduisent plusieurs concepts de géophilosophie, comme le rhizome, mais aussi l’opposition entre l’espace lisse et l’espace strié.
L’espace strié, c’est celui, où la majorité des lecteurs de ces lignes vit. C’est un espace balisé, codifié, encarté, géoréférencé, nommé, renommé, compartimenté, territorialisé. Cet espace est celui des campagnes, des prés et des champs bocagers ou openfields cadastrés, jalonné et parsemé de routes, de voies, de couloirs, de fils où les échanges d’énergie, d’information, de flux de toutes sortes s’opèrent. Point de suprise. On suit un itinéraire avec un début, et une fin. Nous passons d’un point A à un point B.
Au contraire, l’espace lisse est insaisissable, celui qui ne peut être saisi dans sa globalité tant il est étendu. C’est le désert du Sahara, ou l’océan Atlantique, la Caspienne ou la steppe kazakhe. Là bas, point de lignes, on y déambule à son gré. L’Homme y est nomade, et en nomade il y évolue selon les nécessités ou son propre désir, selon un parcours plus conjoncturel qu’élaboré, à la finitude incertaine, comme l’horizon qui l’entoure. On n’est pas vraiment sur que cet espace aboutisse quelque part. Il existe bien des routes, mais elles ne sont pas toutes tracés selon des jalons bien précis et des étapes définies. Pas de limites, l’horizon est aussi infini que porte le regard de l’homme. On s’y sent libre, car on y est libre ; cet espace est ouvert, déterritorialisé. Les frontières n’y ont plus cours.
La publication de cet article est problématique à mon sens.
Elle reste problématique car elle accuse un groupe et lieu politique, très présent dans certaines de nos luttes, et ne contextualise pas les faits au dela de cette journée de destruction de cabane. On comprend bien que y’a du ressentiment contre ce groupe politique, c’est pas nouveau, et ca concerne plein de monde dans les structures politiques qui les cotoient.
Seulement, la méthode choisie ne prend pas en compte le contexte politique. Il faut être borné pour ne pas comprendre les dynamiques qui se jouent sur la ZAD de la part de l’État :
– foutre la pression sur la zone juste après l’abandon du projet (déclaration sur les expulsions mise sur le même plan que l’abandon, cf discours d’édouard philippe – et militarisation de la zone juste avant et après l’annonce) Cette pression visait certainement à rassurer les adversaires de la ZAD, mais on peut aussi imaginer qu’elle avait vocation à provoquer pour éventuellement trouver un alibi pour un plan d’expulsion.
– tenter d’accentuer les divisions en jouant sur les points sensibles de la zone, et en premier lieu la route des chicanes. En face, nos ennemis nous connaissent et ont eu le temps de comprendre les dynamiques présentes sur la ZAD. Y’a des divergences, c’est pas dramatiques dans l’absolu, mais elles peuvent aussi être mal gérées collectivement (ca semble être le cas) ce qui a pour effet de ne plus pouvoir faire bloc si menace il y a.
Une fois en tête ces points, on devine que le premier phénomène n’a pas eu l’effet escompté, par contre, on constate que le deuxième point fonctionne bien. Si on tente des analyses à deux balles, on peut même s’imaginer une atmosphère cow boys qui pourrait s’accentuer sur la zone et pousser du monde à filer plutôt que se prendre la tête, on peut aussi imaginer que les tensions fatigueront les soutiens, bref que ca va diminuer l’élan de lutte qu’il y a autour de la ZAD.
Dans ce merdier, ce texte apporte énormément d’eau au moulin et participe au second point voulu par l’Etat. Un bon texte d’accusation, des acteurices bien connus de nos luttes et qui polarisent, un récit dramatique qui accentue les divisions.
Dernier point de ce commentaire pas très bien écrit (moi non plus j’ai pas un bac+5 de prose militante, désolé). Au lieu de parler conflit, on pourrait tou.te.s imaginer les solutions et aussi parler de celles déjà trouvées :
– une cabane est reconstruite, ca devait être déchirant d’en voir une partir mais y’a quand même une proposition concrète !
