Arrêt immédiat du projet d’aéroport de notre-dame-des-landes !
Published on , Edited on
Category: Local
Themes: Zad
Places: NantesNotre-Dame-des-LandesZAD
Le 24 mars à Nantes, on inverse les rôles avec une grande manif ! La métropole nantaise veut annexer Notre-Dame-des-Landes ? Eh bien ce sont toutes les oppositions à ce projet, et à tous les projets inutiles, qui vont venir dire à la métropole qu’elles ne veulent pas de son développement !
3 cortèges de vélos et de tracteurs prendront le ville en tenaille, pour finalement se rejoindre et occuper une place dans l’hyper-centre. Cette occupation, écho aux mouvements espagnols, grecs, américains, mais aussi tunisiens ou égyptiens, se veut une matérialisation de la détermination des opposant-e-s à ne pas laisser tranquille les décideurs tant que le projet n’est pas retiré, et un carrefour des luttes européennes.
Parce que les luttes ne sont pas des luttes strictement locales, des départs collectifs comme à Dijon s’organisent un peu partout. Parce qu’il est possible de gagner, qu’une victoire à Notre-Dame-des-Landes est la condition d’autres ailleurs.
{{{Tous et toutes à Nantes le 24 mars !}}}
Sur le terrain, même si la menace d’expulsion est présente, la vie suit son cours avec un programme diversifié, de quoi venir s’informer, aider, lutter :
- une semaine de rencontres/discussions/ateliers du 5 au 11 mars autour de thèmes comme l’urbanisation, les luttes rurales, la répression, …
- un week end d’échanges entre différentes luttes locales (LGV, autoroutes, lignes THT, …) du 9 au 11 mars
- une semaine artistique (concerts, ateliers, peintures, poésies, marionnettes, …) du 1er au 9 avril
- une semaine d’échanges de savoirs du 9 au 15 avril avec par exemple la construction de cabane, de la grimpe dans les arbres, la reconnaissance et cueillette de plantes, …
En ce qui concerne l’appel à réoccupation en cas d’expulsion, la manifestation est toujours d’actualité, le 4eme samedi après la 1ère expulsion.
Un peu partout des stands, réunions d’informations continuent. Le 7 mars à Rennes, une discussion/débat sur le thème “Aéroport / Ligne grande vitesse : la même lutte”.
A Notre-Dame-des-Landes, l’occupation est aussi policière/militaire mais les nombreuses intimidations ne font que renforcer la détermination.
Si les nombreuses condamnations sont pour la plupart des amendes (payées collectivement), le 21 février dernier à St Nazaire, un camarade a été condamné à 14 mois de sursis (dont 2 mois pour refus de don d’ADN), 1000 € d’amende avec sursis pour une autre et 600 € de dommage et intérêts à payer solidairement au flic pour le préjudice morale alors qu’ils n’ont fait qu’escorté, avec d’autres opposant-e-s, un membre des renseignements généraux hors du cortège.
3 jours après, seulement 6 à 24 mois de sursis pour les 3 flics impliqués dans le décès d’Hakim Ajimi.
Le procès pour les camarades inculpé-e-s du 1er décembre est reporté au mercredi 16 mai.
Un Comité de Soutien aux Inculpé-e-s Anti-aéroport a vu le jour pour mieux se coordonner et organiser le soutien aux inculpé-e-s. Il se réunit tous les mardis à 20h30 à B17 à Nantes : https://soutieninculpeesnddl.wordpress.com/
Niveau travaux, le sale boulot continue. Le 24 janvier, le juge des expropriations est venu sur la ZAD pour rencontrer les propriétaires ayant refusé de vendre leurs terrains à l’amiable. S’en suit bousculades, lacrymos, … une belle énergie mais pas suffisante pour empêcher la ballade du juge. Après les visites sur le terrain, c’est au tribunal que se décide les expropriations et le rachat des terres par AGO-Vinci. La 1ère d’une longue série a eu lieu le 14 février et est mise en délibéré le 30 mai prochain.
