A rennes comme ailleurs, non aux provocations et violences policières, libération immédiate des manifestant-e-s interpellé-e-s!
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Category: Local
Themes: Exclusion/précarité/chômageLuttes étudiantes/lycéennesLuttes salarialesResistances
Places: Rennes
Le NPA dénonce la répression et les provocations policières. Nous exigeons la libération immédiate du manifestant arrêté. Nous exigeons qu’il n’y ait aucune poursuite judiciaire.
Le gouvernement, dont le discrédit n’a d’égal que sa servilité à l’égard du patronat, multiplie les provocations et les interventions violentes de la police – comme à Metz, Strasbourg, Nantes, Tolbiac etc. – pour mettre en scène un problème d’ « ordre public » et criminaliser l’activité militante dans le cadre de l’état d’urgence. A Rennes, il l’avait déjà fait contre les manifestant-e-s et les trois carnavaliers anti—aéroport qui sont encore incarcérés.
Il y a dix ans, les jeunes et les travailleurs faisaient abandonner le contrat première embauche (CPE) au gouvernement Chirac-Villepin. Hollande et Valls ne méritent pas un autre sort. Aucune intimidation n’empêchera celles et ceux qui n’ont pas d’autre choix que de défendre leur avenir, leur condition de vie et de travail à agir.
Le NPA appelle les jeunes, les travailleuses et les travailleurs à participer massivement à la mobilisation de la semaine prochaine. Les manifestations et les grèves doivent se multiplier ! On vaut mieux que ça !
L’UL CNT de Rennes se félicite de la réussite de la manifestation, initiée par les mouvements de jeunesse et notamment étudiants, du 17 mars 2016 contre la loi El Khomri. En effet, 7000 personnes se sont retrouvées dans les rues de Rennes pour affirmer leur refus de ce projet de loi hyper rétrograde. Celui-ci n’est ni amendable, ni négociable !
Pour autant, nous tenons à dénoncer l’attitude policière, encore une fois très répressive vis-à-vis de cette manifestation légitime de colère populaire. Le cortège vient, très logiquement, frapper à la porte de la mairie PS de la ville, et c’est la BAC qui nous reçoit : quelques secondes, une charge, quatre baqueux sur un manifestant. Celui-ci n’a, encore une fois, pas eu d’autres torts que de ne pas courir assez vite… Cela a déjà été le cas à de nombreuses reprises à Rennes ces derniers temps, et notamment lors du Carnaval en soutien à la ZAD de NDDL le 20 février dernier : trois camarades en prison ferme pour plusieurs mois.
L’attitude policière est clairement scandaleuse et révoltante ! Il s’agit d’en prendre un au hasard et de faire un exemple. Qu’il prenne tout seul pour tout le monde. Qu’il prenne peur et qu’il ne revienne plus manifester. Nous n’en sommes qu’à la deuxième manifestation contre ce projet de loi, et déjà les heurts sont nombreux à travers tout le pays (Nantes, Lyon, Paris, …etc). L’Etat d’Urgence a bon dos. La soi-disant lutte anti-terroriste a bon dos. Ce sont clairement les mouvements sociaux qui sont visés, tout comme dans l’ensemble des lois votées par le parti socialiste au pouvoir. Mais nous ne nous laisserons pas faire. Nous ne nous laisserons pas museler par une bande de pantins aux ordres du patronat. La lutte ne fait que commencer.
Libération immédiate de nos camarades
A bas l’Etat d’urgence
Retrait des lois El Khomri et Macron
UL CNT Rennes, le 17 mars 2016
http://www.cnt-f.org/ul.rennes/spip.php?article284