Appel d’offres de la zad – pour le construction d’un avenir sans aéroport – 30 & 31 janv.
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Category: Local
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Places: Notre-Dame-des-LandesZAD
Cet appel d’offres s’adresse à toutes celles et ceux qui participent à la lutte dans la région et bien au-delà, qu’ils soient organisés en comités ou en groupe d’amis. Il est destiné à renforcer les structures collectives, matérielles, agricoles, défensives et festives existantes sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Il s’agit de travaux divers, adaptés à tous les goûts et à tous les corps de métier. Les chantiers mentionnés devront être effectués, ou tout au moins sérieusement démarrés, les 30 et 31 janvier 2016. Des chantiers se poursuivront sur la ZAD tout au long de l’année. Chaque comité ou tout individu entreprenant est invité à nous faire part du lot qu’il souhaiterait pourvoir et sera mis en contact pour la mise en œuvre avec les membres référents du « Comité de pilotage pour un avenir sans aéroport ». Chaque comité ou groupe responsable d’un chantier sera invité à jumeler, à ce moment là, le lieu-dit, chemin, lieu de vie ou d’activité concerné sur la ZAD, avec un lieu de son choix dans sa bourgade ou son quartier, pour que les échanges se prolongent bien au-delà du week-end.
Puisqu’il n’y aura pas d’aéroport, cet appel d’offres vient remplacer et annuler celui formulé par la Préfecture fin octobre, et répondre ainsi aux menaces du gouvernement de venir effectuer ses propres travaux aéroportuaires nuisibles et autres opérations policières mortifères.
– La liste complète des chantiers proposés est disponible sur zad.nadir.org. Toutes les candidatures seront retenues. Les dossiers doivent être envoyés au comité de pilotage avant le 10 janvier : appeldoffreszad@riseup.net
– Pour toute demande sur les conditions de réalisation, même contact.
Voici un première liste non exhaustive des lots à pourvoir, la liste complète des chantiers sera en ligne à partir du 10 décembre, ainsi que la liste des signataires de l’appel d’offres (les diverses composantes qui co-signeront l’appel)
Lots à pourvoir – liste mise à jour le 25 décembre :
Lot n°1 : Débroussaillage et installation de clôtures, Groupe Vache, Bellevue.
Lot n°2 : Rénovation des douches et espaces communs, Wardine.
Lot n°3 : Débroussaillage des ronces sur les murs d’une vieille étable, Sylvie et Marcel, Limimbout.
Lot n°4 : Entretien des haies plantées en 2013, Dans les 24 ha en culture collective.
Lot n°5 : Installation de clôtures, Groupe Mouton, Rosier.
Lot n°6 : Construction d’un espace de stockage séchage et de réunion, Groupe Plantes Médicinales, Rouge et Noir.
Lot n°7 : Réouverture d’une entrée de champ + rebouchage et nettoyage du chemin, 100 Noms.
Lot n°8 : Construction d’un mur d’escalade collectif, La Grée.
Lot n°9 : Réalisation de l’aménagement intérieur de l’Auberge des Q de plomb, Limimbout.
Lot n°10 : Réalisation d’un mezzanine de 20m², Fosses Noires.
lot n°11 : Re-création d’un chemin pédestre Le Tertre – La Freuzière – St Jean du Tertre
Lot n°12 : Réalisation d’une mezzanine, réfection de l’électricité et rénovation de la salle de bain collective, Domaine libéré.
lot n°13 : Mise en place d’une pépinière de châtaigners, destinés à être plantés en pleine terre sur la zad à l’hiver 2016-17, Reclaim the Fields (ce lot sera réalisé à distance et non sur la zad)
lot n°14 : Signalisation des entrées de la zad, amicale Dijon-Notre-Dame-des-Landes
lot n°15 : Montage d’une serre, Rouge et Noir
lot n°16 : Aménagement de la salle de réunion par COPAIN, Bellevue
lot n°17 : Hangar Bergerie au Rosier par COPAIN, Rosier.
