A Mashhad, le peuple s’est rassemblé Parc Mellat et a chanté “Gouvernement de coup d’Etat, honte à toi, honte à toi” et “N’ayez pas peur, n’ayez pas peur, nous sommes tous ensemble”, “à bas la Russie” (Ndt : pays qui s’est empressé de reconnaître Ahmadinedjad) et autres slogans contre le gouvernement. De nombreux manifestants ont en vu d’autres se faire arrêter et déclarent que la milice et le bassidj en moto ont chargé la foule.

A Isfahan aussi, il y avait énormément de monde en face de l’hôtel Kosar et dans le parc à côté, on chantait “Gouvernement de coup d’Etat, démission, démission” et “mort au dictateur”, ce qui était accompagné par les coups de klaxon des voitures qui passaient et les conducteurs qui montraient leurs pouces en signe de victoire. Amir Kabir rapporte que les agents en tenue et la milice ont tenté de dispersé la foule, mais sans succès, les gens continuaient de se rassembler en grands groupes.

Au Kianpars d’Ahvaz (Khuzestan) aussi de nombreuses personnes se sont rassemblées et ont chanté contre Ahmadinejad et le gouvernement et il y a eu de nombreuses arrestations.

Dès le matin, à Chiraz, de nombreuses forces de sécurité étaient visibles et la ville semblait sous occupation militaire, mais la population s’est rassemblée Parc de la liberté et place Gas et a chanté “Yare Dabstani” qui est une veille chanson de gauche. La foule a été attaquée par la milice et les autres routes vers la place Gas ont été fermées.

Au moins cinquante personnes ont été arrêtés dans les protestations à Téhéran le 30 juillet.

Le nombre d’arrêtés dans les universités reste inconnu

Les chefs d’universités de différentes villes ont informé le comité de formation et de recherches que les étudiants arrêtés de leurs universités avaient été libérés et qu’ils ne comptent aucun étudiant mort. Cependant, un petit nombre d’étudiants sont toujours en détention. Mohmmad Hasan Dogani, membre du comité de formation et de recherche, a répondu à un journaliste d’IRNA à propos du nombre d’étudiants incarcérés et a dit : “malheureusement, nous n’avons pas la liste complète des étudiants arrêtés. cependant les autorités de l’application de la loi nous ont promis qu’ils nous fourniront une liste complète des étudiants et membres de conseils de toutes les universités arrêtés”.

Dernières nouvelles des détenus

Hier, contrairement à une fausse nouvelle, Saeed Hajarin n’a pas été libéré de prison. Cependant, Mohammad Tavasoli, chef du bureau politique du Mouvement de la Liberté, Aida Mesbahi, journaliste, et Shadi Sadr, avocate, ont été libéré. Certaines familles de détenus ont été informées d’être prêtes à payer une caution. Madame Ayda Mesbahi, journaliste, qui a été détenue pendant 37 jours a été libérée sous caution. Mohammad Tavasoli a été libéré dans la nuit de lundi. Selon certaines nouvelles, l’avocat Abdul Fattah Soltani et le journaliste Abdul Reza Tajik ont été informés qu’ils devaient se préparer à laisser une caution pour leurs libérations. Enfin, des amis proches de Mohammad Atrianfar ont rapporté qu’il avait contacté sa famille et leur a assuré être en bonne santé.

Les familles de femmes arrêtées qui n’ont eu aucune nouvelle ces derniers temps sont inquiètes pour leurs proches. Les familles d’Hengame Shahidi et de Somaie Tohidloo ont rapporté leur inquiétude pour leurs enfants puisqu’elles n’ont pas pu avoir de contacts avec elles. Selon certaines nouvelles, la famille de Zhila Baniyaghoob a pu, de façon séparée, lui rendre visite ainsi qu’à son mari à la prison Evin.

Les familles d’Abdul Reza Tajik et de Mahsa Amirabadi ont pu leur rendre visite hier à la prison Evin. Les rapports indiquent que les familles de Saeed Lailaz, Ahmad Zaidabadi, Ali Tajernia et Kave Mozafari se sont rassemblées devant la prison Evin et ont demandé la possibilité de rendre visite à leurs proches détenus.

L’identité d’un autre protestataire tué a été identifiée ; Amir Houssain Toofanipoor a été tué par balles Place Azadi le 15 juin (25 Khordad dans le cadendrier perse).

Alireza Davoodi avait été arrêté chez lui par les forces de sécurité le 12 février 2008 (24 Bahman 1387). Il a été libéré sous caution de 100 millions de Tomans. Durant sa détention, il était sous pression psychologique et physique. Il est mort chez lui le 29 juillet 2009 après une grave dépression. C’était un étudiant en comptabilité qui était le porte-parole des étudiants de l’université d’Isfahan qui aspiraient à la liberté et à l’égalité. Avant son arrestation, il avait été privé d’études à cause de ses activités politiques.

Les mobilisations se poursuivent d’autres grandes villes iraniennes, les syndicats clandestins appellent a déclencher pour bientôt une gréve générale Rien n’est gagné pour autant Le régime affirme a nouveau sa brutalité les habitants de Téhéran sont très inquiets sur le sort de 10 personnes qui ont été désignées pour « servir d’exemple de fermeté »

Ces 10 personnes qui seront jugées prochainement pour « sédition » risquent la peine capitale, les procureurs de Téhéran les accusant d’êtres des « comploteurs payés par l’étranger » . Un appel a manifester pour tout l’Iran et partout sur la planète en solidarité est lancé pour le 15 Aout date officielle de l’investiture du dictateur Ahmadinejad

Source et traduction d’après révolutionary road sooresh1917