Journal intime d’un sauvage
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Global
Thèmes : Actions directesArt/culture
Lieux : Grenoble
cher journal ,
ce vendredi soir j’suis sorti triste de compter les jours qui passent.
et les choses qui changent pas assez,
comme j’étais en colère
j’ai éclater une première banque de 12 coups de marteau.
(j’ai été acclammé par un type bourré geulant vas y casse tout pendant que je m’attelais a la tache)
j’avais encore grave la rage.
du coup j’ai été peté une 2ème banques plus loin.
11coups de marteau.
(cette fois un autre type m’a demandé ce que je foutais j’me suis retourné et lui ai dit tu veux mourir toi bouffon ? – il est parti en courant)
je hais tout ces spectateurs et citoyens.
après je suis parti en riant (comme quoi ca arrive encore).
en petant des trucs j’ai pensé au compas K. de montreuil. et aussi au compas damien.
même si je sais que quelques coups de marteau dans une banque c’est bien dérisoire.
a propos de banque, j’ai eu une pensée également pour celleux qui ont le courage de les braquer.
j’les embrasses fort..
Autocontemplation, quand tu nous tiens…!
Que cherches-tu en postant ça ici ? Une pluie de commentaires d’admirateur-ices pour récompenser ton courage et gonfler ton égo ? T’as besoin de partager ça parce que tu es trop content de toi-même pour le taire et/ou que tu ressens le besoin d’être admiré pour ta combativité ?
Ou alors pour bouffer le nez au soçdem qui viendra (peut-être) troller à te dire que “c’est pas très très bien de faire ça” !?
Sérieusement, je ne vois pas vraiment l’intérêt de poster ce genre d’articles sur Indymedia, mis à part de se mettre en danger soi-même. Un style ça se reconnaît, la police sait où chercher ses infos (dont Indymédia, comme ça s’est vu dans quelques procès en cours) et regroupe tout ce qui peut lui être plus ou moins utile pour coller des gros dossiers mûris trois ans à l’ombre de ses bureaux pour coller un tas d’affaires sur une poignée de personnes. Sois sûr que ce communiqué en fait partie.
J’vais pas jouer le flicard à te dire ce qu’il faut faire ou pas dans ta lutte contre ce monde, tu le sais mieux que moi, mais j’te donne juste un conseil : que ton envie que tes actes soient reconnus pour ce qu’ils sont n’ouvre pas des brèches dans ta méfiance ppour ne pas finir comme tant d’autres dans les geôles de l’état.
… et comme toujours… gare à l’égo, c’est notre pire ennemi à tou-tes.
Sur ce, joyeux bordel !