Lot n°18 : Travaux pour l’atelier de transformation de la conserverie, la Noë Verte, à la Noë Verte.
Lot n°19 : Fabrication d’un dôme-serre, champ Arboretum.
Pour répondre à cet appel d’offres ou pour toute question le concernant : appeldoffreszad@riseup.net
Signataires : COPAIN, ADECA, Naturalistes en lutte, ACIPA, Sème ta ZAD, Q de Plomb , Collectif des Ecologistes Libres et Autonomes, La grange antiTHT et antinucléaire de Montabot, comité soutien St Herblain/Indre, Comité Anti Aéroport de la Chapelle sur Erdre (CAAC), collectif Bon pied bon oeil, Parti de Gauche, EELV.
—————> l’affiche et le tract sont téléchargeables en fin d’article <—————
Cet appel d’offres s’appuie sur les bases communes établies par le mouvement pour l’avenir de la ZAD :
Puisqu’il n’y aura pas d’aéroport …
« Nous défendons ce territoire et y vivons ensemble de diverses manières dans un riche brassage. Nous comptons y vivre encore longtemps et il nous importe de prendre soin de ce bocage, de ses habitant-e-s, de sa diversité, de sa flore, de sa faune et de tout ce qui s’y partage.
Une fois le projet d’aéroport abandonné, nous voulons :
1- Que les habitant-e-s, propriétaires ou locataires faisant l’objet d’une procédure d’expropriation ou d’expulsion puissent rester sur la zone et retrouver leur droits.
2- Que les agriculteurs-ices impacté-e-s, en lutte, ayant refusé de plier face à AGO-VINCI, puissent continuer de cultiver librement les terres dont il-elles ont l’usage, recouvrir leurs droits et poursuivre leurs activités dans de bonnes conditions.
3- Que les nouveaux habitant-e-s venu-e-s occuper la ZAD pour prendre part à la lutte puissent rester sur la zone. Que ce qui s’est construit depuis 2007 dans le mouvement d’occupation en terme d’expérimentations agricoles hors cadres, d’habitat auto-construit ou d’habitat léger (cabanes, caravanes, yourtes, etc), de formes de vies et de luttes, puisse se maintenir et se poursuivre.
4- Que les terres redistribuées chaque année par la chambre d’agriculture pour le compte d’AGO-VINCI sous la forme de baux précaires soient prises en charge par une entité issue du mouvement de lutte qui rassemblera toutes ses composantes. Que ce soit donc le mouvement anti-aéroport et non les institutions habituelles qui détermine l’usage de ces terres.
5- Que ces terres aillent à de nouvelles installations agricoles et non agricoles, officielles ou hors cadre, et non à l’agrandissement.
6- Que ces bases deviennent une réalité par notre détermination collective. Et nous porterons ensemble une attention à résoudre les éventuels conflits liés à leur mise en œuvre.
Nous semons et construisons déjà un avenir sans aéroport dans la diversité et la cohésion. C’est à nous tout-e-s, dès aujourd’hui, de le faire fleurir et de le défendre.
Les 6 points susmentionnées ont pour but de poser les bases communes nécessaires pour se projeter sur la ZAD une fois le projet d’aéroport définitivement enterré.
Ils ont été réfléchis au sein d’une assemblée régulière ayant pour objet de penser à l’avenir des terres une fois le projet d’aéroport abandonné. Assemblée qui regroupe des personnes issues des différentes composantes du mouvement de lutte. Ce texte a été longuement débattu, à plusieurs reprises, dans de multiples composantes et espaces d’organisation du mouvement. »
Répondre à appeldoffreszad[at]riseup.net
La date de réception des candidatures a été repoussée au 24 janvier, il est donc encore temps de vous manifester !
Trois nouveaux ont été ajoutés dernièrement :
-Lot n°20 : Réparation d’un photocopieur Konica Minolta Bizhub C650 (bourrage papier), à la Maison rose.
