La mairie expulse (illegalement)
Category: Local
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Jeudi 17 juin, après 48H de pressions, des représentantEs de la ville accompagnéEs de policiers et d’un serrurier ont forcé, sans procédure pénale préalable, une maison occupée depuis 10 jours par un collectif non-mixte de femmes. “fraülein 51”, en plus d’être un lieu de vie, visait à devenir un lieu de réunions, de créations artistiques et d’échanges de savoirs, entre femmes.
La mairie, propriétaire des lieux, se permet des expulsions alors qu’elle possède des batiments inutilisés. Aussi elle nie le droit au domicile (art 432.8 du code pénal). Ainsi non contente de mettre des gens à la rue, elle agit en toute illégalité, sans la procédure judiciaire, qui permet d’obtenir un délais avant l’expulsion.
La situation de ce lieu n’est hélas pas isolée, un autre squat est actuellement menacé de la même façon.
Vous pouvez faire pression sur la mairie (par téléphone, fax, lettres, mail…)
Et voilà!
Envoyez vos infos sur les squats à
ainsi qu’à la liste liste de diffusion d’infos autour des luttes des squats à [squats-fr-diffusion@squat.net->squats-fr-diffusion@squat.net] !
Et bonne(s) réouverture(s) à toutes !
Peut être que le collectif aurait pu demander faire une demande à la Mairie pour obtenir un local au lieu de squatter ?
Pour le 432.8 ( ) est ce qu’on peut qualifier un endroit occupé par des personnes sans contrat de location ou acte de propriété soit comme un domicile ?
le 432.8??? mais t’as vu la nature de tes references??? “legigrance.fr”… c’est une blague???
une demande a la mairie, en fait je crois que tu n’as juste rien compris…le fait de squatter curieusement c’est pas un hasard. alors plutot que tes sites gouvernementaux, va faire un tour sur squa.net…
et puis je me demande bien pourquoi je perds mon temps à te répondre. demerde toi…et fait tes demandes a la mairie….
à bon entendeur.
Outre que le squat “politique” est souvent le fruit d’un désir de rupture avec les institutions, dans une démarche d’autonomie vis à vis des autorités, il est tout simplement illusoir d’espérer obtenir quoi que ce soit en en faisant la demande à la mairie. Dans la plupart des grandes villes, la liste de demandes de logements s’étend à perte de vue, quand bien même de nombreux logements appartenant à la municipalité demeurent à l’abandon. On ne compte pas les associations mandiant un local depuis des années. Face à ce constat, le squat peut constituer une démarche volontaire, une critique en acte de l’absurdité de la propriété privée.
Sinon, pour ce qui est des technicités légales, les occupant-e-s “sans droit ni titre” peuvent bel et bien prétendre à des droits. Le squat n’existe pas en tant que tel dans la loi française – aussi les squatteureuses, s’illes établissent que le squat est leur lieu de résidence principal, peuvent bénéficier – théoriquement – des droits qui sont ceux de locataires face à un propriétaire souhaitant les dégager.
Plus d’infos dans le “squat de A à Z, mais il manque sûrement quelques lettres”, disponible sur http://squat.net/fr/.
Y en a marre de la dictature des squatts, du n’importe quoi-n’importe où-n’importe quand : il y a des lois et il faut les respecter, et si elles ne conviennent pas à LA MAJORITÉ, on peut les changer mais par une voie légale, qui demande certes du temps, mais qui permet de faire accepter et appliquer une décision à l’échelle de la Société (dont nous faisons tous partie intégrante).
De plus une mairie ne peut pas accorder des aides à tout va en jetant l’argent par les fenêtres ! C’est quand même abrutissant, tous ces gens qui réclament du fric sans savoir ce que c’est que d’en gagner…
ça devient une véritable mode de faire n’importe quoi, et il y a même des jeunes biens comme il faut(par exemple des étudiants, eh ouais) qui osent mendier dans la rue pour faire “style” : “chuis en galère” “c pas cool” “la société M rejète, c dégueu !”, et je les invente pas parce que j’en ai rencontré, et il y en a de plus en plus. Quant tu discutes avec eux, ils t’expliquent leurs combines pour gagner du blé “tranquille”…
quant au rejet de la propriété privée, ça me fait doucement rigoler: allez demain je viens chez toi, je m’installe sans durée limitée, je revends ton ordi et ton électro-ménager parce que ça t’appartient pas et que j’ai besoin de blé, je branle rien, je bosse pas, tu me payes tout, surtout tu me fais la bouffe (et de la bonne encore), tu ranges et tu me prêtes ta nana…eh ouais, faut partager !