– quelqu’un.e parle de “médiation” sur la zone, vu le bordel, ca pourrait être évoqué en interco ce weekend, j’ai l’impression que le mouvement en a besoin (sans renter dans une idée de justice bien évidemment, mais déjà relancer les liens entre groupes qui habitent le territoire)
– que les groupes accusés entendent les reprochent qui leur sont faits, et qu’ielles puissent mettre les mots qui apaisent
– que les groupes qui accusent admettent aussi que contrairement à leur affirmation, c’est pas sur que le mouvement avait le temps de prendre le temps d’une longue réflexion pour choisir l’avenir… (cf point sur la pression actuelle de l’Etat).
Et conclusion personnelle d’un.e en dehors de la zone, la ZAD nous fait rêver depuis des années, pour toutes les initatives qui s’y passent (et pas juste parce que certains groupes font une belle com, mais parce que ce qui s’y fait est vraiment chouette, peu importe les effets artistiques qu’on y met), ca serait vraiment dommage de saborder tout ca. Sans demander l’unité, c’est artificiel et inutile, composer ensemble, c’est quand même pas impossible vu que ca se passe dans pleins d’autres luttes. Oubliez pas non plus que pour les personnes en dehors de notre monde politique, la ZAD est un des rares exemples de choses concrètes construites à grande échelle et qui rend désirable nos ambitions politiques!
A ce weekend
Nos ambitions politiques tu dis?
Hehehe t’es le genre qui se grille sur la dernière ligne droite toi!
Et sinon, on pourrait en apprendre un peu plus à propos de “nos” ambitions politiques?
Genre pour de vrai? Pas le discours face camera, Hein!
Quand tu parles de “nos ambitions politiques”, tu peux développer ?
“Dans ce merdier, ce texte apporte énormément d’eau au moulin et participe au second point voulu par l’Etat.”
Les gens qui ont écrit ce texte ne l’ont probablement pas écrit parce que l’Etat le leur a demandé. Par contre les gens qui ont décidé d’ignorer délibérément l’avis d’une partie des habitants de la zad l’ont fait, eux, sur demande de l’Etat.
“que les groupes accusés entendent les reprochent qui leur sont faits, et qu’ielles puissent mettre les mots qui apaisent”
Si t’as lu le texte du cmdo qui vient de sortir, tu vois bien qu’au mieux on est dans la justification, pas dans la remise en cause ou l’apaisement.
“que les groupes qui accusent admettent aussi que contrairement à leur affirmation, c’est pas sur que le mouvement avait le temps de prendre le temps d’une longue réflexion pour choisir l’avenir…”
C’est jamais sûr que t’as le temps de rien. L’urgence c’est un moyen de gouverner très efficace, je suis sûr de pouvoir retrouver deux ou trois citations qui disent exactement ça dans les bouquins du comité invisible. En cas d’urgence la question qu’on fini par se poser c’est “qu’est-ce qu’on sauve ?” et là tu vois la fin du “composer ensemble”. Il aurait probablement mieux valu se demander “Est-ce que ça vaut le coup de ne “sauver” qu’une partie de la Zad ? Si oui, à quel prix ?”.
Alors on est d’accord, y a une rupture en cours, elle est certainement voulue par l’Etat, mais elle a été produite par des gens qui ont sacrifié la solidarité de la zad au profit de l’urgence. A mon avis, il est là le sabordage. C’est comme si des communards avaient laissé les versaillais rentrer dans Paris sans en causer avec tout le monde, avec toute une comm pour dire “Si si, j’te promets, on a gagné, c’est de la stratégie, regarde, on les laisse raser Montmartre, et en échange on garde le droit de faire pousser des tomates sur les ruines. On les appelera “tomates de la commune”. Ouais c’est vendeur.”
Alors traitres ou imbéciles, j’hésite encore sur comment les appeler.
Je me concentre sur le dernier commentaire qui me parait intéressant et constructif. Merci pour la contribution !
“Les gens qui ont écrit ce texte ne l’ont probablement pas écrit parce que l’Etat le leur a demandé. Par contre les gens qui ont décidé d’ignorer délibérément l’avis d’une partie des habitants de la zad l’ont fait, eux, sur demande de l’Etat.”
On est d’accord sur le premier point, et c’est cool que tu précises mon commentaire. Pour continuer la dessus, je pense que le choix fait d’ignorer délibérément l’avis d’une partie des habitant.e.s se fonde sur une lecture politique, peut-être erronée, de vouloir sauver le boulot de composition politique sur la zone, et donc pas seulement les demandes de l’Etat.