-Lot n°21 : Réalisation de l’étanchéité de “Kicar”, au Liminbout.
-Lot n°22 : Pose de vitre/enduit argile, à la Noë Bernard.
Et si vous n’avez toujours pas postulé d’ici là, et bien venez tout de même : notre “bureau d’intérim”, installé à la Wardine, se chargera de vous trouver un chantier à votre pointure !
Le week-end commence le samedi à 10h (rdv directement sur votre lieu de chantier si vous êtes inscrit-e, sinon au “bureau d’intérim”), et se terminera par un pot de clôture à 17h le dimanche, à la Wardine.
Samedi de 18h à 20h (à la Wardine) est prévu un temps d’échange d’infos sur la situation, suivi pour celleux qui le veulent d’une discussion pour préparer les prochaines rencontres intercomités.
A 14h le dimanche, balade guidée sur la zad si vous ne connaissez pas les lieux.
Pour la logistique : les organisateurs-ices des chantiers se chargent de nourrir les gens et/ou des cantines à prix libre sont prévues. Les personnes inscrites en amont seront a priori logées “en dur”, en revanche nous ferons de notre mieux mais nous ne pourrons pas garantir d’héberger ainsi toutes les personnes arrivant le jour même … Venez avec vos matelas, sacs de couchage, etc.
Pour le Comité de pilotage de l’appel d’offres de la zad.
Demandes de matériel concernant certains chantiers :
– lot n°6 : 6m de buse béton, remblai
– lot n°10 : reste à acquerir le plancher (en dalle osb par exemple) : bon plan bien venu. Scie circulaire a onglet bien venue aussi.
– lot n°11 : pelles, pioches, houes, tronçonneuse, hachettes, faucilles, remblais, sable, drains, buses, minipelles, menhirs.
– lot n°12 : poutres
– lot n°25 : matériel électrique divers (disjoncteur différentiel triphasé 30 mA/40A, disjoncteurs 10 16A et 20A, tableaux élec, câbles différentes sections : 2,5mm ; 16 et plus, dominos, boîtiers de dérivations etc.), outils de débroussaillage et taille d’arbres et haies, joint silicone et pistolet, chutes de carrelage, taloche et raclette pour la mosaïque, 2 ou 3 palettes pour la rampe, divers outils de bricolage, peintures, rouleaux, etc…
– lot n°18 : tuyauterie, bouche d’évacuation, carrelage, ciment
– lot n°19 : bois genre palettes, clous, vis et bâches transparentes
A bientôt outils en mains !
Samedi 30 et dimanche 31 janvier, plus d’un millier de personnes sont venues participer aux chantiers collectifs organisés sur la Zad. Une action festive et mobilisatrice, alors que le mouvement entend maintenir la pression dans les mois à venir.
Les menaces d’intervention du gouvernement ne semblent pas atteindre l’énergie communicative qui émane de la Zad (zone à défendre), alors même que la justice vient de valider l’expulsion d’occupants et paysans « historiques », et que la répression continue de s’abattre sur les militants (interpellations, gardes à vue, procès…).
Nourrie de la confiance et de la force accumulées lors de récentes aventures imaginées ensemble (tracto-vélo de 500 km sous état d’urgence, “prise” de Versailles lors d’un mémorable banquet, occupation du pont de Cheviré, opérations escargots, blocages), les différentes composantes du mouvement font bloc et continuent d’inventer l’avenir de la Zad.
En témoigne la réponse en forme de joyeux et constructif bras d’honneur aux bétonneurs, suite aux appels d’offres lancés fin octobre 2014 par AGO (Aéroport du grand ouest, la filiale de Vinci qui veut construire l’aéroport). Dans un communiqué visant à remplacer et annuler les appels d’offres officiels, des chantiers ont été lancés, « destiné à renforcer les structures collectives, matérielles, agricoles, défensives et festives existantes sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes ». Ils se poursuivront sur la ZAD tout au long de l’année.
