Leurs profits se sont ensuite maintenus en obligeant un nombre grandissant de travailleurs à s’endetter (crédits consommation, crédits voiture,…). La pénurie de logements a été politiquement entretenue afin de nous obliger à verser aux bourgeois une part insupportable de notre salaire, sous la forme de loyers et d’intérêts immobiliers.

Les travailleurs se sont battus contre cette politique, mais trop souvent désorganisés, entreprise par entreprise. Aujourd’hui, la baisse de notre niveau de vie a atteint un tel seuil que la consommation chute et le crédit immobilier est en crise durable. Les capitaux investis par la bourgeoisie, en hausse constante et massive, ne trouvent désormais plus la possibilité de maintenir leur taux de profit, car l’exploitation de notre travail a atteint ses limites.

Aujourd’hui, tous les travailleurs sont obligés de constater que le système capitaliste amène l’humanité droit dans le mur. Ce système ne peut être réformé car il repose sur la propriété capitaliste des entreprises. Et aucun capitaliste n’est assez stupide pour investir dans une entreprise qui ne lui assurera pas une hausse constante de ses profits. Sinon il va les placer ailleurs.

Passons à l’offensive

La question est désormais d’abattre ce système inhumain et de construire une société socialiste où la production de biens et de services sera gérée par les travailleurs. Mais pour réaliser ce vaste travail nous devons être organisés. Les travailleurs de Guadeloupe nous ont montré que les victoires sociales ne peuvent être obtenues qu’avec des syndicats puissants et clairement anti-capitalistes. Cette grève générale n’a pas été improvisée ou gérée par des « grands dirigeants ». Cela fait de nombreuses années que les syndicats guadeloupéens s’organisent dans les entreprises, les quartiers et les villages sur une base interprofessionnelle.

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