Chaque premier lundi du mois, de 19h à 20h sur radio Prun 92FM, Angles Morts éveille et approfondit notre compréhension des questions antiracistes et décoloniales. Des concepts théoriques aux réalités quotidiennes, des voix marginalisées aux mouvements de fond, le collectif Isonomia t’amène à explorer des idées reçues ou des espaces…
Sunday 11/03/2024 at 1:59 am
Ouarf !!! ils ont un courant syndicaliste révolutionnaire à la céget ?!! j’étais pô au courant.
Mais ne savent-ils pas qu’à notre époque accoler les mots Syndicat et Révolution sonne comme un oxymoron ?
Ils arrivent à différencier des syndicats jaunes, collaborationnistes, pour eux l’UNSA, CGC, CFTC, CFTD (là je veux bien) et des “syndicats de lutte”, des “syndicats de classe” : SUD, CGT, FSU, FO !!!! Quelle extraordinaire capacité à faire une différenciation publicitaire entre des produits de même nullité !!!
J’ai eu un moment de doute, seraient-ils capable de fournir une analyse intéressante ? ben non même pas. La grève générale comme stratégie anti-capitaliste pour aboutir à… une augmentation des salaires et du nombre d’emploi. Sortir du corporatisme, et même passer à l’internationalisme pour le ridicule résultat de changer les modalités d’exploitation, non merci. Vous repasserez.
L’orientation préférable pour la CGT:
LES POUBELLES DE L’HISTOIRE
et avec elle, le syndicalisme-bordel au grand complet, et l’ensemble du vieux monde.
http://nantes.indymedia.org/article/18223
manifestons notre hostilité à la CGT
congrès de bureaucrates
du 7 au 11 décembre à Nantes au parc des Expo de la beaujoire est prévu le 49eme congrès de la CGT.
Nous qui ne nous reconnaissons :
*ni dans la centrale des bureaucrates “Thibault et compagnie”, “racaille(s)” ne servant qu’ ” à frayer avec le gouvernement, à calmer les bases” selon le responsable syndical (xavier mathieu) des continental en lutte
*ni dans les trotskistes (voir plus haut à continental ) intégré-e-s stratégiquement par entrisme dans ce bordel.
*ni dans les autres gauchistes de où va la cgt ? (http://ouvalacgt.over-blog.com/ ) ( http://ouvalacgt.forumactif.com/)
Nous appelons à manifester (ou pas ) contre cette grande foire, ce grand spectacle d’hypnose de la façon que vous déciderez !
premiers signataires :
Groupe d’ opposition Unitaire à la Coiffure de Bernard Thibault – CCCC (comité coupe capillaire casqué) et la liaison régionale “ni mireille mathieu, ni thibault” – collectif Sans papier des bourses du travail – collectif mémoire du 25 juin 2009 – collectif CCCP (contre la connerie communiste en politique) – commando du 5 avril 2008 –
Liens:: http://nantes.indymedia.org/article/14598
Autant je suis d’accord avec les trois commentaires ci-dessus qui montrent que la méfiance qui s’est installée envers les syndicats est bien réelle, autant il me semble qu’il faudrait COMPRENDRE pourquoi les syndicats, qui étaient à l’origine des organes réels de défense de la classe ouvrière, sont devenus des adversaires acharnés de la lutte.
Et il me semble que ce qu’il faut réellement mettre en cause n’est pas tant les organisations syndicales en tant que telles que le SYNDICALISME en tant que méthode de lutte, avec sa défense du corporatisme, du repli sur la boîte, sur le site, sur la région.
Ce n’est pas la peine de dénoncer les syndicats comme des saboteurs de la lutte pour reprendre les mêmes méthodes de lutte !
En 1981, Jean était syndiqué CGT à Saulnier-Duval, l’une des principales usines métallurgiques de la région nantaise, au sein de laquelle il subsistait encore des rétifs parmi les damnés de la chaîne de montage, plus de dix ans après Mai 68. D’où l’ambiance faite de réticences au travail, de coulages larvés de la production, parfois même de sabotages. Avec quelques autres complices, Jean diffusa largement cette lettre ouverte devant bon nombre d’usines en Loire-Atlantique, en commençant par Saulnier-Duval, et après avoir expliqué les raisons de sa démission en assemblée générale, sous les cris de haine des staliniens.
“Pourquoi je démissionne du syndicat”
A lire sur http://infokiosques.net/spip.php?article625
Autant on peut critiquer la CGT autant elle incontournable pour mobiliser les travailleurs en France.
