Communiqué de la FSE Paris 1 lundi 26 novembre 13h

Les nervis fascistes et la police tentent par la violence de briser la grève étudiante

La présidence de Paris 1 avait appelé les étudiants non grévistes à venir nombreux lundi matin pour imposer la reprise des cours. Elle avait agité la menace de la non validation du 1er semestre si les cours ne reprenaient pas ce lundi.

Ce matin, la présidence n’a pas ouvert les portes à 7h30 (heure normale), mais à 8h30 pour faire monter la tension. Par ailleurs, elle a, de façon exceptionnelle, levé le contrôle des cartes afin de permettre aux militants de l’UNI et du RED (groupuscule d’extrême droite) extérieurs à l’université, d’entrer pour casser du gréviste.

Galvanisés par des slogans fascistes, ces activistes ont commis des violences très graves contre les grévistes qui tenaient les piquets de grève. Ces individus ont procédé sous les applaudissements de membres de l’équipe présidentielle. Certains membres de l’équipe présidentielle ont été plus loin en participant eux-mêmes aux violences. Malgré tout, grâce à leur nombre, les grévistes ont résisté et ont maintenu les piquets de grève.

La présidence a alors appelé les forces de l’ordre pour détruire les piquets de grève et chasser les grévistes de l’université. C’est la première fois que la présidence fait appel à la police en plein jour pour détruire les piquets de grève. Les étudiants sont maintenant en train de manifester.

Ces évènements sont d’une extrême gravité.

Nous appelons l’ensemble des personnels à exiger la démission immédiate de M. Hénin, président de Paris I, et de sa clique (déjà voté par l’AG étudiante)

Nous appelons l’ensemble des personnels à se mettre en grève totale jusqu’à l’abrogation de la LRU