L’après-midi, celui du vendredi 26 mars 2004, les habitants et soutiens du squat de la poudrière sont allés occuper le centre de communication du diocèse, ou plutôt sa petite « médiathèque » (où l’on trouve de tout, d’ailleurs). Ils (nous) y sont allés pour exiger un rendez-vous avec l’évèque, qu’ils n’avaient jamais obtenu auparavant, lors de leurs longues entremices avec les secrétaires rigides. Celle du centre de communication était plutôt souriante, on ne semblait pas la déranger. Le directeur, lui c’est un hystérique (maladie de la bite). Bref, l’évèque a apellé les flics, qui sont venus d’abord à trois-quatre, et revenus à 20 après que des gens soient arrivés (300 000 personnes!!). Une interpellation de mineur a été faite, c’était pathétique de leur part. Ils tiennent un discours débilisant une sardine, du genre: « ce n’est pas dans notre pouvoir » ou bien « référez-vous aux institutions, c’est de leur faute!! », et prient pour oublier. L’association pour le développement de oeuvres diocésaines, de très bonnes grenouilles devrait leur donner le bâtiment, sans concessions, c’est stupide, mais on ne s’attend pas à autre chose.