Fin février, on apprend par le ouest france qu’une personne est morte suite à l’intervention de la gendarmerie à Mayenne (53).

Cela s’est passé dans la nuit du 14 au 15 janvier, et l’article précise que le journal ne vient que de l’apprendre, soit plus d’un mois après. Comble du déni la personne est juste nommé comme une personne psychiatrisée et son nom n’apparait ni dans l’article (en fait il y en a eu deux) , ni dans la rubrique des obsèques. On apprend qu’une autopsie est apparemment en cours sur la demande de la mère de la personne mais soit elle ne fait que commencer fin février ou le résultat de l’autopsie n’est pas encore révélé plus d’un mois plus tard. La personne serait morte des suites de l’utilisation d’un taser (appareil à impulsion électrique dit de défense) et aurait fait une crise cardiaque plusieurs plus tard.

Cela semble effectivement probable car cette arme est très controversé aux États-Unis et au Canada où le taser a causé de nombreuses morts et serait utilisé par la police pour des actes de tortures, entrainant parfois la mort plusieurs dizaines de minutes ou plusieurs heures après les coups. De nombreuses alertes ont mis de la visibilité sur cette arme qui est utilisé à l’inverse de ce à quoi elle est prévue (c’est à dire neutraliser les gens sans donner la mort…). En effet son intensité est réglable à la guise des flics et son usage réglementé comme par exemple sur le nombre de fois qu’ils peuvent l’utiliser sur une même personne, ce qui n’est évidemment pas respecter par ces tortionnaires de l’ordre. Dans tous les cas il est impossible de savoir si la personne visée est cardique ou non. Bref c’est juste un engin de torture et de mort de plus à disposition des flics…

En ce qui concerne ce jeune de mayenne peut-être des gens auraient ou pourraient avoir d’autres infos!

il est important de préciser que Mayenne est une ville d’à peu près 10000 habitant-e-s, et que déjà en 2000 un jeune avait également périt dans les geoles de cette sinitre ville. À l’époque la version officielle était qu’il s’était étranglé avec son pull lors d’une soit-disant crise de démence. Les flics n’avaient donc pas été inquiétés, peut-être juste un peu sermonés.

Quelque soit les raisons de l’intervention des flics, cette personne ne méritait pas de mourrir après une longue agonie.

La peine de mort a été retiré des mains de la justice, si on peut dire,

Retirons le permis de tuer des mains des flics

Ne laissons pas cette mort invisible plus longtemps, réagissons de la manière qui nous semble le plus approprié!

ni oubli, ni pardon