L’Assemblée Générale a tenu à rappeler que la situation de l’Université de Nantes était loin d’être un cas isolé et qu’elle est solidaire des autres universités, près de 30% d’entre elles subissant de plein fouet les répercutions du passage aux compétences élargies. C’est dans ce cadre global que nous dénonçons le désengagement de l’État qui, depuis 2010 refuse de prendre à sa charge l’augmentation de la masse salariale des universités. La communauté universitaire est bien consciente que le combat à venir est à mener sur deux fronts. D’une part nous devons refuser les choix politiques locaux visant, notamment à supprimer 26 postes de personnels BIATSS occupant un « emploi permanent », et plus globalement une dégradation des conditions d’études. D’autre part nous réaffirmons notre détermination à réclamer à l’État ce qu’il nous doit. Les effets d’annonces, comme l’attribution de 1,4 millions supplémentaires annoncée ce matin, ne rassurent en rien la communauté universitaire et pour cause il manque encore plus de 10 millions à l’Université de Nantes pour qu’elle puisse fonctionner « normalement ».

C’est pourquoi l’Assemblée Générale a décidé de se réunir de nouveau mercredi 12 février à 12h et un comité de mobilisation est également prévu jeudi 7 février à 16h devant le Pôle étudiant. Notre unité syndicale et associative, assez rare pour être soulignée, démontre l’aspect sérieux et solennel de la situation. Nous ne laisserons pas les conditions d’études se dégrader à l’Université de Nantes. Nous espérons que la mobilisation s’amplifiera car ces difficultés concernent l’ensemble de la communauté universitaire et c’est bien l’avenir de l’université publique qui est en jeu.

BAC-BDE Associations et Corpos de Nantes, Interasso Nantes, SUD étudiant, SEN-Syndicat des étudiants de Nantes, UNEF Nantes.