Mais, il faut toujours rappeler ce chemin, fait par ces camarades. Ne jamais l’oublier. Il a été ponctué d’isolement, de grèves de la faim, de démarches toujours collectives pour le regroupement, la défense d’une identité révolutionnaire. 20 ans durant.

Et rappeler aussi que la libération conditionnelle n’est pas la liberté. Mesure d’aménagement de peine, elle autorise beaucoup de contrôles et de contraintes. D’ailleurs, les conditions de la libération conditionnelle restent strictes : un département autorisé. Et des autorisations à demander pour tout et tout le temps.

Cependant, c’est un pas essentiel. Car Nathalie n’aura plus à retourner en prison.

D’autres camarades sont encore aujourd’hui sur le chemin de la libération : Jean-Marc, toujours sem-libre, qui rejoint chaque soir une cellule.

Georges actuellement au CNO, dans des conditions d’une extrême dureté après plus de deux décennies de prison.

Aussi gardons en mémoire, l’importance du combat mené par Joëlle et qu’elle exprimait lors de sa sortie. Le combat pour la libération de tous ses camarades.

Ajoutons, une liberté complète, sans limitation de parole et de mouvement, sans pression ni menace sur leur liberté.