Au pénal : les 4 personnes poursuivies sont condamnées à 2500 euros d’amende chacune (dont 2000 avec sursis).
Au civil : la SNCF est déboutée de sa demande de dommages et intérêts.

La condamnation pénale est la même qu’en première instance, malgré les réquisitions du parquet (l’Etat) qui demandait 4 mois de prison avec sursis (les militants devaient « être condamnés à de la prison pour qu’ils ne recommencent pas », dixit le parquet).

Nous plaidions l’état de nécessité justifié par le danger grave et imminent que représentent ces transports. Nous regrettons ainsi que la justice n’ait pas eu le courage d’entendre nos arguments et donc de prononcer la relaxe totale. Cependant, nous nous satisfaisons de la décision de la juge de désavouer le parquet sur sa demande de prison avec sursis, et de débouter complètement la SNCF (qui avait obtenu 7700 euros de dommages et intérêts en première instance). Rappelons que celle-ci n’apportait aucune justification crédible sur les prétendus préjudices matériels.

L’actualité récente, que ce soit le scandale des exportations de déchets nucléaires vers la Russie, les déboires des EPR ou les incidents à répétition dans les centrales nucléaires vieillissantes, nous renforce dans nos convictions et légitime les actions passées et futures.

Le Groupe d’Actions Non-Violentes Antinucléaires
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