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Jeudi 06 Mai 2010 Renata Zelazna est accusée de tentative de meurtre contre un policier, Renata Z est une anarchiste polonaise et vegan qui étudie et vit en Hollande. Elle est aussi une amie des gens ici pour avoir vécue quelques temps a Brighton, en Angleterre, Elle nous a envoyée une lettre détaillant ce qu’il s’est passé, J’ai écris ce récit par rapport à ce qu’elle nous dit dans sa lettre.

Nous écrirons un courrier pour la soutenir, envoyer plus d’infos et pour que se dont elle a besoin soit fait, mais pour l’instant j’envoie ça pour que les gens sachent ce qu’il s’est passé le plus vite possible. Nous allons faire court, mais les détails montre la façon dont elle a été traité.

Évidement elle a besoin de bon conseils juridiques très rapidement, et des gens s’occupe de lui ouvrir un compte pour lui récolter de l’argent. Si il y a des gens qui connaissent bien les Pays bas et qui peuvent conseiller une institution/organisation pour avoir des conseils juridiques etc.. merci de nous tenir au courant.

Quelques mise à jour après ça… Merci, Genea, Brighton ABC. Pour lui écrire :

Renata Zelazna Penitentiare Inrichting Ter Peel T.A.V. Renata Zelazna 7138606 cel 1/10 Paterstraat 4 5977 NM Evertsoord Netherlands

Renata est polonaise et vivait en Hollande pour étudier là bas. Elle a passé des vacances à Brighton et deux jours après être rentrée, elle a eu une dispute avec des ouvriers qui travaillaient sur un chantier de démolition juste à côté de son appart. Depuis qu’elle a aménagée là bas, cela l’a beaucoup dérangé, elle s’est plainte plusieurs fois des nuisances causées, notamment à cause de la contamination à l’amiante et les vibrations qui ont provoquées des fissures autour des murs de son appart. Elle vivait dans un appartement géré par l’agence IDEALIS qui loge les étudiants, et qui s’occupait aussi de la démolition du bâtiment voisin. Après avoir ignoré ses plaintes, ils sont enfin venus inspecter les fissures et ont promis de retaper. Ce qu’ils n’ont jamais fait et elle a vécu tout ce temps avec la peur que l’immeuble lui tombe sur la tête.

Après être rentrée de Brighton, elle est allée directement à l’université pour passer un exam et chez elle lorsqu’elle a vue une nouvelle machine sur le site de démolition. Une sorte de tracteur-marteau ou perceuse. Il y avait beaucoup de bruits et de vibrations et tout était secoué dans son appart. Comme toutes ses plaintes ont été ignorées, elle a décidé d’essayer autre chose, elle est allé sur le site et a commencé a crier sur le conducteur du tracto-pelle qui ne pouvait pas l’entendre a cause du bruit, elle a alors jeté de la boue sur la fenêtre. Elle a essayé d’expliquer qu’il y avait des logements étudiants et que les ouvriers étaient eux même employés par IDEALIS et a demandé pourquoi ils faisaient du bruit alors que des étudiants essayaient de réviser pour les examens. Pourquoi ne pas avoir fait ses travaux la semaine d’avant alors que tout le monde étaient partis en vacances ? Le conducteur a alors retourné le bras de la machine la frolant de près, ce qu’il a fait exprès et a continuer a creuser, ce qui a fait perdre patience à R. Elle a alors lancé une pierre. Un autre ouvrier l’a alors poussé par terre, elle s’est relevée et a lancé d’autre gravas et les ouvriers ont alors dit qu’ils appelaient la police, elle a répondu « Très bien, comme ça je pourrais me plaindre pour les nuisances. »

