Le Vevak, le ministère du renseignement des mollahs, exerce de terribles pressions sur les familles. Il n’autorise les funérailles qu’à condition que 1) la cérémonie se passe dans le silence et discrètement, 2) qu’il n’y ait aucun slogan, 3) que la raison de la mort ne soit pas inscrite sur la tombe.

Le Vevak déploie aussi d’intenses efforts pour que les noms de nos morts ne paraissent pas. Cependant des noms de ces héros de la liberté tombés à Téhéran ont émergés :

1- Mohammad Hossein Barzegar, 25 ans, employé tué par une balle dans la tête le 17 juin sur la place 7-Tir de Téhéran, enterré le 21 juin, dans la section 302 de Behecht-e-Zahra.

2- Seyed Reza Tabataba’i, 30 ans, , employé, tué par une balle dans la tête le 20 juin dans la rue d’Azerbaïdjan. Enterré le 24 juin dans la section 259.

3- Iman Hachemi, 27 ans, profession libérale, tué par une balle dans l’œil, le 20 juin dans la rue Azadi, enterré le 24 juin dans la section 259.

4- Parissa (femme) Koli, 25 ans, etudiant en maitrise de littérature, tuée d’une balle dans le cou, le 21 juin sur le boulevard Kechavarz, enterrée le 23 juin dans la section 259.
5- Mohsen Hadadi, 24 ans, programmateur informatique, tué le 20 juin d’une balle dans le front dans la rue Nosrat, enterré le 23 juin dans la section 262.

6- Mohammad Nikzadi, 22 ans, ouvrier tué le 16 juin d’une balle dans la poitrine sur la place Vanak, enterré le 20 juin dans la section 257.

7- Ali Chahedi, 24 ans ouvrier, après son arrestation et son transfert au poste de police de Téhéran-Pars le 21 juin, il meurt au poste de police, le médecin légiste note « raison indéterminée » pour la mort, mais la famille est persuadée qu’il a été tué à coups de matraque au commissariat. Enterré le 25 juin dans la section 257.

8- Vahed Akbari, 34 ans, profession libérale, marié, père d’une fillette de 3 ans, tué le 20 juin d’une balle dans les côtes, rue Vanak, enterré le 23 juin dans la section 261.

9- Abdofazl Abdollahi, 21 ans, ouvrier en électricité, tué le 20 juin en face de l’université des sciences de l’industrie Charif d’une balle dans derrière la tête, enterré le 23 juin dans la section 248.

10- Salar Tahmasbi, 27 ans, étudiant en direction commerciale, tué le 20 juin dans la rue Djomhouri d’une balle dans le front, enterré le 23 juin dans la section 254.

11- Fahimeh (femme) Salahchour, 25 ans, employé reçoit le 14 juin un coup de matraque sur la tête sur la place Vali Asr, elle décède des suites d’une hémorragie interne le 15 juin à l’hôpital. Enterrée le 17 juin dans le secteur 266.

12- Vahid Reza Tebataba’i, 29 ans, licence d’anglais, tué d’une balle dans la tête le 24 juin à Baharestan, enterré le 27 juin dans la section 308.

Autres nouvelles très alarmantes sur la répression

samedi, 04 juillet 2009

La répression sanglante des manifestants est lancée, non sans rappeler les miliers d’exécutions de l’année 1981. Aujourd’hui 22 prisonniers ont été pendus. 20 dans la ville de Karadj, banlieue de Téhéran, et 2 à Chiraz dans le sud, sous prétexte de trafic de drogue, ces mêmes prétextes avancés durant le grand massacre de 30.000 prisonniers politiques en été 1988.

Il est temps que l’occident ouvre les yeux sur la cruauté de ce régime et qu’il rompe ses relations diplomatiques. Chaque atermoiement et chaque hésitation de sa part coute la vie à un manifestant emprisonné. Les démocraties se doivent d’agir, et non de tergiverser et d’afficher un manque absolu de courage qui couvre de honte tous les démocrates. Les mollahs, s’en frottent les mains, ils peuvent tuer en paix.

Les Iraniens eux, doivent encore et toujours payer le prix de cette couardise. Cependant cette fois ils ont décidé de se débarrasser une fois pour toute de ce régime.

Traduction et source d’aprés

Parti communiste ouvrier iranien en exil

Wup iran