Après de longues négociations avec les autorités suisses, Bernard Rappaz doit effectuer une peine de 5 ans et 8 mois de prison pour le développement de son commerce de chanvre thérapeutique, textile, etc…

Enquête à charge, procès à charge, jugement inéquitable (la co-gérante écope d’une peine inférieure) pour des chefs d’accusation hallucinants (Accusé de blanchiment d’argent) pour un militant du chanvre, (comme Marc Emery), et ce alors qu’il a toujours voulu respecter la législation de son pays et des cantons suisses.

Il est un bouc émissaire, l’homme à abattre.

Non violent par conviction profonde et depuis toujours ; pour exprimer son désaccord et obtenir une révision de son procès (dont la demande tarde à trouver une réponse des autorités suisses), il entame une nouvelle grève de la faim, à 57 ans.

Au bout d’une cinquantaine de jours, il a été hospitalisé et on lui a accordé une permission spéciale de 2 semaines pendant lesquelles il a pu reprendre un peu de force, mais pas récupérer toute l’énergie dépensée dans son bras de fer avec les autorités.

Ces mêmes autorités qui n’ont pas attendues l’issue des deux semaines, et qui l’ont renvoyé poursuivre sa peine, tout en sachant qu’il reprendrait sa grève de la faim, l’appellent hypocritement comme pour s’en laver les mains, à s’alimenter.

Cette affaire est étouffée par de nombreux lobbys peu scrupuleux, qui mettent la pression sur l’état et la presse pour que ça ne s’ébruite pas trop.

APPEL A UN SOUTIEN INTERNATIONAL POUR LA LIBERATION DE BERNARD RAPPAZ