ENGLISH BELLOW

Le 31 octobre, une bombe à explosé dans un appartement à Athènes, soufflant l’appartement, tuant un compagnon sur le coup, Kyriakos, et en blessant une autre, Marianna, qui est aujourd’hui à l’hôpital, dans un état stable. Nous lui souhaitons de se rétablir vite et sans séquelles. Nous sommes avec elle en pensée. Avec Kyriakos, le mouvement a perdu un compagnon, et certain.e.s ont perdu un ami, un proche.

Mais dans sa guerre, l’Etat ne laisse jamais aucune trêve et, à peine Kyriakos était-il décédé, qu’il s’attaque déjà à ses compagnon.nes endeuillé.es, lançant ses sbires sur celleux qu’il appelle déjà “terroristes” et qu’il rattache aux guerillas des années 2000. Plusieurs personnes, dont Marianna, sont ainsi visées par une enquête anti-terroriste et poursuivi.es pour 8 chefs d’inculpation. Nous lui envoyons de la force et de la solidarité ainsi qu’à Dimitra et Dimitris et à toustes les compagnon.nes ciblé.es par la répression !Qu’on ne s’y trompe pas : celui qui répand la terreur, c’est l’Etat. Et les anarchistes n’ont pas attendu la proposition de la lutte armée pour affronter l’autorité tant avec des tracts, des affiches et des occupations, qu’avec des pierres, des couteaux, des revolvers et des bombes.

Des voix nauséabondes s’élevent qui veulent nous faire douter de nos compagnon-nes et nous diviser en prétendant que certains moyens ne sont jamais bons et que les bombes ne sont que des outils de mort. Nous voulons là encore réaffirmer notre solidarité et notre confiance en nos compagnon-nes : si iels fabriquaient une bombe, nous croyons qu’iels en auraient fait un bel usage.

A Marianna, à ses proches et à ceux de Kyriakos, à Dimitra et à Dimitris ainsi qu’aux compagnon.nes anarchistes d’Athènes: vous avez nos pensées et notre solidarité. Dans cette double épreuve,  gardez le courage au coeur et la détermination chevillée au corps face à la répression qui se dessine. Nous sommes avec vous.

De Paris à Athènes, du fond de nos coeurs.

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On the 31th of October, a bomb exploded in an apartment in Athens, blowing the apartment up, killing our companion Kyriakos and injuring another companion, Marianna, who is now in hospital, out of danger. We wish to her that she will recover quickly and without after-effects. We are with her in thoughts. With Kyriakos the movement lost a companion and some lost a friend, a loved one.

But in its war, the State never allows a ceasefire : Kyriakos was hardly gone for a few hours when it started already to attack our mourning companions, unleashed its henchmen against the ones it already called “terrorists” and “guerilleros” as a reference to the guerillas of the 2000′. Many persons, M. among them, are thus targeted by a counter-terrorist investigation and prosecuted for 8 charges. We send also strength and solidarity to her and to the prosecuted Dimitra and Dimitris and all other companions targeted by repression !Let us no be fooled : the one spreading terror is the State. And the anarchists did not wait for the proposal of armed struggle to attack authority with flyers, posters and squats as well as with stones, knives, guns and bombs.

Nauseating voices are raised, willing to make us doubt about our companions and to divide us, claiming that some means can never be good and that bombs are nothing but tools for death. There we want to reassert again our solidarity and our trust to our companions : if they were building a bomb, we believe they would have wanted to used it in a beautiful way.

To Marianna, to her loved ones and to Kyriakos’ loved ones, to Dimitra and Dimitris and to our anarchist companions in Athens: you have our thoughts and our solidarity. Going through this double ordeal, keep courage in your heart and determination bound to the body, facing the coming repression.We are with you.

From Paris to Athens from the depths of our hearts.