Et parce que sur Indymedia, on aime bien les médias libres, vous pouvez écoutez la voix de l’occupation de la ZAD avec des émissions radio ou lire le 4e numéro de Lèse Béton : le journal d’occupant-e-s installé-e-s sur la ZAD.
Pour un soutien financier et aider aux actions, la répression, impression de tracts, …
La lutte contre le désordre capitaliste et pour un autre monde continue !!!
Un événement au sujet de l’aéroport, au premier abord on pourrait se réjouir au vu de l’état actuel de la mobilisation et du fossé qui ne cesse de se creuser entre nantes et la zad à la suite d’actions ratées. Mais en lisant ce communiqué de plus près et en ayant une connaissance de la situation militante, il apparaît des problèmes qui aggraveront la mobilisation de manière irréversible (déjà bien entamée par des erreurs non assumées). Car sous couvert d’une énième action ouverte à toutes tendances, il s’agit en réalité d’un rassemblement de néo-insurrectionnalistes, des adorateurs du défunt torchon rébétiko, et des mouches à merde pro-tarnac… En gros, ce sont des individus manipulateurs et autoritaires ayant un discours attirant, foutant et laissant des gens dans la merde sacrifié au nom de l’insurrection et n’ayant aucun principe de solidarité sauf dans les textes sauf lorsqu’il s’agit de leurs amis. Il n’y a pas besoin de regarder très loin, les exemples ne manquent pas : saint-nazaire, poitiers, rennes… en cas de pépin, ces personnes ne sont plus là, seul face à la répression, seul face aux keufs. Il ne faut pas s’étonner qu’il y ait de la répression lorsque des actions sont menées. Mais en cas de problème, il faut éviter de se retrouver seul comme c’est souvent le cas lors des actions foireuses mis en place par la zad sans qu’aucune critique soit possible. Pour se faire aider, il y a une ou deux conditions à remplir : il faut faire partie du microcosme assez fermé qu’est la zad ; ou il faut avoir de la bouteille dans le milieu militant. Pour les autres, pas de solidarité ; des sacrifiés pour la lutte. Il paraît même qu’il y a une personne vivant sur la zad qui se trouve en taule. Est-ce que les radicaux s’en occupent? Pour s’organiser de manière efficace, il faut un minimum de sécurité. En ce qui concerne les téléphones, il n’y a rien à dire. Mais quand on voit le nombre de textes émanant de la zad circulant sur internet, ça fait peur et ça dépasse le ridicule. Autant envoyer un compte-rendu aux keufs. Sans compter que, et là c’est plus grave encore, lors des réus, il y a des taupes et des grandes gueules qui parlent à n’importe qui. Des militants plus agés connaissent les personnes en question et ne rien dire est une forme de complicité. Des gens qui n’ont rien à faire ici et une solidarité qui ne fonctionne pas, voilà la raison d’être d’une mobilisation en déclin : on invite n’importe qui et on fait n’importe quoi.
salut,
je voulais savoir si des covoiturages étaient organisées ??c est une manif
nationale..je viens de paris
merci
la lutte continue sur les Terres ;)
UN NOUVEL AÉROPORT? NI ICI, NI AILLEURS !
Des générations entières ont été déracinées au prétexte de projets « d’aménagements »
Ca suffit, nous ne les laisserons pas faire !
Le 24 mars à Nantes, affirmons ensemble notre détermination à stopper l’un d’entre eux : la projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
Des mouvements de résistance existent partout contre : l’extraction des gaz de schiste, la construction d’une centrale à gaz à Brest, d’une ligne THT dans le Cotentin, d’une ligne TGV en Val de Suze (Italie), d’une autoroute en forêt de Khimki (Russie), l’installation d’une mine d’or à Rosa Montana (Roumanie)…
La convergence des luttes s’organise.
Ces projets servent à en premier lieu les intérêts de banques, d’actionnaires de multinationales et de politiciens. Ils s’imposent par la force quand les simulacres de concertation (débats, enquêtes …) n’ont pas suffit à faire taire les oppositions.
