La police de macron : manifestations attaquées et racistes protégés.
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Catégorie : Local
Thèmes : AntifascismeExclusion/précarité/chômageImmigration/sans-papierEs/frontieresLoi travail 2016Répression
Lieux : NantesSéméac
– 19 juin à Nantes. Quelques centaines de personnes se réunissent sur une place pour protester contre les ordonnances de Macron. Musique, boissons, bonne ambiance. Quelques parpaings sont déposés devant l’entrée d’une banque en guise d’action symbolique. Immédiatement, la police intervient avec une extrême violence. Des syndicalistes sont matraqués à la tête. Des manifestants sont interpellés. Un père qui porte son bébé dans les bras est molesté. La police expliquera être intervenue pour empêcher les « dégradations ».
Ouest-France relayait le témoignage du père de famille : http://www.ouest-france.fr/societe/police/manif-nantes-j-ai-ete-braque-par-la-police-avec-ma-fille-de-2-ans-5111554
– Un mois plus tard, à Séméac dans les Hautes-Pyrénées. Des racistes se mobilisent contre l’accueil de familles de réfugiés dans un hôtel inoccupé. Pendant plusieurs heures, ils construisent tranquillement un mur de 20 mètres de long pour barrer l’accès au futur centre d’accueil. Les médias sont présents. La police laisse faire. Les manifestants xénophobes recevront même le soutien du maire et du député !
Ces deux actions sont rigoureusement identiques. A Nantes, il s’agit d’une manifestation sociale. La police de Macron a donc empêché avec une violence inouïe la tenue du rassemblement. A Séméac, il s’agit d’une mobilisation raciste. Les pouvoirs publics ont ouvertement soutenu le murage du centre. La répression est toujours politique.
Le quinquennat Macron s’ouvre avec un signal clair : frapper ceux qui luttent, et laisser faire l’extrême droite.
Depuis la création du FN par un autre monarque élu aux suffrages universelles le 10 mai 1981 et qui fut un des plus gros imposteurs du 20 eme siècle, la caste politique s’appuie de façon nauséabonde sur le fascisme.
La gerbe sur eux !