Adresse de l’ocml voie prolétarienne au congrès d’alternative libertaire
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Pour commencer, nous vous remercions pour votre invitation et nous vous souhaitons un bon congrès. Cela peut sembler improbable pour certains qu’une organisation maoïste soit présente à un congrès d’une organisation libertaire. Si pour notre part nous avons accepté l’invitation c’est que nous estimons qu’il est important de créer et développer des relations avec les groupes progressistes et révolutionnaires en France, malgré les divergences politiques et idéologiques et sans sectarisme.
La situation politique et sociale en France depuis l’accession du PS au pouvoir s’est dégradée.
Tout azimut ils attaquent nos droits. En effet, Hollande, ne fait pas ce qu’il peut face à la crise, il applique la politique du PS au service du capital. Il est un fidèle défenseur de l’impérialisme ! Contre les illusions du « moins pire », nous disons qu’il n’y pas de possible gestion du capitalisme à visage humain. Car plus ça avance et plus c’est pire !
Pour assurer son hégémonie, et durcir l’exploitation, le capital renforce la puissance répressive et brutale de l’État bourgeois, montrant un peu plus son caractère de dictature de classe comme nous l’avons vu avec le déploiement du plan Vigipirate, Sivens et l’assassinat de Rémi Fraisse ou encore la loi sur le renseignement.
L’idéologie chauvine et nationaliste est porté par Hollande et son gouvernement. Les attaques racistes systématiques contre les Rroms, les musulmans, les arabes etc. imposent de mener ce combat antiraciste global.
En tant que parti de la bourgeoisie, le PS mène les attaques contre tous les travailleurs exploités. Il est donc notre ennemi principal.
La lutte contre le fascisme, le racisme et la réaction ne se fait pas d’abord par la lutte idéologique contre l’extrême-droite ni par le seul antifascisme de rue, mais aussi par la lutte révolutionnaire contre l’hégémonie politique, économique et idéologique du capital.
Le travail en entreprise reste notre priorité sans sous-estimer nos autres tâches. Notre organisation veut se construire dans la classe ouvrière et le prolétariat. Là où elle travaille, là où elle vit et dans les collectifs de lutte populaire.
Dans les usines, les quartiers et villes populaires, dans les luttes ouvrières et populaires nous défendons les intérêts ouvriers jusqu’au bout. C’est-à-dire porter des revendications, mener des batailles qui construisent l’unité de la classe ouvrière, sans craindre d’être à contre-courant des préjugés qui peuvent être existants dans la classe elle-même : chauvinisme, sexisme, homophobie et transphobie…
Cela implique de se délimiter des politiques qui, sous des formes plus ou moins camouflées, propagent la conciliation avec les intérêts de l’impérialisme français.
Même si nous militons en France, tout notre travail politique a un contenu internationaliste. Le principe de la solidarité populaire ne peut pas s’arrêter aux frontières d’un pays ou d’un continent. Économiquement, les entreprises font le gros de leurs profits à l’étranger. Politiquement, le poids de nos gouvernements repose sur celui de leurs armées et leurs démonstrations de force dans le monde.
Être internationaliste, c’est aussi soutenir politiquement les organisations révolutionnaires qui se battent dans leurs pays pour la libération nationale et sociale.
Ignorer cette solidarité de fait entre prolétaires et peuples opprimés, c’est s’exposer à toutes les défaites contre notre impérialisme.
Un de nos axes essentiels est aussi le soutien et la défense des prisonniers progressistes et révolutionnaires, de tous ces prisonniers : anarchistes, communistes, anti-impérialistes et antifascistes. C’est notamment le cas du camarade Georges Abdallah enfermé en France depuis 1984. Nous vous appelons à renforcer cette campagne.
Mais nous ne sommes pas les seuls à vouloir construire une opposition révolutionnaire.
Pour faire vivre notre politique révolutionnaire au cœur des résistances, nous faisons parfois front avec d’autres forces, sur des bases claires, comme c’est le cas dans certaines villes avec AL. Ce travail de front avec d’autres forces a lieu dans notre travail de masse (syndicats, associations, collectifs) et par le travail politique à l’échelle d’une ville.
Toutefois, des débats et des désaccords subsistent entre nous et c’est bien normal.
Sur comment parvenir à une société sans classe et sans Etat, sur l’autogestion, sur notre appréciation du « Confédéralisme Démocratique », sur le féminisme ou tant d’autres sujets.
Mais c’est dans le débat et la confrontation politique que se forge l’unité.
Encore merci pour votre invitation et bonne fin de congrès et bons travaux.
Le 24 mai 2015
Des maos, parfaitement staliniens, sont invités par AL. Quel bel exemple de complaisance entre des factions de la bourgeoisie d’Etat au sens autoritaire du terme ! Les discussions vont pouvoir se tenir sous la férule du Capital !!!