Concernant l’aéroport, une lubie de Jean-Marc Ayrault, l’État en a confié la réalisation ainsi que la gestion pour 55 ans à la multinationale Vinci. Alors que des plans de rigueur sont à l’œuvre, les décideurs sont capables d’assumer un discours sur l’austérité tout en conduisant ce projet au coût délirant.
Depuis plus de 40 ans, une épée de Damoclès.
Dès la première heure, la mobilisation paysanne.
En 2000, le PS ressort le projet des cartons. Associations, mouvements politiques et divers collectifs se sont organisés pour s’y opposer.
Information, rassemblements, perturbation des études préliminaires, recours juridiques, études indépendantes, occupation de maisons et de terres sur la zone menacées, pression sur les décideurs et les entreprises impliquées, la lutte déterminée des opposant-e-s revêt des pratiques différentes unies dans un SEUL BUT : L’ARRÊT DU PROJET.
La construction n’a pas commencé et ne commencera pas !
Vinci planifie, l’État exécute mais devra vider la zone (expulsions, expropriations) avant le début des travaux. La répression est forte. Elle vise à intimider les habitant-e-s et diviser les opposant-e-s. Le mouvement collectif de révolte s’intensifie face à l’aveuglement et à la surdité des porteurs du projet.
Nous vous invitons à vous y engager.
SOYONS NOMBREUX-SES SUR LE TERRAIN
Pour empêcher la destruction des lieux de vie, des terres agricoles, des espaces sauvages
LE 24 MARS A NANTES
MANIFESTONS NOTRE OPPOSITION À CE PROJET
ET EXIGEONS SON ARRÊT IMMÉDIAT
Y’a assurément du monde de Paris qui va se bouger sur Nantes.
Tente via Indy Paris où y aura sans doute plus de répondant.
La date est aussi dans l’agenda de Démosphère et y’a la possibilité de faire un commentaire : http://www.demosphere.eu/node/28858
Sinon y’a toujours les sites traditionnel de co-voiturage.
La manif du 24 mars arrive à un moment clé de la lutte, conjonction de l’avancée de Vinci sur le terrain (avec avis d’expulsabilité adressé aux premiers habitants en mai), de la crise de financement des collectivités locales (qui devraient payer largement le projet), de l’inquiétude des populations sur les mesures d’austérité (mesures qui partent de Grèce, quivont toucher l’ensemble de l’Europe et tomber juste après les élections), du moment politique particulier (Sarko ne fait plus le “job”, un nouveau personnel politique prendrait la relève, un ajustement de ligne est possible sans passer pour un reniement), d’une contagion indéniable des mouvements populaires à travers toute la planète ( en France, les élections et les grosses confédérations syndicales n’arrivent pas à bloquer les mouvements de boîtes qui jouent leur peau souvent…).
Bref, ce sur quoi la lutte anti aéroport butte depuis longtemps – un écho fort dans l’agglomération nantaise – devient vraiment incontournable.Avec la capacité de répression policière et judiciaire actuelle, ce ne sont pas quelques centaines d’habitant-e-s des bourgs et des squatts environnants qui stopperont le projet. Il faut effectivement dépasser les schémas de représentation de la lutte couramment véhiculés par la propagande socialiste-umpienne – illuminés, passéistes, doux rêveurs, égoïstes, etc – et afirmer que ce projet d’aéroport matérialise les intentions capitalistes de rebond pour les décennies à venir en Loire-Atlantique. De plus, ce projet est parrallèle à l’EPR, aux lignes TGV, THT, usine à gaz et autres gaz de schiste: il nie complètement l’avis des populations (qui souhaiteraient plutôt des logements, des soins accessibles, bref des vies moins pénibles), au nom de l’omniscience des experts, et est un déni total démocratique L’enjeu pour tou-te-s celles et ceux qui ne supportent plus la société actuelle, et plus précisémment les révolutionnaires, est donc majeur.
