Le blocus de l’UFR sciences ayant été voté l’après midi, des étudiants avaient décidé de rester la nuit dans les locaux. Ces derniers ont subis le même traitement que leurs camarades de Lettres et Sciences Humaines, expulsés dans le calme et sans incidents.

Messieurs Ménard (vice-président du conseil d’administration), Girardeau (vice-président du conseil scientifique), Meslin (doyen UFR Sciences) et Diaz (secrétaire général de l’université) étaient présents sur les lieux de l’intervention. Mais c’est bien Mr Lecointe (président de l’Université) qui a de nouveau brillé par son absence, laissant à ses subalternes le soin de gérer les conséquences de sa décision.

Décision que les étudiants ont d’autant plus de mal à comprendre que le blocus se déroulait dans une ambiance relativement sereine, et avait permis d’organiser de nombreuses commissions.

Et ce sera sans doute l’ensemble des étudiants qui questionneront la résolution prise par Yves Lecointe de fermer administrativement l’université jusqu’au 20 Novembre, les privant ainsi de l’accès aux bibliothèques universitaires.

Il n’y a enfin plus aucun doute sur la dimension hautement politique des décisions prises. Le mouvement étudiant dérange un gouvernement déjà aux prises avec différents mouvements sociaux, et ce dernier affiche clairement sa volonté d’enrayer la mobilisation estudiantine; et il a sans aucun doute trouvé en la personne d’Yves Lecointe un exécutant fidèle.

Malgré la fermeture des locaux, une assemblée générale se tiendra en plein air sur le site de l’université, ce vendredi 16 Novembre.