Pour les deux points suivants, on est bien d’accord, j’ai mal précisé mais je terminais mon commentaire sur des pistes de solutions, pas encore faites donc. Et le CMDO pourrait peut-être effectivement pondre une communication visant à apaiser… Sur l’urgence, ba peut-être que le comité visible dit ca aussi, moi je constate, mais je me trompe peut-être, que ca avait l’air de presser ce dégagement de chicanes, et que l’Etat avait prévu de jouer les gros bras pour faire de belles images si ca bougait pas. Et face à l’urgence probable, y’a eu des tas de discussions sur la zone autour de l’avenir sans aéroport. J’ai l’impression que la feuille de route est pas trop remise en cause par ce projet post-aéroport.
Sur le dernier point, c’est sans doute en partie vrai, et on peut même imaginer qu’il y allait avoir rupture entre les deux tendances opposés du mouvement : soit rompre avec les citoyennistes et perdre leur soutien quand les flics débarquent sur la zone virer tous les habitats non paysans, soit rompre avec le courant anarchiste insu ou individualiste, j’en sais rien et je suis pas spécialiste, mais tenter une position sur le fil ou la radicalité de la zone n’est pas abandonnée pour autant.
En tout cas, ca montre que des discussions sont à prévoir !
Et pour lol, ta paranoia te fait voir des appelistes partout mais raté, j’ai pas grand chose à voir avec leur parti (j’aime pas les partis). Par contre, je me trompe peut-être aussi mais j’avais l’impression que sur la ZAD, on se battait tou.te.s pour tendre vers un monde sans domination, qui construit concrétement des initatives contre le capital, le patriarcat, le racisme, le fascisme, le spécisme pour certain.e.s comme moi, le validisme, etc… Et qu’à minima, on se bat tou.te.s pour faire au max sécession de l’Etat et du capital. Mais on va surement me dire que certain.e.s (les ami.e.s et leurs ami.e.s?) n’ont pas ca dans leur agenda…Moi c’est pas ce que j’entends !
Hey! Tu sais lors de la commune, les gens étaient pas si futés que ça.
Ils ont quand même oubliés de prendre la thune de la Banque de France, avec laquelle ils auraient pu négocier quelquechose de mieux que les tueries qu’il y a eut.
Alors pour c’qui est de la commune je ne m’en vanterais pas trop. C’est des fantasmes tout ça. Comme pour la ZAD.
Peut être que ça sera la même sur la ZAD si personne ne réagit et arrête de se tirer dans les jambes.
Qui apporte des solutions concrètes?
Ouais c’est vrai qu’les uns manipulent et sont entrain de perdre des alliés sur des territoires qu’ils pensaient “Amis” mais “Maintenant” ça n’a pas arrangé les choses.
En outre, il y a les autres qui sont absents et qui ne disent mots, alors ça veut dire qu’ils consentent!?… Toujours à se plaindre et à chercher la petite bête sans trouver de solutions dans un individualisme déconcertant.
ALors ça va les vilains insu ou les méchants appelo.
Quelles propositions réalisables proposer autre qu’une bonne chiasse de bouche?
Car nous ne sortons pas d’un espace gouvernable, balisé, codifié, encarté, nommé, renommé, compartimenté, territorialisé à un espace ingouvernable, sans frontières, libre, libéré,sauvage sans savoir d’où nous venons.
Quelques propositions. Le top c’est qu’il n’y a pas une ou deux solutions, mais plusieurs et ça c’est enthousiasment:
1. La médiation (posé les éléments de divergences, et trouver des points d’accords sur la vie quotidienne, sur les usages, activités au quotidien et que cela soit tous les ans remis en question comme pour une asso)
2. Des Ag en petits groupes pour donner la parole aux personnes qui ne parlent jamais. Afin de sortir de la facilité du gros groupe puissant qui écraserait les individus ou autres petits groupes (style THT juin 2012)
3. Qu’on arrête de continuellement se tirer dans les jambes (“jambisation” comme métaphore) lorsque chaque groupe pense être à la pointe de la lutte, avec son groupe d’affinités, que l’on soit insurrectionnaliste, féministe, appeliste, tikkuniste, nihiliste, anti autoritariste, pro fist, anti spéciste, anarko individualiste, communiste libertaire, queer féministe, schlaguiste, … (genre été 2015, parce qu’il y en a des belles à raconter)
4. Que les conflits puissent en parti se régler et trouver les moyens en posant la question
5. Voir ce qui a été mis en place depuis 2007. Ce que cette lutte nous a apporter. Quels sont les germes révolutionnaire, insurrectionnaliste, d’alternative citoyenne qui ont survécus et s’embellissent avec le temps. Auxquels nous prenons soin.