Le texte “requis” lance un certain nombre d’affirmations, basées sur certaines expériences, donc du vécu….. Je pense qu’elles sont un peu contradictoires avec la réalité
Le texte “requis” (cf plus haut) lance un certain nombre d’affirmations et de condamnations, basées sur des expériences, qui sentent le vécu et le ressentiment… Respect. Mais ces derniers mois, il semble que l’action politique collective radicale a maturé (tout le monde peut changer, non?), réalisé des progrès et marqué des points. Valognes en octobre a prouvé un certain nombre de choses: sur un terrain aussi blindé que le nucléaire, où se concentrent l’Etat et le Capital, où les réformistes et collabos Verts et Greenpeaciens règnent, une opposition déterminée s’est concrétisée, en annonçant clairement le but de la mobilisation la plus massive possible avec une vraie préoccupation de tous et toutes, du début à la fin (je souligne).
A Nantes le 24 mars, il est clairement annoncé que la campagne de NDDL viendra dans Nantes, avec ses tracteurs, ses animaux – chevaux, chèvres, vaches… – (tenir ses chiens en laisse svp!) et ses humain-e-s, pour défiler et s’installer pour planter au centre ce que le maire Ayrault veut déraciner ailleurs. Il s’agit clairement de créer un moment collectif concret, une « situation »(..?), pour interpeller et échanger avec la population nantaise sur l’avenir proche que les riches et les salauds nous préparent. Entre l’immobilisme impuissant, le défaitisme et la colère aveugle, la destruction stérile, nous ne pouvons que faire le pari de l’intelligence collective face au blocage politique total des dirigeants politiques. Bien sûr, il ne s’agit pas de tomber dans l’angelisme, et nous savons aussi ce dont est capable la police. Mais Nantes a démontré par le passé qu’elle avait suffisamment de nerf pour reprendre la main sur ceux qui veulent la museler. Après le 24, la lutte continuera et il faudra continuer à convaincre de la justesse de notre combat. Ce n’est pas un coup d’éclat qui illuminera la conscience des habitant-e-s une fois pour toutes. Mais cette manifestation rentre dans un tableau d’ensemble d’interventions, d’expressions, de maturations qui toutes ont leur importance pour stopper la résolution obtuse des dirigeants politiques nantais, du conseil général et de la région.
Discussion sur la manifestation contre l’aéroport de Notre-Dames-des-Landes le 24 mars à Nantes.
Jeudi 15 mars, à 20h Au 11 cité Aubry (perpendiculaire rue de Bagnolet) M° Alexandre Dumas avec la participation d’habitants de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes
APPEL À UN CORTEGE ANTICAPITALISTE
A NANTES LE 24 MARS CONTRE LE PROJET D’AÉROPORT
Le 24 mars à Nantes, nous descendrons dans la rue pour exiger l’arrêt définitif du projet d’aéroport de NDDL.
Ce projet vieux de quarante ans constitue la clé de voute d’un schéma plus large de réorganisation d’une métropole Nantes-Saint-Nazaire du futur. Voies rapides, ponts, TGV, zones industrielles nouvelles se déploieront autour. Dans l’agglomération nantaise même, zones d’habitation et d’activité devront être réaffectées. Bien sûr les populations concernées, en premier celles de la zone d’aménagement différé – ZAD – prés de Notre Dame des Landes, n’ont pas leur mot à dire, si ce n’est une pseudo concertation de « la démocratie participative » vantée par les pouvoirs socialistes (villes, département et région), ou les enquêtes-alibi d’utilité publique, « consultatives ».
La justification officielle d’une telle infrastructure évoque successivement le survol intempestif de Nantes, le danger et le bruit interdisant un redéploiement urbain, alors que des modifications mineures y pourvoiraient. Ou bien la saturation de l’actuel aéroport, en fait sous utilisé. Mais il ne s’agit surtout pas de désigner les bénéficiaires réels d’une telle opération : actionnaires de banques et de multinationale, puisque Vinci a emporté le marché sous la forme d’un Partenariat Privé Public très juteux, avec une marge bénéficiaire garantie si besoin par les collectivités locales!