Eh bien, voilà la confirmation qu’AL a toujours été un groupe stalinien, mais sans le parti ! Le mariage entre l’OCML et AL se fait d’ailleurs sous les auspices du nationalisme le plus plat si j’ai bien tout suivi, notamment ce qui turlupine beaucoup ces messieurs-dames, la défense du nationalisme et de l’État national capitaliste palestiniens !
Je m’en voudrais de déranger la lune de miel qui s’annonce en demandant à l’OCML ce qu’elle pense exactement de Kronstadt ou de la répression des anarchistes à Barcelone en 1937, et à AL ce qu’elle pense de la Révolution culturelle ou de la Corée du Nord : on va mettre les motifs de fâcherie politique de côté.
L’important, c’est de se retrouver dans l’anti-américanisme, le syndicalisme stipendié par l’État et le nationalisme tiers-mondiste, ou dans l’exécration des mouvements de classe en Israël et en Palestine : que pense exactement tout ce joli monde du mouvement des Indignés de Tel-Aviv, ou des grèves qui éclatent sporadiquement en Cisjordanie et à Gaza CONTRE l’Autorité palestinienne et le Hamas ? Que pensent donc AL et l’OCML de la répression des manifestants venus soutenir les « printemps arabes » à Gaza en septembre 2011 ? Et quelle appréciation les deux groupes ont-ils de l’État capitaliste iranien actuellement dirigé par une clique obscurantiste mais qui soutient le Hamas et le nationalisme palestinien en général ?
C’est là surtout que les staliniens d’AL et de l’OCML se rejoignent : dans la détestation des mouvements de classe, de l’internationalisme et la défense de certains impérialismes contre d’autres. Ça n’est pas autre chose que ça, mais ça n’a rien à voir avec des positions révolutionnaires.
C’est bien pour cela que tout le bla-bla des staliniens de l’OCML ci-dessus, soutiens de quelques-unes des pires dictatures anti-ouvrières de la planète, est purement et simplement mensonger !
Il y a vraiment des cyber militants puristes qui n’ont que ça à foutre de vomir sur ceux qui tente d’unir les différentes forces anticapitalistes. Pour ceux qui nous parle de kronstat ou de Barcelone comme s’il y avait été c’est plutôt drôle ces poules mouillés partiraient en pleurant devant le premier bruit suspect…
Continuer donc à baver et à être pur, je ne partage pas une grande partie des idées de VP mais ils ont au moins le mérite d’être présent dans la lutte des classes. De plus être ouvert au débat avec d’autres forces politiques ne veut pas dire que l’on est d’accord sur tout mais une grande partie des anarchistes et autres totos sont trop con pour comprendre cela!!!!
Surtout ne changer pas le sectarisme et l’inaction sont les meilleurs allier du capitalisme dont vous êtes les valets!!!!
L’OCML-VP est une organisation maoïste qui ne cache pas son stalinisme et son étatisme autoritaire. Alors que AL voit en cette organisation partisane du capitalisme d’Etat une structure anticapitaliste est du plus risible. Qui se ressemble s’assemble !
Cours camarde sous disant prolo…., les mines de sel ou les rizières t’attendent avec impatience, le parti ou la mort nous vaincrons
Il est quand même marrant d’utiliser le pseudonyme Makno pour soutenir des staliniens fieffés et qui se reconnaissent ouvertement comme tels, et qui sont ouvertement des nationalistes, ce que Makno n’a jamais été !
La question n’est pas quelque « purisme » que ce soit ! C’est une question de principes politiques : quand on en a, on ne va pas s’acoquiner avec ceux qui ont des principes TOTALEMENT OPPOSÉS.
Pour commencer, l’OCML et les Maoïstes seraient une « force anticapitaliste »? La bonne blague, quand on sait que ces groupes ont TOUJOURS DÉFENDU le capitalisme chinois, qui a toujours existé sous une forme de capitalisme d’État très caricatural, mais c’est du capitalisme avec des bourgeois bureaucrates qui vivent de l’exploitation des prolétaires qui n’ont pas droit à la parole. Makno est donc un propagateur du mensonge stalinien disant qu’il existerait des « pays socialistes » sur terre. Quant au fait que les Maoïstes ont toujours été des nationalistes particulièrement chatouilleux, ce qui les classe automatiquement dans la bourgeoisie, c’est évidemment un détail pour Makno, mais pas pour les révolutionnaires qui ont TOUJOURS COMBATTU LE NATIONALISME.
On peut continuer en disant que si les Maoïstes sont « présents dans la lutte de classe », c’est pour y soutenir la division des prolétaires entretenue par TOUS LES SYNDICATS, le sabotage des luttes par toutes les cliques syndicales quelles qu’elles soient, dont le but est de prendre le contrôle des grèves et manifestations et de les mener vers des impasses longues, épuisantes et isolées. C’est là ce que font TOUS LES SABOTEURS des luttes, y compris le NPA lors de la lutte anti-CPE – et là ça n’avait pas bien fonctionné, heureusement !
