Il fut un temps où dans les magasins de disque de musique expériementale, exemple U-Bahn, on ne trouvait pas certains disques, vous savez ceux d’Athanor par exemple, à cause d’imagerie/paroles de chansons/gestes lors de concerts..d’un « certaine » politique récurrente..Il fut un temps où les maisons de distribution, exemple Sémantic, ne diffusaient pas certains disques pour ces mêmes raisons.Il n’y avait pas un tel rejet des roms à l’époque et pourtant on (le public de ces musiques là) ne supportait pas de voir une photo de rom avec un pistolet sur la tempe.
Il me semble que les concerts étaient intéressants..On ne souffrait pas de censure si ce n’est de salles..Mais il n’y avait pas autant d’importance donnée à la provocation…Moins de posture peut être et surtout moins de teufeurs cocaïnés en manque de public à ses pieds, dominés..

Aujourd’hui:
Toute personne émettant le moindre propos non élogieux sur les Joyeux de la Princesse (groupe à fond dans la célébration, mot utilisé aujourd’hui à peu près 100 fois dans la journée d’une radio, tout pays confondu) sera entourée de tous les acteurs -petits, grands, ambitieux…- du monde de la musique, y compris ceux qui criaient à l’époque contre les pratiques politiques déguisées sous l’art et qui ont complètement versé désormais dans le réseau (carnet d’adresse, tournée de concerts) de ces acteurs politiques, y compris des personnes se réclamant de no passaran (anti fasciste? vraiment?), y compris des acteurs pépères de l’art qui se réjouissent de temps d’amour pour la France, insultée et sévèrement bannie avec menaces possibles…

Alors quel est le problème?
Les roms sont de plus en plus haïs, Alain Soral exulte et tous les rouge bruns cachés dans les réseaux indépendants aussi.

Les seuls arguments sont: la censure et le droit de rassemblement pour faire des saluts nazis (ce qui était le cas pour les joyaux de la princesse).Bien mais le droit de censure est accordée pour effacer toute phrase venant d’un « délateur », jusqu’à la fermeture d’un site !!!.Sophisme que cet argument de la censure.

Maintenant le milieu de la musique abruti par la loi du silence sur les dérives de la politique extrême est infestée de connards et me fait gerber.Que la musique soit libre ou payante, même chose: le public adore ce qui emporte, la fascination c’est son dada, le leader c’est son espoir.
Et la musique dans tout ça? Elle est redevenue néo classique..ou alors elle devient soit un médicament (pour les positivistes de la culture) ou soit un produit nommé PPF (past present and futur) bref un grand mix avec de la magie dedans…du vaudoo (c’est la nouvelle religion de NON & Death In June alors bon les suiveurs suivent..les pérégrinations religieuses diverses de leurs mentors préférés) un machin qui vous touche au plus profond de votre côté extrême.Vénérable!

Y a t’il encore quelqu’un qui ne gerbe pas devant les saluts fascistes lors de concert?les photos de roms avec un flingue sur la tempe?les hommages à Philippe Henriot?