Vive les bouquetins !
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Global
Lieux : Haute-savoie
Suite à la découverte de cas de brucellose en Haute-Savoie, l’État a décidé d’abattre froidement plus de 200 bouquetins, animal en danger d’extinction que l’État a régulièrement essayé de réintroduire.
Suite à la découverte de cas de brucellose en Haute-Savoie, l’État a décidé d’abattre froidement plus de 200 bouquetins, animal en danger d’extinction que l’État a régulièrement essayé de réintroduire. Ainsi, plutôt que de se dire que les bergers n’ont qu’à faire paître leurs troupeaux ailleurs, ou même que les gens n’ont qu’à se passer de manger du fromage qui vient de cet endroit là, en arrêtant ainsi de contribuer à l’exploitation des vaches, il préfère assassiner froidement les 200 premiers bouquetins qui auront la malchance de croiser le viseur de ses chasseurs.
Inutile de continuer de duper le monde avec les parcs nationaux qui ne servent qu’à tracer toujours plus de limites, de clôtures, de frontières, d’interdits, ou encore les millions gaspillés dans la réintroduction d’espèces animales que l’homme a fait disparaître en toute conscience et continuera quoi qu’il en soit. Autrefois c’était les ours, régulièrement c’est les loups, maintenant les bouquetins, et puis demain il y aura de grandes déclarations larmoyantes lorsque ces derniers disparaîtront.
Et si certains humains n’avaient pas la malchance d’être eux aussi victimes de cette volonté d’éradication qui se base sur le besoin d’en éliminer certains pour protéger et maintenir les privilèges des autres, où l’on enferme et tue au nom du bien commun, on se demanderait quand arrivera notre tour, celui de tous ces indésirables, que l’État, pour des raisons diverses, s’applique à essayer d’écraser, d’éradiquer, de faire disparaître …
Il y a des épidémies de brucellose, mais aussi de rage, d’envie de tout péter, d’en finir avec ce pouvoir de vie ou de mort qui plane sur nos têtes.
Alors soyons ces bouquetins alpins qui viennent contaminer les troupeaux et les bons citoyens qui bouffent du fromage de vaches malades. Mais ne les laissons pas nous atteindre, laissons-les rêver avec leurs quotas d’individus à abattre, mais ne leur permettons pas qu’ils atteignent leurs objectifs. Sautant de rochers en rochers au dessus du vide, galopant dans les pentes escarpées, chargeons de nos cornes tout ceux qui veulent nous faire disparaître, les envoyant valser là où ils ne seront plus une menace pour nous … au fond d’un ravin.
Que vive les bouquetins !
étrange analyse…
la brucellose ne met pas en danger que les troupeaux de brebis et de vaches, qui non ne peuvent pas paitre ailleurs, mais les bouquetins des autres massifs, les chamois, les chevreuils, et les habitants de cette montagne qui font l’effort de consommer les produits de l’élevage pastoral non satndardisé.
renseigne toi un peu plus, ne sois pas si citadin…
D’après les analyses des personnes qui se sont intéressées à la question, ce sont les troupeaux qui ont contaminé les animaux sauvages.
Ce qui amène à se demander maintenant pourquoi la solution ne serait simplement pas de ne pas mettre de troupeaux, destinés uniquement à produire du lait pour faire du fromage, dans des endroits où il y a des animaux sauvages malades, ou pas.
Et inutile de faire des petites leçons morales avec le pastoralisme, et la survie des habitants de la montagne, et blabla. C’est avec exactement les mêmes arguments que certains justifient de construire des stations de ski, des barrages, des tunnels, et j’en passe.
“L’économie de la vallée”, qui justifie de sacrifier des espèces entières, de réaliser de vrais massacres, de défoncer les montagnes, les trouer de part en part etc.
J’emmerde les bergers et leurs troupeaux qui contribuent à l’abattage des bouquetins séropositifs (oui c’est comme ça qu’ils les appellent, quelle ironie).
Y a déjà plus de bouquetins dans les Pyrénées, ni d’ours (Cannelle a été butée volontairement par un salopard), dans les Alpes de Hautes Provence y a des individus, visiblement atteints de crétinisme, qui ont décidé que les loups n’ont pas le droit d’y être, et maintenant voici qu’en Haute Savoie ils veulent éradiquer les bouquetins parce que trois personnes ont choppé la brucellose en bouffant du frometon !
Non mais à ce compte là va falloir trucider la quasi totalité des animaux qui vivent dans les forêts, à cause de la maladie de Lyme, qui elle n’a pas de traitement, contrairement à la brucellose, et qui est donc plus grave, et beaucoup plus facile à attraper.
De l’animalisme de bas-étage, avec un ton ultra-moralisateur. La brucellose est une malheureuse épidémie parce que justement elle ne touche pas “que trois personnes [qui] ont choppé la brucellose en bouffant du frometon”, mais également de nombreuses autres espèces animales. Les chamois par exemple sont bien fragiles face à ces épidémies. Parfois il faut réfléchir avant d’écrire n’importe quoi sur twitter ou indymedia (qui, en tant qu’outil de lutte au service des exploités, devrait valoir mieux que ça).
Si c’est être moralisateur que d’être dégoutté par l’abattage de la majorité de la population d’une espèce animale dans une vallée parce que des troupeaux leur on refilé une maladie, je veux bien l’être.
Petit rappel sur cette maladie : http://www.sciencesetavenir.fr/animaux/20140930.OBS0679/brucellose-du-bouquetin-l-abattage-total-n-assainira-pas-le-massif-du-bargy.html
Moi ce que je vois derrière tout ça c’est une éventuelle réflexion sur le pouvoir qu’à l’État de faire et défaire exactement ce qu’il veut … un coup je te réintroduis des animaux tout jolis tout mignons, un coup j’te fait un massacre des mêmes animaux … et on dépasse largement le cadre de l’animalisme dans ça, cette logique est applicable dans plein d’autres cas.
Pour ce qui est d’Indymedia comme “outil de lutte au service des exploités”, laisse-moi rire ! T’as vu les immondices qui sont publiées dernièrement ? Franchement, un article “animaliste” ça relève presque le niveau !