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Le ministère de l’intérieur a dépêché sur place le Préfet de Paris afin qu’il supervise l’opération de police. Après deux heures d’occupation, environ 250 policiers ont évacué les manifestants, arrêtant la plupart d’entre eux, dont deux syndiqués de Pôle emploi. Au total, 93 personnes ont été interpellées. Certaines ont été placées en garde-à-vue et sont menacées de poursuites pour « outrage à agent », « rébellion » et « dégradations ».

Malgré l’opposition de syndicats du Pôle (SUD, SNU), Pôle emploi risque de porter plainte, entérinant ainsi les accusations d’un État qui ne tolère aucune remise en cause de sa politique de l’emploi et de la gestion des chômeurs.

Nous exigeons la mise en liberté immédiate de tous les interpellés et l’abandon de toutes poursuites éventuelles.

À Rennes, les manifestants ont occupé la CAF avant d’être délogés. À Brest ; un Pôle emploi est occupé, d’autres actions ont lieu à Lorient, Tours