Faudrait arrêter les drogues psychédéliques…
et ça serait bien de remettre à l’heure votre horloge le message est posté à 11 h 07, et non pas à 3 h 05…
Les serveurs hébergeant le site indymedia nantes n’étant pas en France à cause de lois (très contreversées) liberticides, les horloges du site indiquent l’heure du pays hébergeant. Pour le reste, les propos que tu tiens sont tellement limités à une seule vision et une seule pensée que je n’ai aucune envie de te répondre. Garde tes Œillères et que tourne la terre…
okay, discutons quand même, si vous vous en sentez capable, même si on ne peut obliger personne d’intellectuellement honnête à débattre : cependant votre média est tellement libre et détaché de toute influence, que les références du site http://squat.net/fr/. sont purement basées sur l’idéologie communiste. Alors question de pensée unique, il me semble que les oeillères…d’ailleurs je ne parle pas selon une idéologie mais bien par expérience humaine, par vécu, et en général ça colle rarement avec la théorie. Et vous ne pouvez quand même pas me dire que l’internaute Hashar partage véritablement vos opinions.
de plus, je ne suis pas contre les aides sociales, si cela était sous-entendu, heureusement qu’il y en a car nous pouvons tous tomber au plus bas de l’échelle sociale, notre petit monde douillet peut s’écrouler en un clin d’oeil. Mais en aucun cas cela ne peut justifier le laisser-aller, le sien propre, et celui de nos semblables. Profiter de tout sans contre-partie, en crachant sur un soit-disant “système” dont nous profitons largement me semble immoral.
Dans le même ordre d’idée, ce qui m’interpelle, c’est la terminologie “lois liberticides”, “dictature”, et autres, que l’on trouve sur cette page ; pourtant je relève là un paradoxe évident: quelle crédibilité vous accordez, si d’un côté vous vous élevez contre le “système” et ses lois, et si d’un autre côté vous enjoignez les gens à user de la loi pour arriver à leurs fins ? Le garant de la loi, c’est l’État, et c’est donc lui qui va permettre à ces gens d’agir. Comment voulez-vous détruire ce qui vous protège ? Je trouve cela étonnant et socialement suicidaire.
Mais si vous ne souhaitez pas répondre, je ne vous en voudrais pas, les arguments vous manquent peut-être. Cependant veuillez me laisser l’espoir que le dogmatisme n’a pas encore gangréné internet.
à titre de précision voici la définition du petit Larousse de la tolérance, qui montre que j’ai le droit (et peut-être le devoir, au nom de la démocratie) de penser différemment, droit qui ne saurait m’être enlevé, en vertu même des principes énoncés plus haut :
“Tolérance: Respect de la liberté d’autrui, de ses manières de penser, d’agir, de ses opinions politiques et religieuses”
Honnêtement, qu’en pensez-vous ?
Bien amicalement, Yann
Puisque vous avez fait un pas, à mon tour d’en faire un.
_ Sur un plan global, effectivement, indymedia est un site radicalement pas à droite, mais pas seulement à gauche et pas uniquement radical. Il est évidemment légitime d’avoir une opinion personnelle, et vous avez parfaitement le droit de ne pas être d’accord avec ce qui est écrit plus haut. Mais en venant ici, et en tenant les premiers propos que vous avez tenu, vous vous attendiez à quoi ?
Vous parlez de terminologie ? mais il me semble que c’est vus qui employez le mot dictature, non ? Au risque de vous déplaire, oui, des squateur-e-s ont des droits. Et oui, des lois peuvent être liberticides. Il n’est nul besoin de dictionnaire pour vérifier cela, mais juste se renseigner et accepter des voir les choses différemment. Et figurez-vous qu’il existe un phénomène incroyable : tous les squatteur-e-s n’ont pas la même pensée, la même conception politique de leurs actes ou non, … ce qui rend tout jugement “à-priori” encore plus difficile!
Tout ce que je dis ici n’engage QUE MOI. je ne suis pas squateuse. je ne fais pas ce choix là pour ma vie, mais je soutiens completement cette démarche, entre autre parce qu’elle consiste à réquisitionner ce qui est vide pendant que des individu-e-s s’en mettent plein les poches et que d’autres dorment dehors à force d’attendre.
Mais ce sujet est immense et j’avoue ne pas avoir envie de discuter par ce biais. Le commentaires ne sont pas là pour ça, indy n’étant pas un forum… Peut-être vous croiserais-je, vous ou un autre, dans la vraie vie et peut-être aurons-nous l’occasion de discuter plus clairement. En attendant, je vous conseille de faire un tour plus approfondi sur ce site que vous décriez. Côté légal au moins, il peut vous apprendre des choses. Et là, je ne suis pas en train de dire non plus que je n’ai rien à apprendre !