L’aéroport de NDDL comme les lignes grande vitesse, le nouveau réacteur nucléaire EPR ou le tunnel du Val de Suse, la centrale à gaz de Brest, etc., sont autant de projets dont nous pouvons nous passer mais dont le capital a besoin pour se redéployer au XXIème siècle et remodeler l’espace au profit des classes dominantes et des puissances d’argent.
L’opposition au projet, portée depuis trente ans par les habitant-e-s, s’est renforcée par l’arrivée d’occupant-e-s des terrains en friche sur la ZAD, tout en restant très légaliste. Aujourd’hui certains partis (EELV, MODEM, FG, NPA) soutiennent la lutte, tout en siégeant dans les institutions locales avec le PS… Mais les rencontres d’autres combats – LGV, EPR/ THT, Val de Suse,…- ont amené un approfondissement des critiques, et en juillet la coordination anti-aéroport organisera sur le site un forum social européen contre les grands projets.
Le cortège anticapitaliste dans la manifestation du 24 mars affirmera trois points:
ce projet, loin de ne toucher que les habitant-e-s proches, conditionne au contraire l’avenir des populations de tout l’estuaire, les Nantais-es et les habitants de toute l’agglomération doivent s’approprier la lutte.
par les enjeux capitalistes qu’il représente – et qu’illustrent aussi les autres grands projets –, ce nouvel aéroport est l’exemple même d’une infrastructure visant la reproduction du capital pour lui-même, et signalant son inutilité sociale première pour le plus grand nombre et les destructions occasionnées par sa construction
enfin, ce projet, martelé dans les esprits par la propagande institutionnelle et soutenu par les deux grands partis gestionnaires de droite et de gauche, influera sur l’avenir de tou-te-s, sans concertation réelle. Il s’agit bien de refuser de se faire imposer des projets inutiles, coûteux, destructeurs, de prendre nos affaires en main, de poser concrètement la question de la vraie démocratie – directe – et de ne pas laisser les politiciens, les capitalistes du BTP, du pétrole, de l’aviation et de quelques autres secteurs, décider pour nous et hypothéquer notre avenir.
Deux banderoles non signées marqueront le cortège : « Aéroport = capitalisme, arrêt immédiat », « aéroport, TGV, THT, TAV, nucléaire = société totalitaire » ; un ou des tracteurs porteront des banderoles sur d’autres thèmes (foncier, répression, etc.), ainsi qu’une sono embarquée ; les différentes collectifs et organisations parties prenantes amèneront leur matériel. Le parcours commencera au rond-point de Rennes à 12H30, en se joignant au cortège arrivant du nord.
Après une déambulation en ville avec tracteurs et vélos, chevaux, vaches et piétons, nous nous installerons au centre de Nantes pour rencontrer les Nantais-es, expliquer la lutte, picniquer (buvettes et cantines sont prévues), tenir des tables de presse, planter des arbres et des potagers, aménager la campagne au coeur de la ville puisque la ville veut déménager la campagne… L’installation se prolongera selon les envies et le nombre.
Au-delà de l’agglomération nantaise, cette lutte nous concerne tous car elle s’inscrit dans une logique d’ensemble qui refuse que nos modes de vie et les territoires que l’on habite soient façonnés par une logique de la rentabilité, de la vitesse, de l’urbanisation à outrance dans des mégapoles régionales, de projets visant à satisfaire les désirs d’une minorité aisée et bourgeoise, de la surconsommation et du gaspillage énergétique, entre autres choses.
C’est pourquoi cet appel s’adresse aussi à tous ceux et celles qui, en dehors de Nantes et même du département de Loire Atlantique, se reconnaissent et se retrouvent dans les raisons de cette colère et de cette résistance populaire.
Nous sommes solidaires de ce combat, parce qu’il est le nôtre, où que nous soyons.
