Ce que l’on sait :

-Le réseau Internet est éxtremement ralenti en Iran, du fait de manipulations de la censure mais aussi de l’ennorme quantité de connexion venue de l’étranger. C’est pour cela que les bloggeurs Iraniens mettent du temps à envoyer leurs vidéos sur YouTube, et qu’elles sont de mauvaise qualité.

-Certaines ambassades Européennes (dont celle d’Italie et de Suède) ont décider d’ouvrir leurs portes aux manifestants bléssés, mais les milices Bassij campent devant les entrées et autour des ambassades, pour arretter les manifestants avant qu’il ne penetre dans l’enceinte diplomatique.

-Moussavi à appeller ses partisants à ne pas s’habiller en vert pour ne pas attirer l’attention des forces de l’ordre, qui n’hésitent pas à arretter au hasard, par petits groupes, des personnes soupsonnés d’être des opposants.

-Beaucoup de contacts et de sources en Iran ont été arrétés depuis le début des manifestations samedi dernier. Il est fait état de tortures mais cela n’est évidement pas confirmer car peu d’informations sortent d’Iran à propos des arrestations et des lieux de détentions. Ont sait par ailleurs que les personnes arretés ne sont pas dans la grande prison de Téhéran, certains disent qu’ils sont dans les sous-sols des batiments officiels, comme le quartier général des «gardiens de la révolution» ou des milices Bassij.

-Aujourd’hui, les manifestants sont dans le Bazar de Téhéran pour convaincre les commerçants de fermer leur boutique et de faire grève. Leur couverture face à la police : «Nous faisons du Shopping».

-L’armée ainsi ques les «Gardiens de la révolution» sont venus soutenir la police anti-émeute et les milices Bassij dans les rues des principales villes d’Iran. La présence des forces à tous les carrefours et sur les principaux axes n’a semble-t-il jamais été aussi importante depuis le début du conflit.

-Le correspondant de la BBC en Iran à quitter le pays suite à une éxpulsion. Par ailleurs, un journaliste grec est toujours détenu par la police locale, dans un lieu inconnu, depuis son arrestation samedi.

-Les «gardiens de la révolution» ont envoyer via leur site internet, une menace directe à tous les manifestants qui braveraient l’interdiction de rassemblement dans les rues de Téhéran.

Ce que l’on ne sait pas :

-Quel est le rôle des «gardiens de la révolution» et des militaires dans le maintien de l’ordre.

-Ou sont rassemblés les 800 à 1000 interpelés (source Human Rights Watch & Amnesty International), et dans quels conditions.

-Que va faire le leader de l’opposition (Moussavi) face à cet arsenal repressif mis en place dans les rues des principales villes du pays. Celui-ci à annoncer une grande grève générale qui pour l’instant semble avoir du mal à s’organiser.

-Quel sort est reservé aux bloggeurs arrétés, qui ont fait sortir des informations et des vidéos du pays via des sites étrangers.

-Combien de morts et de bléssés ont été signalés depuis le début des affrontements. On parle de 11 morts pour la journée et la nuit du mardi 16 Juin et probablement plus de 15 morts lors de la manifestation de ce samedi 20 Juin.

– Quel est la veritable situation dans le pays : est-ce que la population continue à travailler, quelle est la situation en dehors de Téhéran et notament à Qom et Isfahan, comment réagissent les autorités religieuses face aux déclarations de l’Ayathollah, quel pays soutient militairement l’iran face à la crise, lui envoie des soldats (beaucoup de témoignages font état de soldats qui ne parlent pas le Persan), du materiel et lui fournit des instruments de communications visant à perturber la traffic internet ou à en prendre le controle…

Des vidéos de la répression sont également visible sur le site

http://www.spiritofsirius.com/