On y apprend que qu’une ville moyenne comme Nantes compte pas moins de 110 agents de renseignement. Oui vous avez bien lu, répartis en plusieurs sections :

– 20 fonctionnaires à la Direction Générale de la Sécurité Intérieure

-10 policiers au Servie Régional du Renseignement Territorial

– 40 hommes à la Sous Direction Anti-Terroriste

– 12 militaires à la Direction de la Protection de la Sécurité et de la Défense

– 20 à la Direction Nationale du Renseignement et des Enquêtes Douanières

– 6 gendarmes du Centre Opérationnel de Renseignement, officiellement charger de “surveiller les mouvements sociaux”.

Les priorités des flics ne sont mêmes pas cachées : “islamistes, ZADistes et radicaux”. C’est sur les dossiers -souvent frauduleux- de ces services que de nombreux manifestants ont été condamnés suite aux dernières manifestations nantaises, et que toutes nos luttes sont passées au peigne fin.

L’un d’entre eux avoue qu’ils travaillent parfois dans l’illégalité : “nous avions des pratiques qui n’étaient pas couvertes par la loi”.

La SDAT, anti-terroriste, dotée de 40 fonctionnaire à plein temps ne recense que “30 islamistes”. Il apparait bien évident que vu leurs moyens humains et matériels et le peu de “djihadistes” existants, le prétexte de l’islamisme est une couverture pour fliquer bien plus largement. Et en particulier celles et ceux qui luttent.

On peut se demander si cette folle armada d’espions est un traitement de faveur pour les nantais ou si l’État dilapide ses moyens en déployant autant de mouchards dans toutes les villes.

Saluons donc au passage ces dizaines fonctionnaires grassement rémunérés par l’État français qui bien évidemment lisent assidument Nantes Révoltée.