Résultat de l’appel : un millier de personnes (collectifs de soutien, sympathisants, curieux) ont débarqué ce weekend des 30 et 31 janvier sur la Zad sous une pluie battante, armés d’outils et de bottes, de victuailles et d’énergie. Une trentaine de lieux de vie ont proposé des chantiers et accueilli les travailleurs bénévoles. La Zad ne connait pas la crise : le « bourreau d’embauche », assailli, a enchainé les entretiens : « On peut dire que le pari est réussi. En plus des 500 personnes inscrites, 400 se sont rajoutées », sourit Nicole (prénom changé), forçat volontaire au Comité de pilotage pour un avenir sans aéroport. « Il y a une très forte envie de mettre en oeuvre la manière dont on envisage l’avenir sur la Zad. Ce qui se joue ici, c’est la possibilité d’imaginer collectivement d’autres façons d’habiter, de vivre, de produire. Un espace d’espoir. »
Un espoir tricoté par les liens qui se tissent entre des sympathisants qui se rencontrent ou se retrouvent, des comités qui se découvrent et s’organisent. Comme à la Chat-teigne, hameau emblématique construit avec l’énergie des 40.000 personnes venues lors de la manifestation de réoccupation en novembre 2012.
Remettre le lieu en état en vue d’une utilisation partagée, c’est le pari d’un des nombreux comités de soutien à NDDL (environ 200 en France), dont certains, dormant ces derniers mois, se réactivent, en une revue des troupes joyeuse et spontanée. Sous le vent et la pluie, des dizaines de paires de bottes s’activent dans la boue qui a repris ses droits : des chemins surélevés en rondins apparaissent, clou après clou, et serpentent dans la foret. Dans la salle commune qui jouxte la NoTAVerne, Maryvonne (prénom changé), la trentaine, cajole un poupon de 3 mois. Elle est venue avec le comité de soutien de Rouen, créé en 2012 : « C’est une évidence d’être là. C’est logique car nécessaire. Notre comité, qui compte une centaine de personnes, est toujours resté plutôt actif, donc il facilement mobilisable aujourd’hui. »
Certains découvrent la Zad, d’autres la retrouvent. La jeune femme l’assure : « Y aller, ça change tout ». Dehors, ça s’active dans tous les sens : pelles, marteaux, scies, sont de sortie, le coeur est à l’ouvrage. Comme le résume Seb, du Comité de Bordeaux, « c’est une lutte ou tout le monde se réunit autour d’une vision des choses, et on y bosse ensemble ». S’investir sur le lieu, pour mieux le défendre ensuite ? Malgré l’apparente reculade de Manuel Valls, la méfiance reste ici de mise. « On est aussi là pour se préparer à une éventuelle attaque du gouvernement », rappelle Alex, 25 ans. « Beaucoup de monde viendra alors défendre la zone, on prépare les structures pour les accueillir. »
La lutte, certes, mais conviviale. C’est un peu le credo du lieu : au Liminbout se construit la déjà fameuse auberge des Q de plomb. A 15h, c’est la reprise du travail pour les 70 convives répartis sur deux tablées (une dans la mezzanine en construction et une sur la future terrasse de l’établissement). Il y a encore du pain sur la planche. Les occupants des lieux proposent un point chantier pour répartir les forces en présence : nettoyage, lessivage, poulailler à réparer, gravats à évacuer, débroussaillage… Les comités de Sud-Loire, de Blain, de Lille et d’ailleurs ont l’embarras du choix.