Renata est rentrée chez elle et un peu après quelqu’un est venu frapper à sa porte. Elle pensait que ça serai un des ouvriers qui venait faire plus d’emmerdes, si elle avait su que ça serai la police, elle n’aurai pas ouvert. Elle à pensée à quels arguments employer et a ouvert la porte sur un homme imposant avec une chemise blanche. Elle a d’abord pensée que c’était le directeur du site jusqu’à ce qu’elle remarque une femme de la police derrière lui et qu’elle remarque le badge du mec. Il lui signifièrent qu’elle était en état d’arrestation pour avoir détruite une machine. Elle ne les a pas pris au sérieux, quelques gravats sur une telle machine, s’était impossible. Elle leur expliqua qu’elle était en train de cuisiner le diner et s’est retourner pour touiller son plat. Le policier est alors entré et s’est emparé de la poêle, Renata l’a alors reprit et a essayer de continuer de cuisiner, le flic a alors dit qu’il « allait devoir utiliser la violence. » Il a commencé a foncer sur elle et elle s’est mise a paniquer parce qu’elle ne pouvait pas s’esquiver. Elle a alors attrapé un couteau qu’elle avait utiliser pour cuisiner et l’a pointé sur lui pour le faire reculer. Elle n’a pas essayer de le planter, elle voulait qu’il enlève ses mains de sur elle, comme un instinct de survie. Il a alors attrapé la main où elle tenait le couteau et l’a tordue de manière a se qu’il soit dirigé contre son abdomen et l’a repoussé en la faisant quasiment tomber sur la lame ; puis il l’a gazé en plein visage.

Il l’ont tiré jusque dans le couloir et l’ont jetée sur le ventre pour lui passer les menottes pendant que le flic se tenait sur elle pour qu’elle ne bouge pas. Renata a alors crié et les voisins sont sortit mais ont été ordonné de rentré chez eux. La flic a fouillé son appart sans avoir de mandat pendant que R était maintenue au sol. Ils l’ont attrapée par les bras et le pantalon et l’ont transporté en descendant les escaliers la tête la première dans les escaliers. En haut des escaliers ils ont eu comme une hésitation et elle a vraiment crue qu’ils allaient la jeter jusqu’en bas. Dans la voiture, elle a du rentrer a quatre pattes, les mains menottées dans le dos et la tête entre les sièges. Le mecs était derrière elle et lui tordait les poigniers dès qu’elle bougeait. Elle avait du mal a respirer avec sa tête dans la poitrine et à cause du la morve et les larmes dues au gazage. Ils lui hurlèrent d’arrêter de cracher. Le flic lui a baissé son pantalon et sous vêtements, elle avait plus que ses basket en face de lui, exposée sans qu’elle puisse faire quoi que ça soit.

Elle a été emmenée au commissariat de Ede où ont lui a demandé de se lever et de rentrer à l’intérieur.. Le flic lui a écrasé le pied de manière qu’elle ne puisse pas se mettre debout et elle a perdue une chaussure en essayant de libérer sa jambe. Il l’ont jetée dans une cellule en maintenant les menottes tellement brutalement qu’elle a cru qu’ils allaient lui casser les poignets. Elle les a suppliée de la laisser marcher toute seule mais on l’a ignorée. Dans la cellule on a fini de lui retirer ses dessous et elle est restée enfermée pendant deux jours. Elle avait des bleus au dessus de l’os du pubis et des marques et coupures dues aux menottes. Ils ne lui ont presque pas donné d’eau et pas du tout le 2ème jour, et bien qu’elle leur ai dit qu’elle était vegane, ils lui ont jeté de la viande pour l’emmerder. Elle a rendu la viande par la fenêtre de la cellule quand elle a été ouverte et il lui ont frappé les mains et repoussé la viande à l’interieur.

Quand elle a été arrêtée, R avais ses règles mais il n’y avait pas de toilettes dans sa cellule et ont ne lui a donné aucun produit d’hygiène. Elle a du « aller aux toilettes » directement par terre dans la cellule. Quand elle a demandée de l’eau on lui a dit « d’aller se faire foutre ». Dès qu’elle est arrivée en cellule, elle a demander à avoir une avocate. Elle a pu rencontrer une avocate commise d’office, qui a pu lui venir en aide et lui a trouvé un groupe de soutien aux prisonniers vegans. Âpres deux jours de garde à vue, un juge est venu et elle a été jugée par la fenêtre de sa cellule. R a été envoyée en prison pour tentative de meurtre.

