5h du matin, une centaine de personnes (Sud, CGT, CNT, FO, collectif de chômeurs et précaires, non encartés, étudiants en grève…) se retrouve au rond-point dit « des grèves ». La fatigue commence à se faire sentir et les flics sont encore présents au dépôt.
Deux groupes se forment, pour empêcher le passage des citerniers (pleins ou vides). Les premiers cafés sont vite avalés, les premières palettes sont entassées, rapidement les barricades sont montées.

9h30, une centaine de CRS se dirige vers le premier point de blocage (entre le rond-point des grèves et le dépôt), où les deux barricades s’enflamment. Les bloqueurs sont repoussés jusqu’au rond-point des grèves. Le groupe prend la décision de rejoindre la gare, où sont présents des lycéens et des cheminots.
Pendant ce temps, les CRS, reviennent vers le deuxième groupe, la barricade s’enflamme, le groupe recule tranquillement. Après un moment d’hésitation, décision est prise de rejoindre la gare. Pour économiser l’énergie, un bus est réquisitionné.

A la gare, les lycéens occupaient à 300 les rails depuis 11h. Au même moment, des métallos CGT de la Sobrena rencontrent les cheminots en grève.
Une AG est improvisée avec ceux arrivant du dépôt pétrolier pour décider de l’heure et du lieu du prochain blocage par les grévistes.
Pas d’intervention des CRS, ceux-ci restant protéger l’accès au dépôt pétrolier.

Rendez-vous fixé à 5h pour demain, au rond-point des « grèves ».