Claude, habitant historique des lieux et cuisinier jovial, a régalé tout le monde d’un pot au feu maison. Au milieu de ce bourdonnement, il rêve de la suite : « Le gros oeuvre est fini, maintenant on fignole. Il y aura ici une salle de banquet et un labo de transformation de produits du coin. Une auberge pour le mouvement, mais ouverte. Ca permettra de recevoir les personnes des environs et de faire du lien alentour ». Une volonté partagée par l’ensemble du mouvement, qui, via ce genre de projets ainsi que des « infos tours », tente de contrecarrer les poncifs et caricatures véhiculées autour de la Zad.
Entre le site de la future auberge et la ferme de Marcel et Sylvie fraichement expulsable, un bâtiment à double usage prend forme : menuiserie d’un coté, bergerie de l’autre. Habitante du Liminbout, Camille s’active sur le chantier. Pour elle, « les gens sont conscients qu’il se passe quelque chose de fort ici. Et depuis la COP, la lutte s’est resolidarisée. Il faut continuer à faire du lien entre les gens et entre les causes. »
A quelques mètres, Yann 27 ans, creuse une rigole dans la boue sous la pluie. Rien d’exceptionnel pour ce Breton, venu avec l’un des comités du Finistère. Il incarne cette “circulation nécessaire entre les luttes”, lui qui combat au quotidien l’extraction de sable en baie de Lannion, et la centrale à gaz de Landivisiau. Ce système bien rodé de projets imposés cristallise une contestation grandissante dont Notre -Dame-des-landes fait figure d’emblème inattaquable.
Le symbole a traversé les frontières, comme l’entend Jean-Charles, qui enfourne la douzième fournée d’éclairs destinés au pot de fin de chantier prévu le soir même. Récemment débarqué du Québec, il participe à l’atelier pâtisserie proposé au Moulin de la Justice, visiblement heureux d’être là. Chez lui, il lutte avec d’autres contre la désolation semée dans son pays par de voraces compagnies pétrolières. contre la fracturation hydraulique et les gaz de schiste. La Zad ? Il en a suivi l’historique, et il la voit comme « une mise en pratique de l’autogestion, quelque chose qui existe et stimule la révolte au sein d’une lutte de plus en plus large et décentralisée . » Et de rappeler : « Récemment, il y a eu des actions de soutien à NDDL au Canada, en Espagne, en Australie. »
Plus à l’est de la Zone, au lieu dit Les Vraies rouges, on construit une deuxième serre dédiée à la production de légumes pour le non-marché du vendredi. Du haut de son escabeau, Jaques, 58 ans vient tout droit du Pays basque. Comme beaucoup, lui et sa compagne Dominika sont là pour “soutenir la résistance au système. Que Valls ne s’avise pas de venir vider la Zad, il va mettre le feu partout !”
Dimanche, après deux jours de rencontres, de chantiers, de ripailles, de discussions et de rencontres, les travailleurs bénévoles se sont retrouvés lors d’un pot de clôture doublé d’une cérémonie festive et satirique où les comités de soutien et les lieux de vie ont pu être très officiellement « unis par les liens du jumelage ! » Avec l’envie et la promesse de se retrouver très vite lors d’actions et de rencontres entre comités avant une mobilisation d’ampleur prévue le 27 février.
Sur la D81 débordante de voitures garées de chaque côté comme à l’époque des expulsions en 2012, un panneau fraichement créé vient d’être posé sur le bas coté. Noir et rouge, il enjambe un flux d’eau de pluie qui court le long d’une haie emblématique de cette zone humide aussi protégée que menacée. Un avertissement ? Un message ? « Bienvenue à la Zad. »
[Pour lire avec les photos] http://reporterre.net/Les-travaux-de-la-convivialite-ont-joyeusement-commence-a-la-Zad-de-Notre-Dame
Source : Isabelle Rimbert pour Reporterre
Avant même que le week-end ne commence, les 25 lots proposés dans le cadre de « l’appel d’offres de la zad pour un avenir sans aéroport » étaient tous pourvus, plus de 450 personnes ayant postulé en amont pour venir œuvrer à la construction de la zad en cette fin du mois de janvier.
https://zad.nadir.org/spip.php?article3548