Dans un certain nombre de villes et de régions, des personnes et des collectifs ont fait savoir qu’ils et elles voulaient venir manifester à Nantes le 24 mars. Essayons d’élargir et d’amplifier cette mobilisation. Organisons des départs groupés.
Non à l’aéroport de Notre-Dame des Landes !
Toutes et tous à Nantes le 24 mars !
si vous ne voulez pas vous faire arreter, ne participez à l’émeute que certains prévoient de faire le soir du 24 mars. il ne faut pas donner du crédit aux manipulateurs autoritaires.
il n’y a rien de positif à cela sauf une expulsion immédiate de la zad au nom de l’antiterrorisme.
Pour les différents covoiturages voir ici : http://24marsnantes.noblogs.org/post/2012/03/20/departs…tifs/
24 mars à NANTEs, JUSTE UN QUESTIONNEMENT…
Bon je crois que j’ai d’un côté le sentiment que cette manif est resté un échauffement et puis plus rien ; et d’un autre côté je me dis aussi après coup que c’est peut-être plus stratégique de pas y être allé franco.
Commençons par quand les enragés appellent à la paix, à l’acceptable, à défiler gentiment en famille. Cette manif appelait tellement au calme que j’ai l’impression qu’on hésitait à faire des trucs de peur que ça dégénère ne sachant pas en quel mode étaient les keufs.
Alors quand c’est qu’on virera deux petits bakeu qui trainent à côté de nous ? Ou une dizaines de casqués alors qu’on est des centaines ?
Je comprends pas pourquoi il y avait cette volonté que ça se passe bon enfant ? Opération séduction ? Ça m’fait vomir ! Peur ? Putain fait chier ! Comment c’est possible d’appeler au calme ? C’est vrai vous en avez pas marre de taguer « feu aux prisons » ? On peut aussi essayer de s’organiser pour concrètement mettre le feu à ce monde sans s’arrêter à deux-trois tags ce qui serait retomber dans une misère militante de qui prétend en sortir, l’ultra-glauque.
La Milice de l’état s’attendait à un trashage de nantes, ils étaient prêt pour, au final on a rien fait, très peu de dégâts, c’est resté très acceptable. Frustré ? C’est indéniable. En plus les médias ont fait leur sale sauce habituelle en nous faisant passer pour des gros méchants. Et du côté des citoyens on peut pas dire qu’on est réussi le consensus puisqu’ils se sont tirés super tôt juste parce qu’on dépavait et que comme prévu on les a suivi. Bref rien d’étonnant, de simples banalités.
Mais je me pose la question. C’est peut-être mieux de pas être là où ils nous attendent et d’avoir joué à la limite sans rien péter. Et de leur rentrer dans le lard là où ils n’ont rien prévu, surprise ! Je crois qu’on était quelques-un-e-s à trop attendre de c’te manif, la preuve de notre frustration accumulée et du manque d’action sans compromis hors grosse mobilisation.
En même temps faut bien qu’on apprenne à les affronter collectivement dans la rue mais visiblement c’était clairement pas voulu, il y en a qui se sont retrouvés comme des cons là-dessus… J’espère que ça sera une prochaine, que c’était pertinent à ce moment là par rapport à la ZAD et que c’est pas qu’on se chie dessus.
J’aimerais bien savoir ce qu’en pense des personnes de la ZAD et s’il ya a eu un appel à la manif clair là-dessus, je crois que si c’est pas l’cas pour une prochaine ça serait pas plus mal de faire circuler un mot clair sur comment les personnes impliquées chaque jour dans la lutte en question entendent faire la manif, l’action,… Ça évitera des malentendus, des frustrations supplémentaires et d’être plus sûr de nous sachant la dynamique collective.
S’il y en a pas eu et que ya juste eu un appel à venir à la manif sur le mode que l’on veut, là on c’est fait avoir, on s’est retenu pour rien.
Juste un dernier truc que j’observe toujours c’est qu’on cultive notre peur du flic plutôt que notre courage et c’est plutôt l’inverse qui nous fera avancer…
salut