———————————————————————————————————————-
Interview de la mère de Neda Agha-Soltan qui dit que sa fille est une martyr du peuple iranien, qu’elle a été tuée comme Sohrab, Ashkan et de nombreuses autres personnes lors du soulèvement populaire et pas par des “ennemis du régime” comme le proclame le régime. Et elle dit qu’elle refuse l’argent du régime pour la mort et l’assassinat de sa fille

Ce message de la mère de Neda est une réponse aux mensonges du régime relayés par nombre de site d’extrême droite français, européens et américains qui avaient oser affirmer que le meurtre de Neda par les miliciens fascistes des Basij’s était le fait de manifestants de la résistance au régime

Vidéo de l’interwiew de la mere de Neda

http://www.youtube.com/watch?v=3amJNVctrLM

La Fondation des martyrs en Iran a affirmé samedi son intention de déclarer «martyre» la jeune Neda Agha-Soltan s’il est prouvé qu’elle a été tuée par un «ennemi de l’Etat» lors des protestations post-électorales en juin.
Neda aurait été atteinte d’une balle dans la poitrine le 15 juin lors des protestations à Téhéran.

Neda est devenue le symbole de la contestation populaire et de la répression ayant suivi la réélection du DictateurMahmoud Ahmadinejad à la présidence le 12 juin.

«Les images semblent montrer que la mort de Neda Agha-Soltan résulte d’un complot fomenté par les opposants et l’ennemi», a affirmé le chef de la Fondation étatique, Massoud Zaribafan, cité par l’agence de presse Ilna

«Si cela est confirmé par le ministère des Renseignements, sa famille devra d’une façon ou d’une autre recevoir des compensations de la Fondation», a-t-il ajouté.

La Fondation des martyrs et des vétérans fournit des facilités et une aide financière aux familles de ceux tués ou blessés durant la guerre Irak-Iran (1980-1988) ou de ceux morts pour la cause de la République islamique d’Iran.

La vidéo amateur de la mort de Neda, mise sur internet, avait suscité une vague d’émotion et d’indignation dans le monde. On y voit la jeune femme à terre, le visage souillé de sang et les yeux grand ouverts. Elle aurait été atteinte d’une balle dans la poitrine le 15 juin lors des protestations à Téhéran.
En juillet, la police iranienne avait affirmé que la mort de Neda avait été montée de toutes pièces. Le dictateur Ahmadinejad avait de son côté demandé à la justice d’enquêter sur sa mort, en accusant «les opposants et ennemis d’utiliser politiquement (cette affaire) et de ternir l’image de la République islamique».

Au total, 36 personnes selon les « sources officielles » du régime ont péri lors des troubles post-électoraux qui ont plongé le pays dans sa plus grave crise politique depuis la révolution islamique de 1979. L’opposition a fait état de 72 morts et de centaines voire de de disparu-es

{{Des pression contre les mères de disparu-es qui comme « les folles de la place de mai » en Argentine sousla junte fasciste Videla on décidées d’organiser des rassemblement dans tout les squares et jardin publics des grandes villes iraniennes continuent :}}

Contrôles policiers dans les parcs de Sanandaj
Les forces de sécurité du régime iranien et des agents en civil ont fouillé et contrôlé les jeunes gens dans les parcs de Sanandaj, en particulier leurs téléphones portables.

Les forces de sécurité stationnaient dans les parcs de Sanandaj (Kurdistan iranien) vendredi 16 octobre dans l’après-midi et ont à de nombreuses reprises interpellé de jeunes gens et les ont fouillé ainsi que leurs téléphones portables. Les SMS envoyés ou reçus, les photos et films et mêmes les cartes SIM étaient contrôlés.

Bien que tout le monde était en colère suite à de tels actes, personne n’a pu protester de peur d’être arrêté. Des gardes féminines contrôlaient les jeunes filles et les femmes dans le parc.

Des contrôles identiques ont eu le samedi 17 et le 18 octobre dans les rues de Sanandaj.

Huit jeunes menacés d’exécution le regime maintient ses atrocités et ses crimes de guerre
Afar Angouti,Mohammad Reza Haddadi et Amir Amrolahi menacés d’exécution.

Après la mort de Behnood, le moment arrive de monter à l’échafaud pour trois autres jeunes. Tous les trois ont été condamnés pour des crimes qu’ils ont commis alors qu’ils étaient mineurs (moins de 18 ans). Safar Angooti devrait monter sur l’échafaud le 21 octobre. Selon certains rapports, Mohammad Reza Haddadi et Amir Amrollahi devraient aussi être pendus la semaine prochaine. Les efforts considérables pour obtenir le consentement des familles de victimes pour stopper les exécutions ont malheureusement été sans succès.

