Jeudi dernier, un militant de Sud étudiant Rennes a été agressé par des individus d’une grande école de commerce de Rennes. Ces individus, qui hurlaient les noms de Sarkozy et Le Pen, se sont révélés être des militants des Jeunes Populaires (branche de jeunesse de l’UMP). Notre camarade, révélant alors son appartenance syndicale, a été frappé au visage à plusieurs reprises. Il en garde encore les marques.

Nous condamnons cette agression. Mais elle ne nous étonne pas. Dans un contexte où les idées de droite extrême s’affichent de manière de plus en plus décomplexées, nous ne nous étonnons pas que les victimes d’agressions politiques ou racistes se multiplient. C’est la contrepartie d’un discours autoritaire martelé par N.Sarkozy. Cette politique réactionnaire est digne des droites les plus dures, ses effets néfastes se font déjà ressentir.

Preuve en est faite : le cas de notre camarade n’est pas un cas isolé. La semaine dernière une syndicaliste étudiante a été victime d’une agression à Toulouse, une croix gammée lui a été gravée au cutter sur l’épaule.

Sud étudiant Rennes réaffirme donc sa solidarité avec les victimes des agressions de droite extrême. Nous appelons à la vigilance face à ces mouvances de droite radicale, et, aujourd’hui plus que jamais, nous estimons qu’il est nécessaire de combattre ces idéologies.