Nous sommes à la fois scandalisés et inquiets devant cette mesure qui risque d’échauffer les esprits en comptant brusquement pour rien l’expression des votes étudiants ; le choix d’un jour de grève pour exiger des enseignants qu’ils soient tous à leur poste, nous semble un avant-goût de l’ambiance qui risquerait de régner si la loi LRU s’appliquait.

Malheur aux grévistes, ils ne seront pas près d’être considérés comme des employés méritants, dignes d’une prime !

Quant aux étudiants, peu importe leur opinion ; ils sont là pour suivre docilement les cours, avaler le savoir dont on les gave.

Joyeuses perspectives !