6. Qu’est ce que la ZAD à propagé autour d’elle. Qu’est ce que cela à permis en terme d’envisager une lutte aujourd’hui en France, en Europe, dans le monde…
7. Quelles sont nos références. Ce qui permet d’être différent et d’assumer cette différence tout en travaillant de concert. Ce qui permet aussi, de ne pas rester autocentrer sur notre lutte.
8. Penser à sa santé, physique, psychique, morale, hygiènique. Comment créer de la stabilité matérielle qui permet psychologiquement de se sentir dans de meilleures conditions que de subir les aléas, l’apathie, l’associabilité, l’inconfort, la jalousie, des douleurs mentales, des souffrances physiques?
9. Qu’est que construire la zad pour toi?
etc. etc. La Lotta Continua
il me semble bien avoir donné mon avis sur comment arranger les choses : ta médiation elle est dans les choux si le groupe accusé de ne pas écouter les avis des autres persiste à croire qu’il n’y a aucun problèmes. ça sert à rien de médiationner avec des gens qui s’en branlent, faut au moins être d’accord sur le point de départ et resssentir au moins une volonté de début de remise en question de la partie offensante.
et évidement que la commune c’est du fantasme, on en sait que ce qui en a été écrit. c’est justement pour ça que j’ai pris cet exemple. pour pas tomber sur des exemples de trahisons véritables “au nom du bien commun”, plus près de nous et carrément moins diplomates…
Bonjour,
C’est avec beaucoup d’attention que nous lisons l’ensemble de vos articles et commentaires, particulièrement instructifs en raison de leurs informations détaillées, qui permettent assurément d’améliorer notre travail et d’agrémenter nos dossiers jour après jour.
Les graphiques sociaux en notre disposition (qui nous permettent de visualiser et distinguer les différents individus, groupes et réseaux politiques, ainsi que la façon dont ils communiquent ensemble) ont été considérablement optimisés par votre intense participation, ces derniers mois, sur ce site que nous suivons avec une particulière attention. Nos services vous en sont très reconnaissants.
N’hésitez pas, à l’avenir, à contacter directement notre service central, par téléphone ou par mail, où vous pourrez, tout aussi anonymement, communiquer les faits et identités que vous auriez recueillis. Les informations ainsi transmises seront ensuite réparties aux services départementaux concernés :
Tél : 01 49 27 49 27
mail : DCSP-SDIG.secretariat@interieur.gouv.fr
Vous remerciant pour votre active collaboration,
les Services Départementaux du Renseignement Territorial 35 et 44.
C’est marrant, dans ce kit-ikea nommé “ensemble du mouvement”, cette construction qui tend à décrédibiliser les personnes qui s’inquiètent de l’avenir possible de la “diversité” sur la zad en les traitant de conspis ou traitres, et qui passent leur temps à menacer avec un chantage aux poula-guest au lieu de répondre sur le fond. Alors, pour ces personnes : attention, spoil : IL N’Y A AUCUNE INFO BALANCEE QUI NE SOIT DEJA CONNUE DES RG ! Ni sur ce texte, ni sur d’autres textes critiques que j’ai pu lire sur zad.nadir et qui ont pourtant surement eux aussi “mis en danger l’unité”.
D’après vous, le plan à la Machiavel du gouvernement, il sort d’où? Cela fait des années qu’il y a des désaccords, avec les mêmes racines, et qu’ils sont plutôt bien sourcés pendant les soirées où la parole se lâche. Et puis, attention, révélation : le porte parole de l’ACIPA et sa bande légalo-traitre (écolos-capitalo-compatibles ou paysans-cons-fédérés) conspirent depuis plus d’un an avec les Zautaurités Supérieures pour dealer l’abandon du projet contre la “pacification” de la zone. Avec un super tour de passe-passe : “Oui Oui” ils vont protéger tous les choix de vies… qui accepteront normes et lois, hein, faut pas déconner, ça suffit le skouate ! On dirait des parents qui ordonnent à leurs momes de ranger leur chambre. Sauf qu’on sort pas d’une teufe et qu’ils se comportent comme des parents maltraitants. Face à des jeunes et moins jeunes qui connaissent la liberté et son prix, aucune chance que ça marche sans révolte. Pas la peine non plus de leur dire d’aller Burir ailleurs, ou poGCOter à côté, ou Roy-quoi-boniser, c’est justement la peur de la normalisation qui fait rester celles et ceux qu’ils menacent ! Hé oui, le chantage s’accompagne souvent de culpabilisation, c’est bien connu comme technique. Comme si les échanges entre les luttes n’existaient pas déjà !
