Après plusieurs prises de parole, nous nous sommes mis en mouvement, direction le lieu de la réunion à laquelle la présidente du parti fasciste participait. Comme prévu le dispositif policier était particulièrement conséquent. Malgré nos tentatives nous n’avons pas pu approcher de la salle prêtée par la municipalité (maire sans étiquette mais avec des « valeurs de gauche »). La « gauche » préfère donc offrir une protection démesurée, aux frais des contribuables, à un parti fasciste que de lutter efficacement contre l’implantation des idées d’extrême droite ?
Nous avons tout de même défilé dans les rues, chantant notre refus de l’extrême droite, d’où qu’elle vienne.

Les représentants de la violence publique n’hésitent plus, et depuis déjà longtemps, à menacer les manifestants en pointant leur flashball à hauteur de visage. Hier, parmi les manifestant-e-s on retrouvait des habitant-e-s de Saint-Aubin, venus avec leurs enfants. Non content de nous menacer de tirs tendus, ces énergumènes semblaient y prendre plaisir, la vidéo de RennesTv est suffisamment parlante (http://www.youtube.com/watch?v=AdC1HIkMpGk ).

Le même jour cette arme a, une fois de plus, envoyé un manifestant à l’hôpital de Brest. La police nationale jouit d’une impunité totale. Le combat antifasciste c’est aussi de refuser le droit de mutiler offert aux membres de la violence publique, de combattre le fascisme d’État.

 

Aujourd’hui, 27 octobre 2013, nous n’oublions pas Zyed et Bouna, mort il y a exactement 8 ans après avoir été poursuivi par la police. Nous avons une pensée pour toutes les victimes des violences policières.

 

Nous n’oublions pas, nous ne pardonnons pas.

 

Action Antifasciste Nantes