Malgré une météo calamiteuse, la manifestation est restée relativement conséquente : autour de 30 000 manifestants, (même si c’est moins que les raz de marée historiques des grosses journées d’octobre). Ce qu’on remarque surtout, c’est la division entre deux états d’esprit chez les manifestants. D’un côté, ceux qui ont renoncé, notamment le cortège CFDT très peu fourni (à l’instar de l’Unsa, CFTC…), polluant les discutions par sa sono passant de la techno commerciale. De l’autre, ceux qui continuent malgré la fatigue à se mobiliser pour empêcher le retour à l’ordre imposé par le gouvernement et les directions syndicales.

Dans ces cortèges, un bon esprit de résistance demeure, chants de lutte et slogans radicaux continuent de se faire entendre : le feu est loin d’être éteint.
Ainsi, devant le carré de tête syndical, un cortège a grossi progressivement au cours de la manif, jusqu’à contenir plusieurs centaines de personnes, syndiquées ou non, salariées ou non. Une sorte de pied de nez à l’ordre hiérarchique des manifestations bien organisées (qui a particulièrement irrité le Service d’Ordre).

En fin de manif s’est tenue une nouvelle AG interpro, pour faire perdurer la lutte et s’organiser de façon autonome.
Rendez vous est pris pour une AG de lutte interpro nationale à Nantes, samedi 27 novembre. D’ici la, à nous de faire vivre l’agitation sociale.

« La lutte est comme un cercle, elle peut se commencer à n’importe quel point mais elle ne se termine jamais. »
Marcos.

N’hésitez pas à compléter avec vos photos, récits…