Cette fois ci, c’est du copwatching qu’ils se plaignent. En gros les flics se plaignent de ne pas pouvoir tabasser tout en étalant sur internet leurs petites vies sans intéret et leurs idées nauséabondes sans craintes.

Alors on nous demande qu’est ce que vous avez à reprocher à la police et ses agents ? Doit on rappeler que la police est un des bras armée d’un état qui essaie bon an mal an de permettre à une classe dominante d’asseoir sa domination sur une classe dominée. Ce même Etat qui a fait passé dernièrement encore la loi sur la retraite, la loi LOPSI II, et bien d’autres encore… Cet Etat qui maintient des forces armées en Afghanistan et ailleurs. Cet Etat qui continue de chasser à ses frontières.

Mais qu’est ce que exactement le “copwatching ? Comme l’explique le texte (“Cop watching surveillons ceux qui nous répriment” ), cette pratique est déjà vieille de plus de 20 ans. Elle est inspirée des actions des Blacks Panthers et du Mouvement pour la Libération de la Jeunesse de Berkeley. Son objectif est de suivre et diffuser les exactions policières du cadre de la loi. Ces derniers temps ce genre d’action a notamment permis de rendre publique les agissements policiers dans le calaisis, ou encore les liens entre la police lilloise et les mouvements d’extrême droite (par exemple dans ce cas là).

Ce genre d’action n’est pas isolé et d’autres initiative de ce type existent. Par exemple le bulletin (“Résistons Ensemble”), qui tout les mois diffuse les bavures policières, ou encore l’association “Ban Public” qui publie sur son site) le nombre de suicides et morts suspectes en prison.

Que 1000 sites d’informations naissent (nom du communiqué du copwatching lillois),
que 1000 copwatchings se créent,
… et puis qu’on détruise l’Etat, ses lois, et ses flics !