C’est justement parce que nous ne sommes pas satisfait de son évolution que le CSR tente de faire avancer la discussion en interne.
Maintenant si on ne veut pas voir plus loin que le bout de son nez et en rester au syndicat-caca, les patrons ppeuvent dormir tranquilles.
Pendant le CPE, les syndicats et notamment la CGT ont-ils été « incontournables pour mobiliser les travailleurs en France » ?
Au cours des cinq journées de manifestations qu’il y a eu entre janvier et juin de cette année, les syndicats auraient-ils été « incontournables pour mobiliser les travailleurs en France » ?
Lors de la grève en Guadeloupe, est-ce que ce sont les syndicats qui ont permis de « mobiliser les travailleurs en France » en solidarité avec les ouvriers guadeloupéens ?
De qui se moque Joël de Rennes ? S’il y a une chose à attendre des syndicats, ce n’est certainement pas de « mobiliser les travailleurs en France », pas plus qu’ailleurs !
Au contraire ! Ce à quoi on assiste depuis fort longtemps, c’est au SABOTAGE des mobilisations ouvrières par les syndicats, en France et ailleurs ! Il suffit de rappeler Mai 68 pour le comprendre ! Et si ce n’était qu’un exemple isolé, ça se saurait !
Pour le CPE je suis d’accord avec toi. Les syndicats n’ont été capables que d’appeler à 3 journées séparées de grève. Mais ce n’est pas rien non plus. Il est par contre sur que ce sont les blocages économiques des jeunes ainsi que leur mobilisation massive dans les grèves scolaires qui ont fait reculer le gouvernement.
Pour le reste les syndicats sont toujours utile pour diffuser de l’info et appeler à la grève dans les entreprises. Que certains syndicats n’aillent pas jusqu’au bout des luttes, ça existe. A nous de choisir le syndicat qu’on veut. On a ce qu’on mérite.
Je connais beaucoup de salariés qui aimerait un syndicat pour s’opposer à l eur patron dans leur taule.
Je ne vois pas en quoi les « blocages économiques » des étudiants ont pu instaurer un rapport de force, surtout qu’ils n’ont PAS FAIT DU TOUT ce genre de chose !
D’autre part, les scolaires n’ont aucun poids face à l’État ! Le véritable rapport de force, ce sont les ouvriers au travail qui l’ont entre les mains. Et c’est bien parce qu’ils commençaient à se joindre aux revendications des étudiants – qui n’avaient rien de corporatistes, puisqu’elles concernaient TOUS les salariés – que l’État a dû reculer. Les étudiants et scolaires, en soi, n’ont aucun poids dans la lutte de classe, et ce qui était remarquable, c’est à quel point les étudiants à l’époque le savaient !
Quant aux « petites boîtes » qui veulent se défendre contre leur patron, c’est vrai que ça existe. C’est vrai aussi que c’est le rêve de beaucoup d’ouvriers de petites entreprises que d’avoir un syndicat au boulot, ne serait-ce que pour pouvoir constater toutes les violations du droit du travail.
Mais c’est une illusion ! Ce ne sont pas les syndicats qui font plier le patron et l’État, qui est le premier des patrons dans tous les pays développés, c’est la mobilisation des ouvriers, et quand on voit dans les GRANDES entreprises à quel point les syndicats ne mobilisent que quand il n’y a aucune chance que ça aboutisse, on comprend qu’il faut dire aux ouvriers des petites entreprises : ne comptez que sur vous-mêmes ! ll n’y a de toute façon pas de recette-miracle, c’est nous qui établissons le rapport de force.
Pour terminer, à l’idée qu’il faut savoir choisir son syndicat, je pose une question : QUEL SYNDICAT va « jusqu’au bout des luttes » et montre réellement une démarche qui offre des chances de gagner ?
Encore une fois, ce ne sont pas les syndicats en tant qu’organisations qui sont en cause, c’est clairement la démarche syndicale qui n’est pas une démarche de lutte, mais de sabotage de l’unité ouvrière : elle est corporatiste et enferme sur la boîte, la région, le site… Il est d’ailleurs aisément démontrable que TOUS LES SYNDICATS proposent sur le fond la même chose…
Moi je me plais assez bien à Sud qui ne lache jamais l’affaire.
Ta comdamnation systématique de tous syndicats sent le verbiage gauchiste à plein nez.
Le mouvement syndical est diversifié. Mettre tout lemonde dans même panier serait une grosse erreur alors qu’en France on a une riche tradition syndicale.