Maintenant, parlons “conséquences” de ce type de texte. Il ne contient aucun nom, ni “naration intime”, c’est à dire preuves factuelle de propos privés, encore moins de secret. Ce qui est décrit s’est passé sur un espace public.
Autre chose : ici, il n’y a aucun moyen de pister les gens qui publient ou commentent si j’en crois ce que dit le site. J’aurai plutôt tendance à lui faire confiance. En tout cas bien plus que facebook ou twitter où, oh wait, ça balance bien plus grave et depuis longtemps : d’après vous comment tant de gens arrivent par ici ?!
Tant que certains penseront que leurs attitudes dominatrices ou méprisantes sur le terrain des luttes ne sera pas un jour critiqué, tant que ces personnes réagiront par le mépris, la menace ou l’effacement de certaines nuances de gris de l’Histoire avec ou sans “Victoire”, il y aura ce genre de textes, qui piquent, mais hélas, toujours nécessaires. J’aurai surement pas écrit comme ça si j’avais été là, mais en lisant les commentaires, je peux difficilement donner tord à la colère qui l’a visiblement inspiré.
Plutôt q’invalider ce qui vous critique, faite comme le capitalisme : observez, aprenez, intégrez… mais sincèrement, humblement, POUR LE BIEN COMMUN.
C’est urgent !
“Moi j’connais qu’une seule politique dans ce métier: défourailler le premier!” Boule de neige 2001 – Oxmo Puccino
“Ce monde est rempli de personnes fausses, mais avant de juger, assurez-vous de ne pas en faire partie.”Tupac Shakur
“Finalement, l’issue ultime d’une guerre tout entière ne peut jamais être conçue comme un absolu. Souvent l’État vaincu y voit plutôt un mal temporaire, auquel les circonstances politiques de l’avenir pourront remédier.”
Carl von Clausewitz
“Comment ne pas être un pitbull, quand la vie est une chienne ?” Booba
“Ceux qui font des révolutions à moitié n’ont fait que se creuser un tombeau.” Louis Antoine de Saint-Just
“Le mauvais temps n’est pas le froid ou le gris. C’est ce qu’on s’était juré, qu’a force, on oublie.” Oxmo Puccino
“Comment veux tu que l’Etat nous respecte si entre nous on se comporte comme des traitres.” Kery James
“A notre époque, les révolutionnaires faméliques et crasseux n’existent pratiquement plus. Ils ont été atteints eux aussi par la vague de promotion sociale. Plus ils sont instruits et élégants, et plus ils sont à craindre.”
Un complot de saltimbanques – Albert Cossery
“Plus le combat est dur, plus la victoire est belle!” Booba
“Je ne parle pas aux cons, ça les instruit.” Audiard
“J’ai un cœur de pierre : bien sûr! Mais laisse-moi te préciser que c’est une pierre précieuse!” Maitre Gims
“Entouré de brebis comment me sentir menacé ? Si tu m’arrives à la cheville, fait moi le lacet.” Rocé
“Si t’as pas de raison de vivre, trouve une raison de crever.” Booba
En complément, c’est une vieille technique du Komintern de discréditer les critiques en affirmant qu’elles rendent service au pouvoir ou qu’elles informent directement le flicaille. Les Non fides ont reçu récemment le même type d’avertissement, et quelques autres de façon aussi débonnaire à d’autres occasions. La technique a beau être vieille comme la Politique, elle trouve toujours preneur…
On résume : une partie du mouvement a dealer avec les institutionnels et l’Etat. Une partie des radicaux (et pas que des gens de la MG et de cette tendance) ont choisi pour sauvegarder une stratégie de composition avec les citoyens non seulement de saborder l’unité des occupant-e-s mais également de participer avec zèle au nettoyage. Sachant que tout cela était depuis un moment dans les cartons…
Il y a des choix, et les choix ça s’assume… Et ça implique la disparition d’une certaine “puissance” collective.
Effectivement le pouvoir se frotte les mains mais la faute à qui ?