cessons de jouer sur les mots, comment nommer autrement des camps de la honte ou l’état français avec le soutien et l’hypocrisie habituelle des technocrates européens, enferme homme, femmes et enfants, raflés puis enfermés comme des criminels derrière des enceintes ceinturés de fil barbelé et séparés de corridors. Ou sont le respect des fameux « droits de l’homme » envers ces individus dont le seul crime est de vouloir protéger leurs vies et celle de leurs enfants et qui ensuite sont expulsés vers des pays ou ceux ci risquent la mort et les pires sévices ? ou sont le respect et la reconnaissance envers les travailleurs immigrés qui sont utilisés comme main d’oeuvre à bon marché par l’état et les industriels, mais ensuite trop souvent jetés dehors comme des chiens ?!
réagissons avant qu’il ne soit trop tard, les hommes seuls seraient donc incapables de s’unir pour traverser l’époque terrible ou nous sommes ?
car ne nous y trompons pas, ces camps n’ont pas pour seule finalité l’enfermement de nos compagnons venus des pays ou l’impérialisme capitaliste à déclenché les conditions du chaos et de la misère pour pouvoir piller leurs ressources naturelles, car l’histoire nous à appris de maintes fois, que lorsque l’état s’attaque aux immigrés il finit toujours par s’attaquer à la liberté de « l’ennemi intérieur », c’est à dire à l’ensemble des individus exploités, c’est à dire nous tous. Quand l’état français parle des sans papiers et de racailles prétont l’oreille et soyons attentif car au final nous sommes tous visés !
Pour l’Etat français l’enfermement des sans papiers ne reste qu’un prextexte lui ayant permis de « justifier » aux yeux de l’opinion publique, la création de camps de concentration poliment appelés « centres de rétention » dans les pays ou l’illusion démocratique est de circonstance, et auprès d’une population totalement désinformé par les médias et aujourd’hui incapable d’en voir la réelle finalité, dans un monde en proie au chaos écologique et social globale et dont les conséquences améneront une majorité de la population à se révolter.
Si nous en avons la possibilité désertons dès maintenant les camps de travail volontaire capitaliste et refusons que notre temps de vie et notre force de travail soit utilisé au maintien et à la stabilité économique d’une société abjecte dans laquelle nous n’avons aucun pouvoir décisionnel et dont la production ne sert que les interêts uniques du capital ainsi que l’entretien des forces repressives qui chaque jour nous montrent leurs véritables fonction, refusons de participer à l’entreprise de destruction massive capitaliste ! pour ceux qui en ont encore la possibilité, désertons le marché du travail et autogérons nos vies en dehors de tout cadre industriel. à l’heure d’une désolidarisation totale des forces productives favorisé par la société de consommation, l’endettement, et la collaboration de classe, le syndicalisme ouvriériste est aujourd’hui devenue une utopie et n’est plus une alternative concréte pouvant nous amener à l’émancipation de toute forme d’oppression et d’autoritarisme.. En effet il nous faut trouver ici et maintenant, d’autres voies mélants affinités et solidarité de lutte afin de définir un projet commun permettant de nous réapproprier et d’aménager de nouveaux espaces de vies et lieux de travail collectivisés et libres.