Ces derniers temps, des textes plus ou moins pathétiques fleurissent sur les indymedias. Ils traitent tous plus ou moins du mouvement autonome et des différentes apathies et craignosseries y fleurissant.
Tout en description détaillée, on a l’impression d’une autobiographie d’auteur à chaque fois, qui se salit les chaussures et aime pas ça, visiblement.
A chaque fois c’est la même histoire, semble-t-il : les tiqquniens craignent et des leaders poussent de partout.
Un autre truc est de déplorer les origines sociales des membres de ce mouvement.
Une des pistes à explorer est sûrement de se dire que ces origines, on s’en fout doucement. Que ce qui est important, c’est moins le pedigree que les idées de chacun.
Et là on touche à un truc qui bouleversera sûrement chacune des personnes qui se sont investies dans « le mouvement » pour être encensées en tant que personnes exceptionnelles avant que de vouloir transfigurer l’ordre immuable des choses, en fait, ce qui compte c’est pour ce pour quoi on se bat (l’abolition de l’autorité, des pouvoirs, des frontières), c’est que tu te battes à pleines dents, contre ces frontières, ces autorités, ces barrières.
Les traités sociologiques pourront fleurir de ce milieu, hors de ce milieu, le principal c’est de ce concentrer, me semble-t-il, vers la guerre à mener aux tenants de la domination.
La question n’est évidemment pas de défendre ce « milieu » mais de dire fort, que ces problèmes de merde, créés par des gens de merde, ne sont pas le sujet auquel chacun doit de consacrer aujourd’hui. Le problème aujourd’hui, c’est la guerre sociale, c’est la guerre totale.
S’il ya « milieu » alors autant qu’il serve à quelque chose. Faisons la guerre à l’autorité, faisons la guerre aux flics. Pour que vive l’autonomie et que s’épanouisse la liberté.