A69 : L’harcèlement policier se poursuit et monte d’un cran. La Cal’Arbre toujours debout !
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Global
Thèmes : A69EcologieRépressionZad
Lieux : Tarn
L’harcèlement policier se poursuit et monte d’un cran
Pour nous soutenir rejoignez la Cal’Arbre ou le Bacamp à Saix, ou bien le Verger à Verfeil.
Sur place nous avons besoin de tentes, de nourriture, d’outils et de tout ce qui peut nous permettre de reconstruire notre lieu de vie et de lutte.
Ce dimanche 25 aout les flics ont envahit emporairement la Cal’arbre.
Après avoir assiégé Bourg Palette, ils ont commencé à lacrymoger les arbres et leurs occupant.es, et ce malgré notre résistance.
Pénétrant notre lieu de vie, ils ont massacré nos tentes, couchages, nos réserves d’eau et de nourriture.
Mettant en danger la vie d’un.e camarade, ils ont tenté de démolir la tour de palette où iel était perché.e en l’accrochant à leur camion.
Face aux vents et aux éléments déchainés contre le projet d’autoroute, l’Etat et sa police n’ont que la violence pour réponse.
En détruisant nos lieux d’habitation, ils renforcent nos liens et la solidarité avec les habitant.es. À leur armes mortelles nous opposons nos corps et notre détermination, qui grandit à chaque coup porté.
Le sol et les arbres sont aujourd’hui libéré, mais la saison des coupes est proche.
Rejoignez nous dès maintenant à la Calabre, En Bajou à Saix, ou dans des lieux légaux comme le Bacamp, Pont de la Crémarbre à Saix ou le Verger à Verfeil.
Nous avons besoin de tentes, de matelas et duvets, de nourriture et d’eau.
Vous pouvez églament faire un don sur https://opencollective.com/xr-toulouse-et-alentours/projects/soutiens-a-la-cremarbre/
Ce 30 août, les gendarmes sont arrivés à la Cal’Arbre, non pour une opération de “maintien de l’ordre”, mais pour détruire les corps et les âmes.
Les engins ont failli faire tomber des arbres habités, la CNAMO a laissé un.e grimpeur.euse sans baudrier à 15m de haut et une cabane habitée a été explosée à grands coups de masse.
La violence et l’inconséquence des gendarmes a atteint son sommet dès 8h : un.e de nos camarades a littéralement frôlé la mort.
En effet, dès leur arrivée, alors que notre ami.e était seul.e à Bourg-Palette, les gendarmes l’ont pointé.e au LBD, lui hurlant dessus. Seul.e et innofensif.ve sur la tour de palettes, iel a sommé de ne pas monter au risque de lae mettre en danger.
Ignorant son avertissement, un militaire de la CNAMO s’est élancé à toute vitesse à l’assaut de la tour, alors même que deux nacelles étaient disponibles. Arrivé en haut de la tour, le gendarme enragé a perdu tous ses moyens : il a tambouriné de toutes ses forces sur la trappe sur laquelle était lae militant.e. C’est alors que notre camarade a cherché à se réfugier sur le dernier étage de la tour secouée par l’assaillant.
Son appui céda et iel chuta sous les yeux ébahis du militaire. Huit longs mètres sous les regards de généraux et colonels de la gendarmerie, des officiels de la préfecture et du gratin d’ATOSCA. Une longue seconde avant de s’écraser entre les poutres en bois posées au sol. Par miracle, son pronostic vital n’est pas engagé. En revanche, sa colonne vertébrale est détruite : les médecins dénombrent 6 fractures.
Ces 6 fractures sont la conséquence de la violence policière déployée contre la ZAD et nous rappellent l’importance de la lutte contre le bras armé de l’Etat, premier garant des intérêts bourgeois.
Depuis son lit d’hôpital iel a encore des mots pour ses camarades : “grosses pensées pour celleux dans les arbres et en vrai, les arbres on les préfère debouts et vivants qu’en palettes EPAL dans des tours”.