Ce matin, lundi 16 mars, la police en tenue anti émeutes est intervenu avec chiens et bâtons dans la section rouge du centre, en agitant leurs matraques et en menaçant de leur foutre une raclée. Les personnes enfermées ont craint le pire et ils se sont emparés des portables pour appeler les antiracistes.

Un rapide envoi de SMS a permis que bientôt, au central du CIE, des appels téléphoniques soient arrivés de toutes les personnes qui n’apprécient pas ces prisons pour émigrés et tous ceux et celles qui soutiennent la lutte des sans papiers qui y sont enfermés.

La section rouge est celle des 3 tunisiens qui ont évité l’expulsion samedi en se coupant les bras et les mains et en ingurgitant des objets.

Un des 3 est en prison parce qu’il a tenté en vain, malgré ses blessures, de fuir en quittant l’ambulance qui le conduisait à l’hôpital. Le 3ème homme est très mal car après avoir passé une radio et eu la promesse d’une opération pour enlever les objets ingurgités, il a été reconduit au CIE et laissé sans soin.

La perquisition s’est arrêtée après quelques heures sans donner aucune autre explication : ils voulaient leur faire peur et peut être, mettre la main sur la vidéo envoyée hier aux antiracistes. Les images montraient un des prisonniers dans une marre de sang dans une cour du CIE.

Pendant que la perquisition était en cours, dans une autre section, un garçon s’est réalisé une corde et a tenté de se pendre. Un autre ne mangeait pas depuis 2 jours et il y a 2 jours qu’il aurait du sortir de cette prison. La nouvelle règle accorde le droit à l’état de pouvoir le garder enfermé encore pour 4 mois.

Source :

Federazione Anarchica Torinese – FAI, Corso Palermo 46, fai_to at inrete.it 338 6594361

Traduction :

Collectif Anarchiste CALUCHA – Hautes Alpes, c/o GEL-05 BP 111 05003 GAP CEDEX. Email :

calucha at calucha.lautre.net

mardi 24 mars 2009