Lénine et marx n’ont jamais baisé comme nous
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Catégorie : Global
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Quand nous parlons de guerre sociale, nous le faisons parce qu’une pure analyse de classe ne nous suffit pas. Une vision marxiste du monde économique fait-elle sens pour un survivant de bashing [3] ? Pour unE travailleurEUSE du sexe ? Pour unE adolescentE sans-abri, en fugue ? Comment une analyse de classe, comme seul paradigme révolutionnaire, peut-elle promettre la libération à cELLeux d’entre nous qui avons entrepris le voyage au-delà des genres et des sexualités qui nous ont été assignés ? Le prolétariat en tant que sujet révolutionnaire marginalise touTEs cELLeux dont les vies ne rentrent pas dans le modèle du travailleur hétérosexuel.
On en est à mettre du Peggy Sastre, la « féministe » qui titre que la domination masculine n’existe pas, qui signe une tribune contre le mouvement metoo et qui s’inquiète de la montée de « la haine des hommes », d’un féminisme policier puritain, et se positionne contre la non-mixité?
Par ailleurs, s’il est juste de tenter d’insérer de l’analyse de genre et féministe dans la lutte anti-capitaliste, ce serait bien aussi que les mouvements queer et gay se rappellent que les problématiques économiques existent quand même, elles et eux ne sont pas non plus à l’abri d’avoir des œillères.
» saRtre » et pas » saStre «
Sans doute ! Mais est-ce que genre et sexualités ne sont pas tout bonnement la démultiplication d’hétérolande (et de la valorisation par la relation, le jeu du pouvoir, qui y ont toujours été attachés) ? Bref, n’est-ce pas du modèle social et comportemental genre et sexualités qu’il nous faut sortir (enfin si on veut réellement « autre chose », ce qui n’est évidemment pas aussi démontré qu’on voudrait bien le croire ?)
avoir la classe, faire ses classes, faire la classe, guerre de classes, moi je me casse…
moi j’ai pas fait socio, j’ai rien compris, on doit pas être du même monde que tu l’appelle classe ou pas…
Ceci est une traduction d’extraits du livre « Queer Ultra Violence : Bash Back ! Anthology » publié en 2011 par Ardent Press aux États-Unis, anthologie du mouvement queer insurrectionnaliste Bash Back !
« Les queers sont marquéEs comme des victimes tandis que la violence n’est jamais vue que comme l’outil des maîtres. Le projet anarcho-queer incarné par Bash Back ! est avant tout un refus du statut de victime et une réappropriation de la violence qui nous a été enlevée par l’idéologie progressiste et utilisée contre nous par nos agresseurs et par l’État. Le tournant opéré par Bash Back ! lors de sa rupture avec celleux qui ont refusé de reconnaître l’importance de cette réappropriation a été crucial. Il a permis de solidifier et de construire la cohérence de la tendance queer insurrectionnelle autour de la question de la violence… »
Sommaire :
– Introduction à l’édition française
– Vers la plus queer des insurrections
– Intimité criminelle
– “L’Enfer n’a de Furie plus grande” : Chronologie de l’insurrection Genderfuck
– Vers un transféminisme insurrectionnel
– Théorie de la Pute
– Le Pronom que je préfère est la Négation
– Anarchie de la mode : Entretien avec Le Boulevardier
– Milwaukee : Solidarité avec toutes les Tueureuses de Flics
– Bash Back ! est mort ; Vive Bash Back !
– Glossaire
Quand tu dis hétérolande tu parles de ce truc que tous les animaux de la planète ont besoin pour que leur espèce ne disparaisse pas, et qui s’appelle la procréation ? Non parce qu’on dirait que c’est un truc dégoûtant et horrible, mais en fait si l’espèce humaine existe c’est que des hommes et des femmes baisent entre eux … après je n’ai rien contre la disparition de l’espèce humaine, mais faut juste recadrer un peu le truc, si tes parents n’avaient pas été hétéros tu n’existerais simplement pas, donc faire les moralistes sur la sexualités des autres c’est bon …
Je trouve ça carrément débile de créer de telles fossées entre les sexualités … « hétérolande », non mais vous vous entendez sérieusement ? C’est quoi ces raisonnements binaires complètement ridicules ??? Et tu crois pas que le problème c’est de désigner les individus par leur sexualité ? De les enfermer dans une sexualité ? Tu crois pas qu’on peut avoir des multiples sexualités, et qu’il n’y a pas d’hétérolande ni d’homolande ? Et même, on peut ne pas avoir de sexualité du tout, et se sentir méga oppressé par l’hypersexualisation des uns et des autres.
