Chantage à la délocalisation

L’entreprise Bosch, largement bénéficiaire, vient d’obliger ses employés de l’usine de Vénissieux, à travailler 36 heures, payés 35, (avec hausse de salaire limitée à 1 % sur 4 ans, etc.), en faisant le chantage à la fermeture et la délocalisation vers un nouveau pays de l’Union Européenne. De plus, l’entreprise a imposé à ses salariés un référendum très médiatique : soit l’acceptation à plus de 90% par les salariés de ces mesures, soit la fermeture du site. Le résultat rappelle les scores et les méthodes des pires dictatures.

Augmentation du temps de travail : la nouvelle offensive patronale

Après avoir commencé en Allemagne la même stratégie est reprise en France. Le même chantage est appliqué : délocalisation ou augmentation du temps de travail sans compensation. De plus ce rapport de force doit être « démocratiquement » accepté par les salariés, comme s’ils désiraient bosser davantage et gagner moins pour valoriser le cours de l’action en bourse ! À court terme, c’est la perte des acquis des 35 heures. Et à moyen terme, l’alignement des conditions de travail sur celle du tiers-monde pour rester « compétitif ». Cette situation est possible parce que les travailleurs ne sont pas organisés pour résister. L’argument patronal est direct et brutal : fini l’alibi de « la crise », rémunération immédiate des actionnaires, quel qu’en soit le coût économique et social.

Une arme des travailleurs : le boycott

Face à ces méthodes ignobles, il faut exprimer notre refus. Ne plus acheter de produits Bosch, pour montrer ainsi qu’on rejette cette nouvelle politique patronale, capitaliste.

Chantage à la délocalisation = boycott

Boycott Bosch

Rejoignez la campagne « boycott Bosh » : boycottbosh@no-log.org

Une affiche et un autocollant existent, contactez-nous.