Nddl: hollande ! c’est le moment ! copain s’opposera fermement à toute expulsion !
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Local
Thèmes : Zad
Lieux : Notre-Dame-des-Landes
zad NDDL
un groupe pour rassembler tout ce qui se publie ici au sujet de la Zone A Défendre ET Zone d'Autonomie Définitive de Notre-Dame-des-Landes
Nous appelons, une nouvelle fois, Mr Hollande a annoncer, avant qu’il ne soit trop tard, la suspension de toutes les procédures d’expulsion jusqu’à l’aboutissement de la totalité des recours juridiques, de prononcer la remise à plat de la DUP et le lancement d’une étude réellement objective de l’optimisation de l’aéroport actuel.
Afin de développer la position de Copain dans ce contexte, nous invitons la presse à une conférence que nous tiendrons demain mercredi 27 janvier à 12h00 au Liminbout à Notre Dame des Landes.
Il n’y aura pas d’aéroport à Notre Dame des Landes, Nous mettrons tout en œuvre pour empêcher la disparition des terres de la ZAD et de tous ceux qui la font vivre.
Copain 44
Nous, paysans et sympathisants de Copain 44 et d’ailleurs, sommes tous venus, aujourd’hui, avec nos tracteurs vigilants, pour manifester notre totale soutien et notre solidarité avec les occupants de la ZAD, historiques ou non. C’est aussi pour réaffirmer notre totale détermination et notre colère.
Lundi 25 janvier, par son jugement, le juge du TGI de Nantes a clairement remis la responsabilité de l’expulsion des habitants et paysans historiques, sur la ZAD de Notre Dame des Landes, entre les mains de François Hollande et de son gouvernement.
Par son jugement, il rend les fermes expulsables, immédiatement.
Dès demain, le pouvoir en place est autorisé à ordonner la saisie et la séquestration des cheptels, matériels et troupeaux.
Nous paysannes et paysans de Copain du 44 et d’ailleurs, ne pouvons admettre que nos collègues de Notre Dame des Landes et leur fermes soient considérés comme des malfrats que l’on peut virer sans délais et sans solutions de secours.
Non, en réalité, ceux que l’on veut virer comme des malpropres, sont des militants de la première heure qui ont décidés de résister jusqu’au bout, malgré toute la précarité pour eux et pour leur famille. Ils sont encore là aujourd’hui, parce qu’ils savent toutes les incohérences et les mensonges du dossier de la déclaration d’utilité publique, et qu’ils ne peuvent admettre que l’on rase leurs habitations ou leurs fermes, pour servir des intérêts économiques privés ou des ambitions politiques qui n’ont rien à voir avec le dossier.
Aujourd’hui, les occupants historiques ou non, sont devenus pour nous tous les portes drapeaux de nos engagements respectifs pour une autre conception du développement du territoire, de la protection de la biodiversité, de la relocalisation de la production alimentaire, d’une nouvelle façon de penser le vivre ensemble, respectueuse de l’homme et de son environnement.
C’est pour cela que nous sommes là aujourd’hui, pour faire la démonstration que nous nous opposerons fermement à toute expulsion des occupants de la ZAD et à toute tentative de démarrage de travaux quel qu’ils soient.
A la moindre tentative de passage en force, nous serons des centaines avec nos tracteurs vigilants sur la ZAD et sur tous le territoire français pour tout bloquer, avec les dizaines de milliers d’opposants qui sont dès à présent prêts à agir.
Plusieurs de nos collègues paysans, comme d’autre opposants au projet d’aéroport sont aujourd’hui traduits en justice, après avoir été arrêtés au cours de rassemblements ou actions revendicatives collectives. Il s’agit bien là d’inculpations politiques visant à briser le droit à manifester ou d’exprimer un désaccord citoyen par la criminalisation de l’action syndicale et de la revendication sociale.
Nous rattachons sans ambiguïté ses inculpations politiques à la récente condamnation des syndicalistes de Goodyear, à Amiens, à deux ans de prison dont 9 mois fermes, aux syndicalistes d’Air France licenciés ou à nos collègues paysans de la Somme opposés à l’usine des mille vaches également condamnés comme des délinquants.
Si nos gouvernants pensent pouvoir museler notre colère par cette répression, l’effet est tout inverse, elle ne fait que mobiliser plus de soutiens et de solidarité.
Nous appelons donc, encore une fois, M.Hollande a annoncer, avant qu’il ne soit trop tard, la suspension de toutes les procédures d’expulsion jusqu’à l’aboutissement de la totalité des recours juridiques, de prononcer l’annulation de la DUP et le lancement d’une étude réellement objective de l’optimisation de l’aéroport actuel, et à terme, l’abandon définitif de ce projet d’un autre temps.
Dans l’attente, les actions des paysans de Copain menées ces dernières semaines vont continuer et s’amplifier.
Seule une annonce claire et sans ambiguïté du président Hollande nous ramènera dans nos fermes.
Il n’y aura pas d’aéroport à Notre Dame des Landes,
Nous mettrons tout en œuvre pour empêcher la disparition des terres de la ZAD et de tous ceux qui la font vivre.
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