Cette semaine, les routes du Chefresne étaient un peu plus calmes en apparence… Il y a eu tout de même l’invasion de 5 bus de gardes mobiles à la sortie des écoles mardi soir. Et une vingtaine de bus toujours en villégiature du côté d’Étape Hôtel à Saint-Lô depuis ce même jour.
Les rondes de nuit se poursuivent quand même, avec des détecteurs de présence en chair et en os planqués dans les bois ou les stabulations du voisinage… et qui se déplacent même jusqu’au petit bois de la Bévinière à l’heure où tout le monde dort.

Mais hier, tout cela ne semblait pas suffire. Il fallait renforcer le dispositif : 2 hélicoptères sont donc apparus vers 20 h…
L’un est resté en vol stationnaire sur notre maison. Cherchait-il à repérer la plaque d’immatriculation de notre ami présent, père divorcé de la région parisienne qui vient de temps en temps chez nous pour voir ses filles ? Est-ce plus discret et moins coûteux que les gendarmes qui se déplacent en voiture à la Bévinière ou, par difficulté à lire une carte sans doute, chez les voisins de certains sympathisants du camp, pour relever les plaques. Où vérifiait-il que nous étions tous bien partis manger au bois ?
Les filles, l’ami et mon mari ayant décidé d’y aller à pied, cela les a sans doute perturbés à cette époque où l’on prend la voiture pour faire 100 m. Toujours est-il qu’ils les ont escortés en hélicoptère jusqu’au bois.
Après un repas convivial comme on a l’habitude au petit bois, minuit approchant, je pars en voiture avec les filles récupérer les garçons restés à la Saint-Jean. Et j’ai fait une arrivée triomphale parmi la foule qui revenait du stade après le feu d’artifice. En effet, suivie depuis le bois, j’étais escortée comme une personnalité importante (ou une terroriste) : contrôle d’identité devant la poste, sous les yeux ébahis des Percyais. Heureusement que le gendarme était charmant, impossible de s’énerver avec lui.
Ensuite, retour à la maison. On allume les lumières et aussitôt, attirés comme des guêpes, 2 voitures de gendarmerie se croisent devant la maison.
Rebelote à 1 h 30 quand les hommes sont rentrés à pied. Mais là, ils ont même osé monter la côte devant la maison… sans pour autant descendre alors que j’étais dehors, prête à les accueillir… peut-être à cause des chiens.

Que de dépenses pour un simple repas au petit bois !!!