Quant à « être ouvert » avec des groupes qui défendent fondamentalement l’État capitaliste, le nationalisme, l’exploitation à la sauce stalinienne et le sabotage syndical des luttes, ça ne peut intéresser que d’autres groupes bourgeois, et AUCUN RÉVOLUTIONNAIRE n’a quoi que ce soit à faire avec ce genre de groupe politique ; du reste, le fonctionnement profondément dictatorial des groupes maoïstes où aucun débat n’est possible sur le fond suffit à dégoûter n’importe qui irait les voir avec une certaine sincérité politique.
Le sectarisme, c’est mettre l’accent sur les divergences minimes pour masquer les convergences profondes ; là, c’est l’inverse : au-delà du discours tout sucre tout miel des Maoïstes, il y a toute une essence bourgeoise de défense du système capitaliste, ce que combattent tous les révolutionnaires, et rien d’autre, ou alors il va falloir s’expliquer sur ce qu’est réellement le capitalisme d’État chinois depuis 1949 !
Donc tous les syndicats sont des pourris et tous les syndicalistes sont des traitres… et les bébés naissent dans les choux!!!! ça me fait bien rire de lire la prose de salonard sectaires bien au chaud ne foutant strictement rien dans les entreprises, ne participant jamais à la lutte des classes!!!!
Pourtant les luttes ne partent pas par magie et dans 99% des cas c’est des syndicalistes qui se font chier à se battrent sur le terrain, qui prennent les coups mais ça un idéaliste planqué devant son PC à bien du mal à le comprendre, les totos ça court les rues (et les bars)mais pas les entreprises!!!!! Continu donc à expliquer la lutte des classes de manière détaché et bien sur extérieur… c’est moins dangereux que de se frotter de prêt à l’arbitraire patronale… Mais bon les idéalistes bourgeois et inactifs ont encore de beaux jour devant eux, au moins ils ne prennent pas de risques!!!!!
La réponse est effectivement bien digne d’un syndicaliste de caniveau : tous ceux qui dénoncent les syndicats pour ce qu’ils sont – des organes de l’État, financés par lui, soutenus par lui vu le peu de syndiqués en France notamment – sont des planqués ! Belle réponse effectivement. Moi, j’aurais plutôt tendance à dire que les planqués sont les responsables syndicaux qui vivent très bien aux frais de l’État capitaliste… Combien de permanents syndicaux en France, s’il vous plaît ?
Bon, on commence par le commencement : les syndicats sont inféodés à l’ordre dominant parce que c’est le SYNDICALISME qui est une idéologie d’État, donc parfaitement capitaliste. Ça n’a rien à voir avec les syndiqués qui effectivement peuvent de toute bonne foi se retrouver embringués dans ces organisations de la bourgeoisie bien plus efficaces que les CRS pour détruire les luttes de l’intérieur. Mais la stratégie syndicaliste est toujours la même : isoler les luttes les unes des autres, privilégier les luttes longues dans une boîte ou un secteur, isoler les ouvriers en lutte politiquement et géographiquement. Du reste, on va demander à Makno combien de luttes syndicales ont gagné quelque chose – soyons gentil, disons depuis Mai 68 : ça va être vite fait !
Donc, pour repartir au début, quand les syndicats déclenchent une lutte, c’est qu’ils savent que la marmite commence à chauffer sous leurs pieds, jamais le contraire ! Du reste, un pays comme la France où les syndicats ne représentent que pouic au niveau du nombre d’adhérents connaît historiquement bien plus de luttes que l’Allemagne par exemple où l’appareil syndical est bien plus puissant ! Contradiction que notre Makno résoud comment ?…
Au passage et juste pour finir, parmi les « planqués » qui dénoncent les syndicats comme des organes qui ne sont plus prolétariens, il y avait Rosa Luxemburg. Encore une « idéaliste bourgeoise », bien sûr… La lutte des révolutionnaires contre les syndicats ne date par d’hier…
Cette réponse confirme bien l’absence total de pratique militante de mon contradicteur évoqué Rosa, Durruti et le Prolétariat mondial quand on est pas foutu de diffé un tract dans une entreprise, quand on fantasme le prolétaire mais qu’on a peur des ouvriers ….
J’aurais aimé voir ce genre de prise de position quand on a fait venir Xavier Mathieu à Nantes un traître puisque syndiqué à la CGT ou encore vis à vis de Keira elle aussi militante syndical CGT lors de la diffusion du film d’égal à égales mais bizarrement là personne. Faire le malin sur internet bien au chaud dans son salon c’est une chose mais se confronter à la réalité …Entre le cyber militantisme dogmatique et sclérosé et les luttes réelles dans les boîtes j’ai choisit mon camp: celui des travailleurs!!!!
Mais oui, mais oui, Thorez, Marchais, Krasucki, et le saboteur de Mai 68, Séguy, étaient aussi des ouvriers…