Marre de ces politiques d’identité à la con qui rendent les discours tellement simplistes, tellement plats, tellement minables !
Re-érotiser l’espace public. Par l’orgie, nous pouvons déchirer le tissu du contrôle social et créer des zones d’autonomie de plus en plus larges, peuplées par davantage de singularités plus sexy encore, contenant chacune une géographie virtuelle-sexuelle inconnue de ce monde.
On a 17 ans et on baise au musée. Je suis à genoux, ta bite dans la bouche, au beau milieu d’oeuvres d’art maya et de statues de tigres. Nos murmures étouffés et nos respirations frénétiques deviennent un langage secret de pouvoir. Et nous, monstres en devenir, dévorons la retenue et les excuses, en une bouchée. Le monde vole en éclats quand nous jouissons, mais ça ne suffit pas. Nous voulons tout, bien sûr – exproprier l’espace public, le changer en une zone sauvage du devenir-orgie, et détruire ce qui nous barre la route.
Bash Back ! VERS LA PLUS QUEER DES INSURRECTIONS p 48 49
Pas mal le dernier 50 shades of grey !
Quand j’étais petite, les bourgeoises lisaient des trucs comme ça et s’excitaient ensemble sur du pseudo romantico-porno pseudo-sulfureux. Nous on avait pas le temps, on allait aux manifs. C’était en mai 68.
Que chacun en tire ce qu’il veut.
« Bash Back », « queer ultraviolence » et autres nouveaux concepts de hipster/trash branché c’est des défilés de mode post-modernes et post-structuralistes. Bref des trucs de bourgeois français ou qui voudraient être français.
le postmodernisme c’est satanique
il vaut mieux le modernisme libéral marxiste colonialiste humaniste métaphysique idéaliste
Ah ouais, toi tu comprend vraiment pas de quoi on parle… Cultive toi camarade, préalablement à tout commentaire cynique de deux lignes.
je suis pas super à l’aise avec le titre moi non plus et je me suis posé la question de ce que ça foutait en article localalors que c’est plus un truc pour la rubrique zines ou liens mais c’est pas moi qui ai modéré et ça a été remis en globalet y’a quelques commentaires intéressants au final, c’est pour ça que je ne l’ai pas mis en débat, mias si ça part en vrille, on avisera je pense.
« On en est à mettre du Peggy Sastre, la « féministe » qui titre que la domination masculine n’existe pas, qui signe une tribune contre le mouvement metoo et qui s’inquiète de la montée de « la haine des hommes », d’un féminisme policier puritain, et se positionne contre la non-mixité? »
Sources ?
Et c’est quoi le rapport entre la « guerre sociale » et « ta bite dans la bouche au beau milieu d’oeuvres d’art maya et de statues de tigres » ? Vraiment je ne vois pas, au moins scarface et le porno ne prétendent pas tant.
Ciel on demande des sources sur Indymedia!
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/01/10/31003-20180110ARTFIG00186-peggy-sastre-le-feminisme-policier-refuse-la-contradiction.php
(interview par Eugénie Bastié ça ne s’invente pas)
https://www.nouvelobs.com/societe/20170529.OBS0024/debat-la-non-mixite-un-passage-oblige-des-luttes-sociales.html
extraits:
Quant à « La Domination Masculine n’existe pas » (2015), c’est tout simplement le titre d’un de ses livres.
sartre
Non, Sastre.
D’ailleurs il n’y a aucun rapport entre Sastre et l’article.
Modos, apprenez à modérer… Il vous faut aquerir pour cela une culture politique. Ce site est vraiment entre les mains de n’importe qui.
Lien vers un zine de 2013, dont le titre a été changé. Aurait plus sa place dans la rubrique lien à la limite.