Un an après la manifestation du 22 février à Nantes, les mots d’ordre et les craintes n’ont toujours pas changés.

Malgré la mort d’un homme et les mobilisations qui l’ont suivie, malgré la multiplication des zones à défendre contre l’appetit des bétonneurs et cela comme autant de points de ruptures, de lieux d’organisation et de vie, malgré les éborgnés et les blessés de toute nature qui garderont des séquelles à vie, malgré tout les gens incarcérés ; nous réentendons toujours le même couplet mortifère.

Les travaux reprendront, les occupants seront évacués et tout rentrera dans l’ordre.

Les menaces sont claires, le pouvoir destructeur de l’état et de ses miliciens est connu, nous ne pouvons pas rester dans l’attente.
La proposition est là, que nos luttes locales se rassemblent enfin en un seul point pour faire du 21 février une journée de puissance collective contre l’état bétonneur et sa répression policière.

Toutes vos idées et pratiques de lutte sont la bienvenue.

P.-S.

Nous ferons une première réunion pour l’organisation de cette journée avec le comité zad 31, mardi 13 janvier à 19 heures, au CASC, 10bis rue du Colonel Driant à Toulouse.