En plus, il y a cinq autres jeunes dont la condamnation à mort pourrait être appliquée à tout moment. Certaines familles de victimes ont accepter de donner leur pardon en échange d’une compensation financière, mais les familles de mes clients ne sont pas en mesure de payer ces compensations.
Plus d’informations (en anglais) sur le blog de l’avocat Mohammad Mostafaei.

[http://mohegh.blogfa.com/post-212.aspx->http://mohegh.blogfa.com/post-212.aspx]

Vidéos de l’enterrement de Behnoud Shoja’i

Behnoud Shoja’i, exécuté le 11 octobre à 21 ans avait été arrêté à l’âge de 17 ans pour avoir tué par accident un garçon de son âge dans une bagarre Une intense campagne internationale avait tenté de suspendre son exécution. Par six fois elle avait réussi à repousser le moment fatal. Mais ce régime ayant besoin de sang pour se maintenir au pouvoir, n’a pu s’empêcher de l’exécuter. Trois autres très jeunes détenus attendent une exécution immédiate et plus d’une centaine d’enfants se trouvent dans le couloir de la mort en Iran.

http://www.youtube.com/watch?v=IG_Z72QLDl8

Nouvelles menaces de répression du régime pour les nouvelles mobilisations du 4 novembre 2009

Un important religieux conservateur iranien a mis en garde aujourd’hui l’opposition contre toute manifestation le 4 novembre à l’occasion du 30e anniversaire de la prise de l’ambassade des Etats-Unis à Téhéran par des étudiants islamistes.

Des appels de la résistance iranienne au régime de la dictature été lancés ces derniers jours sur internet pour organiser un rassemblement de l’opposition contre le gouvernement du dictateur Ahmadinejad, en marge de la manifestation officielle marquant cet anniversaire.
Le 4 novembre “est le jour de la lutte contre l’oppression mondiale (…) Certains font des projets pour ce jour, ils doivent savoir que leur plan va échouer”, a déclaré l’ayatollah Ahmad Janati dans son prêche à la prière du vendredi à Téhéran, diffusé par la radio d’Etat.
Janati un des mollahs les plus conservateur et les plus réactionnaire du régime a accusé les partisans de l’opposition d’être liés aux Etats-Unis et à Israël. “S’ils le pouvaient ils crieraient vive l’Amérique, vive Israël (…) Toute action qui va à l’encontre de la voie du peuple et du Velayat (la prééminence du religieux), est vouée à l’échec. Que Dieu coupe la main de ceux qui veulent jouer avec le sang de nos martyrs et de nos combattants.”

Pressions sur l’opposition iranienne en Exil en Allemagne

Les renseignements iraniens de la Vevak et des Bassij’s font pression sur des opposants en Allemagne et comme a leur habitude mentent sur leurs intentions de faire pression et d’exercer leur répression sur les membres de familles d’exilé-es iranien-nes restés en Iran

16-10-2009

Des éléments des services secrets (la sinistre Vevak) et des bassij’s en civil du régime et de la dictature iraniens ont étés repéres alors qu’ils faisaient des pression sur des opposants au régime de Téhéran qui vivent en Allemagne et sur Berlin pour étouffer leurs protestations, selon un magazine télévisé diffusé jeudi en Allemagne.

« Nous savons que les services iraniens laissent circuler des collaborateurs dans les manifestations », a déclaré le numéro 2 des services de renseignement intérieur de la ville-Etat de Hambourg (nord), Manfred Murck, cité par la chaîne de télévision ARD. « Nous avons des preuves que des vidéos sont prises et qu’ils veulent identifier des personnes », a-t-il dit dans le magazine télévisé Panorama qui sera diffusé jeudi soir sur ARD.

Citant des organisateurs en Allemagne des protestations qui ont suivi la réélection controversée le 12 juin du président Mahmoud Ahmadinejad, Panorama affirme que des manifestants de l’opposition font l’objet de menaces téléphoniques et de représailles de la part des agents secrets iraniens.
Lors de leur retour en Iran, les services secrets ont l’opportunité de les « réprimer massivement », a indiqué M. Murck.

Nous savons que Téhéran tente aussi de faire pression directement sur le gouvernement allemand. Panorama se réfère à une réponse écrite du ministère allemand des Affaires étrangères faisant état d’une « demande répétée du gouvernement iranien de contenir la liberté d’opinion indépendante des Iraniens vivant en Allemagne ».

Suivi des habituels mensonges de la Dictature :
« Il n’y a eu aucune lettre ni aucune communication orale de notre part à ce sujet », a démenti l’ambassadeur d’Iran en Allemagne, Ali Reza Sheikh Attar, cité dans le journal allemand Panorama, ajoutant que « beaucoup de mensonges ont été répandus dans les médias sur les protestations ».

SOLIDARITE AVEC LA RESISTANCE DU PEUPLE IRANIEN CONTRE LA DICTATURE DU REGIME DE AHMADINEJAD ET KHAMENEI

MARG BAR DIKTATOR

MARG BAR AHMADINEJAD

MARG BAR KHAMENEI