[ Entre 1.700 et 2.500 personnes à Nantes pour dire « stop à la casse »

Entre 1.700 personnes, selon la police, et 2.500, selon les syndicats, ont manifesté mardi matin à Nantes pour défendre les services publics, avec pour slogan « stop à la casse ».

Environ 500 lycéens, menés par des groupes d’extrême-gauche, ont participé à la manifestation avec les enseignants et les postiers.

A la formation du cortège en milieu de matinée, les syndicats ont pris la parole alors que les jeunes réunis à côté sifflaient ou clamaient « on n’est pas syndiqués ». Lorsque le cortège s’est ébranlé, les lycéens et les drapeaux CNT, anarchistes, NPA, étaient en tête, malgré la tentative des syndicats de reprendre la tête du cortège avec leur banderole « Stop la casse ».

En fin de manifestation, les deux groupes se sont finalement séparés. La manifestation des jeunes, où ne restaient plus que quelques dizaines de personnes, s’est achevée par la mise à feu de quelques cartons et d’une poubelle devant la préfecture avant la dispersion vers midi.

A Rennes, la majorité des 1.700 manifestants, selon la police, était composée de lycéens.

Au Mans, un millier de personnes (enseignants, étudiants d’IUFM et quelques lycéens) ont manifesté, selon les organisateurs. Selon la police, ils étaient entre 1.400 et 1.700.

Les manifestants ont notamment scandé : « Ecole, santé, fonction publique, on ne va pas se laisser sarkozyter », « salaires, emplois, services publics, on ne va pas se laisser privatiser ».

A Vannes, environ 200 enseignants, selon la police, 300, selon les organisateurs, ont manifesté devant l’inspection académique. Une centaine de postiers les ont ensuite rejoints pour faire cortège commun.

Source : AFP le 24 novembre ]

[Au lycée Monge, la police intervient pour empêcher le blocus

Ce mercredi matin, entre 80 et 100 lycéens ont bloqué le lycée Monge. Mais le blocage a tourné court. Les forces de l’ordre, une quarantaine de policiers, sont en effet intervenues. Selon les lycéens, plusieurs d’entre eux auraient reçu des coups de matraque. Craignant une charge, une trentaine de jeunes ont filé en courant dans le quartier. Dans leur course, deux rétros de voiture ont été cassés et un pare-brise enfoncé. Finalement, environ deux heures après l’arrivée de la police, les lycéens sont rentrés tenir une assemblée générale dans leur établissement. Une manifestation est prévue demain jeudi à 15 h, place Bretagne.

Source : « Nantes ma ville » le 25 novembre]

PS : Le lycéeGuist’hau à également été « sécurisé » par les flics ce matin, la réponse répressive semble plus rapide que lors des autres mouvements.
A suivre…