On lui a dit de s’habiller. Elle avait enlevé son pantalon et sous vêtement parce qu’ils étaient couvert de sang à cause de ses règles. Elle a attendu mais personne n’est venu. Alors elle a re-enlevé ses vêtement tachés de sang et s’est re-enroulée dans sa couverture. Alors la porte de la cellule s’est ouverte et un flic lui a sauté dessus. Ils lui ont mis un sac sur la tête, en l’étouffant presque, l’ont menotté et lui ont mis de la bande velcro autour des jambes. Elle a cru qu’ils allaient la tuer. Ils l’ont jeté dans une voiture et on démarré en mettant la sirène. Un flic lui a dit « qu’elle avait fait n’importe quoi ». Elle a alors demandé si c’était le flic qui était venu a son appart comme il l’avait dit. Elle s’est excusée, il a enlevé le sac de sa tête pour se rendre compte que se n’était pas lui. Il lui dit que si elle se tenait bien, elle aurai le droit de marcher elle même dans la prison. Elle promis que oui et il enleva le velcro de ses jambes. R est arrivée a la prison nue car la couverture était tombéet pendouillait ; et couverte de sang qui coulait.

On l’a mise dans une cellule où il y avait des toilettes cette fois ci. Il lui enlevèrent sont haut et son soutien-gorge et lui donnèrent une robe affreuse, de l’eau et un Oxazepam (De la benzodiazepine utilisé pour le traitement de l’anxiété et de l’insomnie et pour contrôler les symptômes de manque d’alcool.) On lui a apporté a manger le lendemain. Elle a passé 2 ou 3 jour en isolement car on la suspectait d’avoir la tuberculose comme elle était Polonaise. Elle n’a rencontré personne qui avait la tuberculose et c’est obligatoire de faire le vaccin, il lui en reste même une cicatrice. Il lui on forcé a passer une radio après lui avoir dit que les rayon X donnaient le cancer, elle n’était pas vraiment d’accord mais c’était le seul moyen d’être acceptée dans une cellule normale.

Actuellement elle est détenue dans une cellule pour ceux qui n’ont pas encore été jugés. Elle va peut être être condamnée à 6 ans pour tentative de meurtre. Elle a loupée ses exams, elle a perdue son boulot. Maintenant elle va devoir rembourser sa bourse d’étude et les cours de langues, qui devait être gratuits si elle allait jusqu’au bout. Il y a des services qui aident a conserver un emploi et la maison dans se cas la, mais comme elle n’est pas hollandaise et donc n’y a pas le droit bien qu’elle payait des impôts dans ce pays.

Elle a eu un procès de 15 min où on ne lui a pas signifié sa sentence mais où on lui a dis que s’était un danger public et qu’on devait l’enfermer pour avoir troubler l’ordre public.

R a dis dans sa lettre « Ils sont venus chez moi et m’ont menacé violemment. J’ai pris ce couteau sans penser se que je faisais. Est ce que je mérite 6 ans pour avoir essayé de sauver ma vie ?? C’est pas juste ! On m’a battue, on m’a affamé, on m’a refuser de l’eau, apeurée, ridiculisée, mis en isolement, passée aux rayon X et maintenant enfermée. Quand on me libérera je n’aurai aucune formation, nulle part où aller, j’aurai des dettes à rembourser, j’aurai des troubles psychologiques et je serai physiquement détruite. Juste parce que voulais être en paix et au silence dans un appart que je payais super cher. J’ai perdu tout espoir, je me suis regardée dans un miroir, j’ai vu la mort aux fonds des mes yeux. J’ai perdu du poids, on dirai un sac d’os. Je ne sais plus vraiment si je suis toujours en vie….’ »

A.C.A.B