12 lycées sont bloqués aujourd’hui à Nantes.

Journée d’action nationale, 2000 lycéens et 1000 étudiants défilent dans les rues de Nantes entre la place Bretagne et le rectorat. La commission action avait organisé à la fin du défilé l’occupation du rectorat, se sont 1000 manifestants totalement pacifistes qui pénêtrent dans les jardins du batîment.

Immédiatement plus d’une centaine de CRS arrivent sur place et repoussent extrèmement violement, avec l’aide de la Brigade Anti-Criminalité (BAC), les manifestants. Les coups de matraque pleuvent sur ceux qui forment une tentent de former chaine au premier rang pour éviter les interpellations et permettre un départ groupé. Des tirs de flash-ball à bout portant ont lieu et un lycéen de 17 ans est gravement touché juste au dessus de l’oeil. Dans un autre coin, une personne venant de se faire arrèter est passée à tabac. Et toujours pendant ce laps de temps, des policiers en civil (la BAC) lancent des cailloux sur les manifestants.

Repoussées hors de l’enceinte du rectorat, 300 personnes prennent la décision de se rendre au commissariat de Waldeck Rousseau pour y réclamer la libération des étudiants arrètés. 150 CRS les attendent et un face à face de deux heures sans aucune tension a lieu. La semaine sanglante est chantée à de nombreuses reprises et des demandes de libération des personnes arrètées ont lieux, sans succès. Bilan provisoir à 21h30, 5 arrestations, 2 blessés graves.

Alors que seulement 10 projectiles sont lancés pour répondre (j’insiste sur le mot répondre) à la violente expulsion des jardins du rectorat, la dépèche AFP et le 19/20 de France 3 font état de près 7 blessés chez la police. Ni l’AFP, ni France 3 n’étaient présents sur les lieux.

Alors qu’un lycéen a gravement été blessé par le tir d’un flash ball, et que de nombreux coups de feu ont été vu et entendu par de nombreux témoins, la police nit avoir tirer.

Bilan, 5 arrestations, 10 blessés dont 2 graves.

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